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Cours de la révolution Le maire : chaque espace public barricadé ou squatté doit être libéré immédiatement

Publié le 24/09/2022
La loi de la "J U N G L E".
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Cours de la révolution
Le maire : chaque espace public barricadé ou squatté doit être libéré immédiatement
Cours de la révolution
Le maire : chaque espace public barricadé ou squatté doit être libéré immédiatement
22 Sep 2022 Annaba
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Le maire : chaque espace public barricadé ou squatté doit être libéré immédiatement
Le Cours de la révolution, la plus importante place publique d’Annaba, est victime de l’incivisme et surtout de la cupidité de certains gérants de terrasses des glaciers. En effet, certains parmi eux ont totalement clôturé d’importantes parties de cet espace public. Et pour mieux signifier leur décision de structurer l’endroit où ils exercent à quiconque veut protester, ils ont utilisé des cordons et autres gros vases en terre cuite de fleurs ornementales pour couvrir le parterre de gazon artificiel afin de délimiter leur aire d’activité. Ce qui fait qu’ils ont même bloqué la libre circulation aux promeneurs. Notons que l’un des commerces donne sur un passage piéton.

De l’avis des habitués, l’accaparement de l’esplanade du Cours de la révolution, considérée comme la vitrine de la Coquette avec ses anciennes terrasses des glaciers et autres kiosques à journaux, qui font le charme particulier de la ville, est un viol caractérisé de l’espace public et une entrave à la circulation piétonne. Des citoyens et des habitants du centre-ville, qui se sont approchés de notre rédaction, ont tenu à dénoncer la situation d’anarchie. Celle-ci caractérise l’activité commerciale dans le centre-ville et le silence complice des autorités locales censées protéger les biens publics des comportements à la limite du licite de commerçant aux reins solides. Car comment expliquer qu’ils imposent aux consommateurs des prix de leurs produits, loin de la portée des petites bourses, en toute quiétude. Ou sont passés les contrôleurs des prix et de la qualité pour endiguer le phénomène des ventes concomitantes imposées par ces opérateurs au vu et au su de tout le monde ? Quant aux superficies monopolisées, nos interlocuteurs interpellent et appellent les autorités à prendre des mesures fermes à l'encontre de ceux qui enfreignent la réglementation et mettre ainsi un terme à une situation apparemment hors de contrôle en libérant les surfaces fermées et les rues menant aux différents quartiers du centre-ville.

Contacté à ce sujet, le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), Youcef Chouchane, n’est pas allé avec le dos de la cuillère en direction des personnes malveillantes qui continuent de ternir le blason d’Annaba. « Il s’agit là d’un espace public qui est formé d’espaces libres, affectés à des usages publics, qu’aucun n’a le droit de le s’approprier, le squatter ou encore de violer ». Et d’abonder : « Nous avons déjà dans un passé récent mis fin à ce genre de dépassements, qui affectent l’image que présente la ville à ses habitants et surtout à ses visiteurs. A tout un chacun des commerçants, il faut ainsi respecter le fondement de la loi sur l’aménagement communal et le développement urbain qui touche de près au principe du développement durable. Je tiens à rassurer la population que chaque espace barricadé ou squatté doit être libéré immédiatement par la force de la loi qui tend à imposer le respect des gérants de commerces contre le squat des espaces publics ».

Il est vrai qu’à l’occasion de la rentrée scolaire, le centre-ville d’Annaba ressemble beaucoup à un souk à ciel ouvert, car envahi par des vendeurs à la sauvette. Les trottoirs sont devenus également des étendues squattés par une nuée d’étals anarchiques et de charrettes de fruits et légumes donnant l’aspect d’une foire où tout se vend y compris le bric-à-brac. Assurément c’est un phénomène qui prend de l’ampleur. Plus grave encore, profitant de l’absence de mesures de dissuasion, les commerçants réguliers ont érigé de part et d’autre de la devanture de leurs magasins, des éventaires qui bloquent le passage et perturbent la circulation piétonne. A Annaba, la question qui se pose et s’impose, est de savoir comment les tenants de l’informel sont-t-ils arrivés à braver les lois de la République au vu de leur capacité à maintenir presque intacte leurs activités qui irriguent l’économie souterraine sur tous les plans et à tous les niveaux, entre autres, dans les marchés de gros, les souks, le circuit des produits pyrotechniques, les braderies le commerce du ciment, du rond à béton, du carburant, des denrées alimentaires. C’est là l’aspect de cette énorme activité aux multiples facettes qui cache l’autre envers du décor qui est celui du trafic des stupéfiants, nourri par les milliards brassés par le commerce illicite. Il convient de reconnaître que l’informel s’est imposé insidieusement à notre quotidien. Comment s’en débarrasser ? Il suffit tout simplement, faut-il le rappeler, d’appliquer strictement et régulièrement les lois de la République.

B. Salah-Eddine
Rien ne tourne rond dans cette ville! chacun fait sa petite loi!...et ce n'est pas seulement d'aujourd'hui....un peu d'histoire...l'Ours polaire qui a était tenu depuis belle lurette par un ancien truand ...a laissé la trace!.
"Lemou lakseb ya ouleds" ...ramasser les pailles les enfants!!!........
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