Le porte-parole du ministère russe de la Défense a annoncé ce jeudi que l'armée avait détruit 74 installations militaires, dont onze aérodromes.
L'armée russe a affirmé ce jeudi avoir détruit 74 installations militaires, dont onze aérodromes, en Ukraine, où Moscou a lancé dans la matinée une opération militaire d'envergure.
"À la suite des frappes des forces armées russes, 74 installations terrestres de l'infrastructure militaire ukrainienne ont été mises hors service. Cela comprend onze aérodromes de l'armée de l'air", a annoncé à la télévision le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Les Commentaires
Dans la matinée, un membre de son équipe indiquait que « plus de 40 militaires ukrainiens avaient été tués, des dizaines blessés » et « près de 10 civils tués ». Rien que dans la région d’Odessa, les autorités indiquaient que 18 personnes avaient été tuées dans un village par des frappes.
La zone connaît des conflits depuis huit ans entre séparatistes pro-russes et Ukrainiens. Conflits qui ont déjà fait plus de 14 000 morts. Ces Républiques autoproclamées sont disputées car très importantes économiquement : elles abritent de nombreuses mines de charbon.
24 août 1991
État de Kiev
Le nom d'"Ukraine", qui signifie "pays frontalier" en russe, est venu avec l'expansion de la Moscovie, bien plus tard. Au XI e siècle, la Rus' de Kiev était géographiquement le plus vaste État d'Europe.
Jusqu'en 1991, l'Ukraine faisait partie de l'Union soviétique. ... Mais le président russe ne fait pas mystère de son désir de s'emparer de la région du Donbass pour créer un corridor destiné à protéger la Crimée et menacer Odessa, coupant ainsi l'accès de l'Ukraine à la mer Noire.
Les troupes russes tentent de prendre Tchernobyl. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, assure que l’armée russe tente de «s’emparer de Tchernobyl». «Nos défenseurs donnent leur vie pour que le drame de 1986 ne se reproduise pas. C’est une déclaration de guerre contre toute l’Europe», s’alarme-t-il. Des combats sont en cours près du dépôt de déchets nucléaires de l’ancienne centrale, selon le gouvernement ukrainien.
Alors que les chars russes entrent en Ukraine, Vladimir Poutine prétend, ce jeudi 24 février, ne pas vouloir occuper le pays. Mais le ton martial est sans ambiguïté. En fin de discours, le président russe a menacé tous ceux qui souhaiteraient s’opposer à ses manœuvres. Pour certains experts, il y aurait dans ses mots une référence à peine voilée à l’arme nucléaire.