
Des témoins oculaires ont aperçu un homme quinquagénaire se précipiter dans l’Oued Seybouse, l’avant-veille de l’Aïd, soit mercredi en début d’après-midi. Le fleuve en question dont il est le seul en Algérie à avoir son embouchure sur la mer, sépare les deux populeuses cités de Sidi Salem et celle qui porte son nom, justement. Il est enjambé par un grand pont assurant la desserte routière sur le côté Est de la wilaya de Annaba, menant vers El-Tarf et la frontière Tunisienne. Cet homme repêché sans vie, vingt- quatre heures après son acte fatal volontaire, par les agents de la protection civile de Annaba, ne possédait aucun papier d’identification sur lui, et de ce fait n’a pu être identifié ou localisé. D’où un appel à témoins doit être lancé par les éléments enquêteurs de la brigade criminelle, à charge du dossier de l’affaire et territorialement compétente, en l’occurrence celle de la sûreté de wilaya de Annaba. Le corps inerte de la victime qui n’a pu être sorti de l’eau boueuse de l’oued, que vingt-quatre heures après d’intenses efforts de recherche des sapeurs-pompiers, a dû être englué dans l’impact vase du lit du fleuve, d’où le manque de visibilité, qui retarda la découverte macabre. Cet acte mortel dont le mobile ou la motivation n’a pu encore être décelés, faute d’identification du corps, suscite moult interrogations aux investigateurs à ce stade préliminaire de l’enquête. La dépouille du malheureux noyé dont on ne connait pas encore les causes exactes ayant provoquées sa mort, a été acheminée par les soins de la protection civile au service de la médecine légale du CHU Ibn Rochd, afin de les déterminer sur instruction du procureur de la République, près le tribunal d’El-Hadjar.
Le provencial - 19 juillet 2015 - Rym B/ O. Touati
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