
On ne saurait jamais assez attirer l’attention des consommateurs sur la nécessité de vérifier la fraicheur des viandes blanches et des foies de volailles au moment de leurs achats.
Des conseils donnés par certains bouchers intègres qui révèlent que la fraude continue de plus belle dans ce secteur. «Les poulets et les foies impropres à la consommation sont lavés à l’eau de javel pour éliminer les mauvaises odeurs, et présentés à la vente ». Une pratique d’autant plus grave qu’elle représente un danger certain pour la santé publique mais continue malheureusement depuis des années. Dans ce secteur, il y a d’autres usages tout aussi dangereux pour la santé publique, mais peut être que leurs responsables ne saisissent pas toute la portée de leurs actes. Il s’agit de faits avérés, selon des sources crédibles : les poules pondeuses en fin de cycle, complètement desséchées et dont la chair est saturée d’hormones, au lieu d’être incinérées, sont récupérées par certains producteurs, pour la fabrication de saucisses, entre autres. Pour cette industrie, l’utilisation de ces poules représente un gain considérable, tout comme pour les éleveurs, mais pour des spécialistes en nutrition que nous avons interrogés sur la question, et en particulier ceux du service d’hygiène, la consommation de ces produits saturés est particulièrement favorable au développement de graves maladies comme le cancer qui fait des ravages parmi la société. Le service du commerce aurait lancé une enquête sur le sujet depuis plusieurs mois, d’après les affirmations d’un responsable, mais personne n’en connait les résultats, si enquête il y a eu. «C’est aux laboratoires de se pencher sur la question et d’affirmer ou d’infirmer la dangerosité des produits mis en vente à partir de ces poules» a souligné un responsable du service d’hygiène qui devait en outre certifier que « la consommation des poules destinées à l’incinération est absolument dangereuse pour la consommation humaine.» Pour nombre d’éleveurs, bien sûr, cette notion est absolument erronée. Mais comme notre source l’affirme, seuls les résultats d’analyses pourront éclairer les consommateurs sur la question. Ajoutons pour notre part que ces pratiques ne concernent pas, bien sûr, tous les éleveurs ou producteurs, et que la majorité travaillent dans les règles d’hygiène strictes, en conformité avec les prescriptions ministérielles en vigueur.
lestrepublicain - 01 février 2016 - Farida H.
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