
Le conseil communal vient d’approuver un marché de rénovation de l’éclairage public du boulevard du 1er novembre 1954, un projet inscrit dans le Plan Communal de Développement de 2014, pour un montant de 3,38 milliards de centimes.
Une bonne nouvelle pour les riverains qui ne cessent de se plaindre de l’obscurité qui est le lot, chaque nuit, de cette artère pourtant la plus huppée de la ville après le Cours de la Révolution. Il est vrai que l’obscurité n’est pas totale mais par endroit les réverbères ne s’allument pas. Etonnant pour ce boulevard qui est encadré à son amorce par la wilaya d’un côté, l’hôtel Seybouse International et l’Hôtel des Finances de l’autre ; ou l’on trouve un autre hôtel, les directions de l’urbanisme, des travaux publics et la DLEP, l’Institut Français, la cinémathèque même si en chantier éternel. On y trouve aussi des banques, des assurances, des opérateurs de téléphonie mobile et nombre de commerces hauts de gammes ainsi que des immeubles résidentiels, considérés eux aussi parmi les plus huppés de la ville. Mais le plus étonnant constat n’est pas celui de l’éclairage défaillant qui va finalement être rénové, c’est l’état des trottoirs dont certaines parties remontent à l’indépendance ou refaites par les particuliers, surtout devant les commerces. Non seulement les trottoirs sont dans un état lamentable, et ce tout le long jusqu’au boulevard Ben Boulaid qui est dans le même état mais une partie a même été convertie en parking ! Renversant non ? Surtout pour l’artère empruntée généralement pas les cortèges officiels. Quoi qu’il en soit ce problème a aussi été évoqué par le conseil communal dernièrement, ce qui répond là aussi au souci des riverains qui ne comprennent pas cette situation, sachant qu’en matière d’éclairage public et trottoirs, les quartiers populaires et périphériques sont mieux lotis. Il faut noter que la population a longtemps accusé les pouvoirs publics et la commune de s’intéresser uniquement aux quartiers du centre ville ou résidentiels, en matière d’équipement et d’aménagement.
lestrepublicain - 13 mars 2016 - Ammar Nadir
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