
Les habitants du quartier « 400 logements » à Berrahal déplorent le regain de l’informel dans leur quartier avec le début du mois sacré. Le marché informel des fruits et légumes, installé depuis longtemps dans le quartier, n’a pas cédé aux tentatives des autorités. Les différentes campagnes de délogement des marchands restent sans effet au grand dam des habitants qui ne cessent de dénoncer cette situation. « Un marché informel est une sorte de dépotoir en milieu urbain. A la fin de la journée, les marchands quittent les lieux et nous laissent avec toutes sortes de déchets et insectes nuisibles qui vont avec », explique Kamel, habitant du quartier. L’endroit stratégique du marché informel est une raison décisive dans la résistance exprimée par les marchands, devant toute tentative de les transférer vers des espaces aménagés pour leur activité. « L’endroit prévu pour nous accueillir est loin d’être attractif. Le trafic n’y est pas aussi important et régulier qu’ici, ce qui constitue l’arrêt de mort de ceux qui s’y installent », révèle un marchand de fruits. Ce problème n’est pas sans aggraver le quotidien des habitants qui souffrent déjà de l’irrégularité de l’approvisionnement en eau. Les robinets sont restés à sec durant des mois suite aux travaux effectués sur le réseau et qui ont pris fin cette semaine. Les autorités de Berrahal ont rassuré les habitants en matière d’approvisionnement en eau potable. Toutefois, les vendeurs d’eau potable sont toujours dans les parages. L’eau minérale est de plus en plus consommée ce qui en dit long sur la qualité du service fourni au citoyen alors que ce dernier s’acquitte des factures de l’eau. « Nous payons doublement l’eau potable. Nous achetons l’eau minérale ou l’eau de source et nous payons les factures. C’est totalement absurde », déplore Samir, commerçant.
lestrepublicain - 28 Mai 2017 - Z. A
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