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Vaccination du personnel de l'éducation

Publié le 11/08/2021
Vaccination du personnel de l'éducation La course contre la montre Publié par Nawal Imès le 10.08.2021 , 11h00 899 lectures Le ton est donné : c’est le rythme de la vaccination anti-Covid-19 qui scellera le sort de la rentrée dans les secteurs de l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. Les pouvoirs publics disposent d’un délai de trois semaines pour vacciner des milliers de travailleurs, puisque dès le 1er septembre, les enseignants sont appelés à rejoindre leurs établissements. Un calendrier qui risque d’être contrarié. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Prévue pour le 29 août pour le personnel administratif, le 1er septembre pour les enseignants et enfin le 7 du même mois pour les élèves des trois paliers, la rentrée des classes est finalement tributaire du rythme de la vaccination anti-Covid-19. C’est le cas également pour le secteur de l’enseignement supérieur et celui de la formation professionnelle. Le chef de l’État l’a clairement dit en Conseil des ministres en affirmant que « la prochaine rentrée sociale des corps de l’éducation, l'enseignement supérieur et la formation professionnelle est tributaire de la vaccination de tous ». En clair : pour pouvoir respecter le calendrier établi, il faudra que le personnel des trois secteurs soit vacciné. Il s’agit là d’une masse importante d’employés, tous corps confondus, qui est concernée. Pour le moment, le principe de la vaccination volontaire est toujours de rigueur. Le personnel des trois secteurs n’est pas sous le coup de l’obligation de se faire vacciner, mais cette opération est fortement recommandée pour éviter de transformer les écoles, les universités et les centres de formation professionnelle en foyers de transmission du Covid-19. Avant le président de la République, le ministre de l’Éducation nationale avait lancé un appel à l’ensemble des travailleurs du secteur à se faire vacciner, affirmant que la vaccination était non seulement un « devoir national » mais que « la vaccination des enseignants, fonctionnaires et employés du secteur de l'éducation nationale est un facteur essentiel pour une rentrée scolaire sécurisée à la date fixée ». Le ministre de la Santé avait appelé à l’exploitation des structures dépendant des œuvres sociales, notamment les centres médico-sociaux, pour accélérer l’opération. Au-delà de la l’adhésion massive du personnel de l’éducation à l’opération de vaccination, c’est de la logistique qui sera mobilisée que dépendra sa réussite. Il faudra vacciner vite pour atteindre l’objectif fixé, à savoir maintenir sans changement le calendrier de la rentrée. Pour y arriver, les syndicats avaient déjà proposé quelques pistes, notamment l’ouverture des établissements scolaires pour faciliter la vaccination du personnel. Une opération qui devra également concerner les secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, et pour laquelle il faudra mobiliser moyens humains et matériels. Si la disponibilité des vaccins ne pose plus de problèmes comme au tout début de l’opération, le défi se posera au niveau de la mobilisation et l’organisation en moins de trois semaines.  A moins que les dates initialement fixées ne soient décalées, surtout que l’administration des deux doses du vaccin est nécessaire pour obtenir une immunité et que le laps de temps entre les deux doses peut aller jusqu’à un mois. N. I.
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