
Trois travailleurs du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) seraient depuis hier en grève de la faim pour protester contre leur licenciement, selon eux, « abusif » et demander leur réintégration à leurs postes respectifs au sein de la PMA. L’information rapportée et colportée par la rumeur dans les milieux ouvriers s’est avéré sans fondement et le secrétaire général du syndicat d’entreprise ( UGTA) y a opposé un démenti cinglant « C’est de l’intox, clame-t-il haut et fort, rien de tout cela n’est vrai et je défie quiconque d’affirmer le contraire, certaines personnes qui n’ont rien à voir avec le complexe et que sa stabilité n’arrange pas inventent à chaque fois et font circuler des rumeurs tendancieuses avec pour seul objectif semer des troubles et par là même créer un climat de suspicion et de non confiance. Le syndicat de l’entreprise a tout de suite démenti cette information et a demandé à ses adhérents de ne plus prêter oreille à ces inepties, nous sommes ici pour travailler surtout que nous avons des engagements à tenir. Nous n’avons pas le temps d’écouter ces racontars sans fondement aucun. Notre objectif est d’achever les travaux de rénovation et de modernisation en cours le plus rapidement possible pour être dans les délais et remettre en service le haut fourneau et les installations qui en dépendent. C’est une priorité tout le reste est secondaire. Ce sont comme vous le savez, des sommes faramineuses qui ont été investies par les pouvoirs publics à la faveur de la reprise par l’Etat du complexe sidérurgique. 1 milliard de dollars a été injecté pour que l’usine puisse tourner dans les meilleures conditions pour entre en production en mars prochain et ainsi atteindre progressivement 1,2 millions de tonnes / an de produits sidérurgiques. »
Au niveau des installations, les ouvriers s’activent ; chacun est affecté à une tâche bien précise, sous la supervision d’ingénieurs et techniciens algériens qui veillent à tout car connaissant les sites et au fait des travaux qui doivent y être exécutés. Au niveau du Haut Fourneau, l’assistance technique a été confiée aux Russes et aux Ukrainiens qui supervisent le démantèlement de l’ancienne installation et la remplacer par les nouveaux équipements. Au niveau de l’aciérie à oxygène, c’est la même cadence de travail car il s’agit de tout réaliser en même temps de sorte que le jour « J » tout sera prêt.
La visite de Sellal programmée pour les tout prochains jours a donné lieu à une mobilisation des travailleurs de toutes les unités et ateliers qui tournent encore, il s’agit de montrer au premier ministre que l’usine continue à produire malgré l’arrêt de certaines installations pour rénovation. On s’emploie aussi à tout nettoyer, à repeindre pour présenter le complexe sous son meilleur jour.
Le provencial - 24 fevrier 2016 - SAMI BOUKACHABIA
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