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La truanderie en col blanc

Publié le 06/09/2020
"L'EXPRESSION" Brahim TAKHEROUBT 06-09-2020 "La truanderie en col blanc"On est face à une entreprise criminelle d’une extraordinaire structure. Son personnel est constitué de ministres, d’élus et d’hommes politiques qui s’adonnent sans retenue au pillage de l’Algérie.
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"La truanderie en col blanc"


On est face à une entreprise criminelle d’une extraordinaire structure. Son personnel est constitué de ministres, d’élus et d’hommes politiques qui s’adonnent sans retenue au pillage de l’Algérie.

Les procès s'enchaînent devant les tribunaux mettant en cause des centaines de personnalités politiques, d'hommes d'affaires et d'élus, tous accusés de faits de corruption. Chaque jour, chaque procès apporte son lot de révélations qui laissent pantois le commun des citoyens face à l'ampleur du drame algérien.
Quelle image allons-nous donner de notre pays à l'étranger, maintenant que nos hommes politiques, qui parlaient en notre nom, nos élus qui nous confectionnaient des lois et nos hommes d'affaires qui géraient notre argent sont tous corrompus? Les dégâts sont énormes et il va falloir des années pour recoller les morceaux d'une image totalement déchiquetée. La gangrène s'est généralisée dans le corps social. Le diagnostic est limpide et appelle un traitement radical, urgent et à long terme. La criminalité financière a fini par atteindre tous les rouages de l'Etat. Quand un parti politique, confondu avec l'Etat, s'adonne à l'achat et à la vente des places de candidatures à la députation de l'aveu même de ces responsables, que reste-t-il de la cérdibilité de ce même parti Etat? Faut-il qu'il continue encore à exister sous le même nom qu'il vient de souiller pour l'éternité?
Que restera-t-il de ce FLN se revendiquant de la lignée historique des Benboulaïd, Abane, Krim, Boudiaf et autres vaillants chouhada?
Plus grave encore, le fléau dépasse même les frontières, pour prendre une dimension internationale.
Chaque fait avoué devant les juges, révèle les méandres de scandales qui débordent les frontières du pays: la France, l'Espagne, l'Italie, la Suisse, Qatar, le Liban, Hongkong... En réalité, les procès qui se déroulent dans les tribunaux d'Alger ne concernent pas de simples affaires de corruption circonscrites, menées par des réseaux de trafics ou de détournements d'argent. On est face à une entreprise criminelle d'une extraordinaire structure. Son personnel est constitué d'ex-ministres, d'élus et d'hommes politiques qui s'adonnaient, sans retenue, au pillage de l'Algérie. De véritables prédateurs de la République.
Quand l'affaire Khalifa a été jugée en 2007, l'opinion publique était choquée par le nombre de millions de dollars détournés par ce «golden boys» jailli du néant. Dix ans plus tard, on se retrouve avec des centaines de «Khalifa» avec des dizaines de milliards de dollars détournés, qui réduisent «l'affaire Khalifa» en un banal fait divers. Dans ses formes les plus élaborées, cette corruption transnationale se réalise ainsi grâce à la collusion de trois partenaires: le milieu des affaires, le pouvoir politique et les professionnels de l'escroquerie. Les trois réunis, pour l'occasion, dans le cadre d'un joint-venture frauduleux à grande échelle. Le milieu des affaires, les banques, entreprises concernées, commanditent les opérations et assurent le montage juridique et financier.
Le pouvoir politique garantit la couverture administrative, policière et juridictionnelle des opérations. Enfin, les professionnels de l'escroquerie se chargent de l'exécution. Ils sont capables de réaliser n'importe quelle opération financière sans le moindre soupçon et peuvent dégager des sommes importantes dont la destination échappera à toute investigation. C'est à ce genre d'entreprisess qu'est confrontée aujourd'hui l'Algérie.
"On est face à une entreprise criminelle d’une extraordinaire structure. Son personnel est constitué de ministres, d’élus et d’hommes politiques qui s’adonnent sans retenue au pillage de l’Algérie"
Les procès s'enchaînent devant les tribunaux mettant en cause des centaines de personnalités politiques, d'hommes d'affaires et d'élus, tous accusés de faits de corruption.
Chaque jour, chaque procès apporte son lot de révélations qui laissent pantois le commun des citoyens face à l'ampleur du drame algérien.
Quelle image allons-nous donner de notre pays à l'étranger, maintenant que nos hommes politiques, qui parlaient en notre nom, nos élus qui nous confectionnaient des lois et nos hommes d'affaires qui géraient notre argent sont tous corrompus? Les dégâts sont énormes et il va falloir des années pour recoller les morceaux d'une image totalement déchiquetée.
La gangrène s'est généralisée dans le corps social. Le diagnostic est limpide et appelle un traitement radical, urgent et à long terme.
La criminalité financière a fini par atteindre tous les rouages de l'Etat.
Quand un parti politique, confondu avec l'Etat, s'adonne à l'achat et à la vente des places de candidatures à la députation de l'aveu même de ces responsables, que reste-t-il de la cérdibilité de ce même parti Etat? Faut-il qu'il continue encore à exister sous le même nom qu'il vient de souiller pour l'éternité?
Que restera-t-il de ce FLN se revendiquant de la lignée historique des Benboulaïd, Abane, Krim, Boudiaf et autres vaillants chouhada?
Plus grave encore, le fléau dépasse même les frontières, pour prendre une dimension internationale.
Chaque fait avoué devant les juges, révèle les méandres de scandales qui débordent les frontières du pays: la France, l'Espagne, l'Italie, la Suisse, Qatar, le Liban, Hongkong... En réalité, les procès qui se déroulent dans les tribunaux d'Alger ne concernent pas de simples affaires de corruption circonscrites, menées par des réseaux de trafics ou de détournements d'argent.
On est face à une entreprise criminelle d'une extraordinaire structure. Son personnel est constitué d'ex-ministres, d'élus et d'hommes politiques qui s'adonnaient, sans retenue, au pillage de l'Algérie.
On est face à une entreprise criminelle d'une extraordinaire structure. Son personnel est constitué d'ex-ministres, d'élus et d'hommes politiques qui s'adonnaient, sans retenue, au pillage de l'Algérie.
De véritables prédateurs de la République.
Quand l'affaire Khalifa a été jugée en 2007, l'opinion publique était choquée par le nombre de millions de dollars détournés par ce «golden boys» jailli du néant. Dix ans plus tard, on se retrouve avec des centaines de «Khalifa» avec des dizaines de milliards de dollars détournés, qui réduisent «l'affaire Khalifa» en un banal fait divers.
Dans ses formes les plus élaborées, cette corruption transnationale se réalise ainsi grâce à la collusion de trois partenaires: le milieu des affaires, le pouvoir politique et les professionnels de l'escroquerie.
Les trois réunis, pour l'occasion, dans le cadre d'un joint-venture frauduleux à grande échelle.
Le milieu des affaires, les banques, entreprises concernées, commanditent les opérations et assurent le montage juridique et financier.
Le pouvoir politique garantit la couverture administrative, policière et juridictionnelle des opérations.
Enfin, les professionnels de l'escroquerie se chargent de l'exécution.
Ils sont capables de réaliser n'importe quelle opération financière sans le moindre soupçon et peuvent dégager des sommes importantes dont la destination échappera à toute investigation.
C'est à ce genre d'entreprisess qu'est confrontée aujourd'hui l'Algérie.
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