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Les filons de l’Algérie nouvelle Mine de fer à Ghar Djebilet, de zinc à Oued Amizour, de phosphate à Tébessa e

Publié le 23/05/2021
Les filons de l’Algérie nouvelle Mine de fer à Ghar Djebilet, de zinc à Oued Amizour, de phosphate à Tébessa et d’énergie solaire au sud
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L’intérêt porté à l’industrie minière, aux énergies renouvelables et à l’économie du savoir tranche avec une vision entièrement portée par l’or noir.

Un vrai gisement
Un vrai gisement



L'Algérie gagnerait énormément à relancer son industrie minière et l'exploitation effective de ses réserves et gisements naturels.
Le président de la République, conscient de cette grande opportunité et ses retombées sur la relance de l'économie nationale, semble tarabuster le gouvernement, afin de garantir un lancement effectif de l'exploitation. Dans le sillage de ses orientations, le président a également ordonné la révision du système juridique de l'Agence nationale des activités minières, notamment pour ce qui est de ses statuts, missions et prérogatives. Une refonte qui devra également revoir les moyens à pourvoir pour cette agence, afin de lui permettre de s'acquitter convenablement de ses taches. Dans la foulée des mesures ordonnées par le président de la République, «l'interdiction d'importation de marbre et de céramique dans leur forme finale». C'est, en tout cas, ce qui ressort des directives du chef de l'Etat à l'issue du Conseil des ministres de dimanche dernier.
A priori, c'est la relance de l'exploitation des gisements de fer de Ghar Djebilet, de phosphate de Bled El Hedba, de zinc et de plomb à Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa, qui focalise l'attention. Il est vrai que les coûts d'exploitation et de production sont relativement lourds, selon les experts, mais l'investissement promet d'être productif et amortissable à brèves échéances.
Le chef de l'Etat demeure convaincu que la diversification des ressources économiques, notamment à travers la relance des secteurs stratégiques générateurs de valeurs ajoutées, est la seule garantie vers une économie forte et solide.
Dans ce cadre, le président de la République a également mis l'accent sur la nécessité d'aller vers un développement des capacités et des énergies renouvelables, afin d'effectuer une transition énergétique efficiente. Il s'agit, a priori, de «la mise en oeuvre immédiate des différents axes du plan d'action relatif au développement de la production d'hydrogène vert et au lancement du projet de réalisation
de 1.000 mégawatts d'énergie solaire durant l'année en cours». Dans ce cadre, Tebboune a l'importance d'impliquer et «d'associer les acteurs de la société civile, aux fins de garantir la mobilisation sociétale nécessaire à la réussite de cet ambitieux projet de transition énergétique».
Par ailleurs, et suite à un exposé du ministre de l'Energie et des Mines, Tebboune a ordonné l'entame «de l'exploitation effective de la mine de fer de Ghar Djebilet, dans les plus brefs délais et de poursuivre la mise en oeuvre de tous les projets y afférents pour parachever le plan d'investissement adopté, jusqu'à atteindre les objectifs tracés en matière d'approvisionnement du marché national en acier et l'exportation de ses dérivés pour la prochaine étape».
La vision du chef de l'Etat se précise, vis-à-vis des projets dits structurants pouvant générer de la richesse à travers une industrie minière riche et variée tant pour le marché national qu'à l'international et des postes d'emploi importants, autant pour les régions d'emplacement, que pour
l'économie nationale entière. Cela est d'autant plus important, si l'on sait que les réserves de la mine de fer de Ghar Djebilet sont estimées à 3,5 milliards de tonnes, dont 1,6 milliard de tonnes devaient être exploitées à partir de mars écoulé. Concernant les réserves de zinc et de cuivre de la mine d'Oued Amizour, elles sont estimées à quelque 32 millions de tonnes, selon les études lancées il y a quelques mois. Pour ce dernier gisement, il s'étend sur une surface de 125 kilomètres carrés, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Béjaïa.
Le gisement est également riche en plomb et en cuivre, selon la même étude. Il y a lieu de signaler que dans ce site, un joint-venture d'entreprises australo-algéro-chinoises Terramin, a été créé pour exploiter ce gisement.
La production et exploitation de ce minerai permettrait l'exportation d'un concentré de zinc et de plomb de première qualité à destination de fonderies européennes.
La zone d'exploitation minière sera soumise à une grande activité
d'extraction pour une période minimale de 20 ans.
Mohamed OUANEZAR
"L'Algérie un pays béni par nos soulahs"

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