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Un journaliste emprisonné : le scandale des dattes Deglet Nour algériennes

Publié le 28/09/2022
Un journaliste emprisonné : le scandale des dattes Deglet Nour algériennes Par Ali Attar Publié le 12 septembre 2022 à 13h10
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Un journaliste emprisonné : le scandale des dattes Deglet Nour algériennes
Par Ali Attar
Publié le 12 septembre 2022 à 13h10
Dattes Deglet Nour
Dattes d'Algérie
Belkacem Haouam, journaliste du quotidien algérien Echourouk, a été mis en détention à la suite d’une plainte du ministère du Commerce. Le pouvoir algérien lui reproche d’avoir publié un article annonçant la fin de l’exportation de la datte Deglet Nour.

Le Deglet Nour est une référence pour les amateurs de dattes. Produite dans le Sahara, elle est largement consommée par les Algériens qui considèrent qu’elle est la reine des dattes. Mais depuis quelques mois, les réseaux sociaux se sont emparés du sujet, avec en toile de fond la rivalité entre le Maroc et l’Algérie mais aussi des questions de traçabilité et respect des normes de production pour la culture de la célèbre datte.

C’est en mars 2022 que les premiers articles fleurissent sur la toile accusant les dattes algériennes d’être cancérigène. En cause, les résidus radioactifs du Sahara qui daterait des essais nucléaires français dans les années 60. Cette peur de la radioactivité est revenue en France avec la réapparition des nuages de sable du Sahara qui accompagnent souvent les périodes de fortes chaleurs, malgré les déclarations rassurantes de tous les scientifiques. Rapidement la rumeur est démentie et le commerce peut reprendre son cours.

Une agriculture en retard sur les standards internationaux
Mais ces dernières semaines la France a, par deux fois, annoncé le renvoi de plusieurs lots de dattes. La première fois, en juin dernier, pour la présence d’un allergène non déclaré, la seconde fois, en août, en raison de la présence d’un résidu de pesticide, le diflubenzuron, autorisé en Algérie mais pas en Europe.

Des manquements aux normes européennes qui montrent que les producteurs de dattes algériennes ont encore du travail à faire pour respecter les standards internationaux.

Le journaliste Belkacem Haouam a publié un article dans le quotidien arabophone Echourouk évoquant l’arrêt immédiat des exportations des dattes Deglet Nour. Un article considéré par le Gouvernement comme une attaque contre un symbole du pays (lire : Le Deglet Nour, un autre joyau du désert algérien). Il a donc été arrêté et incarcéré sur la base d’accusations de « spéculation illicite », le prix des dattes ayant évolué après cette annonce.

De nombreuses personnalités du monde du journalisme ainsi que des hommes politiques se sont élevés contre cette arrestation arbitraire. Si l’article est peut être partiel, le retour de quelques lots de dattes n’entraînent pas l’arrêt total de toutes les exportations, il ne mérite pour autant pas un tel traitement. Le problème de fond est bien celui de l’agriculture algérienne qui ne s’est pas assez modernisée. Elle est aujourd’hui trop éloignée des normes internationales qui se sont renforcées avec la lutte pour la préservation de l’environnement.

Pour que le Deglet Nour garde son titre de meilleure datte du monde, il paraît nécessaire que les agriculteurs algériens prennent en compte la nécessité d’aller vers plus de bio et moins de pesticides. Un journaliste n’a pas à payer pour ce retard et l’Algérie doit faire les efforts nécessaires pour s’adapter.

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104 Kio (10 116 mots) - 1 juillet 2022 à 12:14
Pesticide

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Traitement au pulvérisateur manuel, dans les années 1970 (photo de l'Environmental Protection Agency).
Un pesticide est une substance utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles. C'est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides et les parasiticides conçus pour avoir une action biocide. Les pesticides s'attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux « adventices » et aux vers parasites.

Le terme pesticide comprend non seulement les « produits phytosanitaires » ou « phytopharmaceutiques » utilisés en agriculture, sylviculture et horticulture mais aussi les produits zoosanitaires, les produits de traitements conservateurs des bois, et de nombreux pesticides à usage domestique : shampoing antipoux, boules antimites, poudres anti-fourmis, bombes insecticides contre les mouches, mites ou moustiques, colliers antipuces, diffuseurs intérieurs, etc.

Dans une acception plus large, comme celle de la règlementation européenne1 ; ce sont des produits chimiques « fabriqués ou naturels ne contenant pas d'organisme vivant » :

« produits phytopharmaceutiques (directives européennes 91/414/CEE)2] : les substances actives et les préparations contenant une ou plusieurs substances actives qui sont présentées sous la forme dans laquelle elles sont livrées à l'utilisateur et qui sont destinées à :
protéger les végétaux ou les produits végétaux contre tous les organismes nuisibles ou à prévenir leur action, pour autant que ces substances ou préparations ne soient pas autrement définies ci-après,
exercer une action sur les processus vitaux des végétaux, pour autant qu'il ne s'agisse pas de substances nutritives (par exemple, les régulateurs de croissance),
assurer la conservation des produits végétaux, pour autant que ces substances ou produits ne fassent pas l'objet de dispositions particulières du Conseil ou de la Commission concernant les agents conservateurs,
détruire les végétaux indésirables ou détruire les parties de végétaux, freiner ou prévenir une croissance indésirable des végétaux » ;
« produits biocides (directives européennes 98/8/CE)3 : les substances actives et les préparations contenant une ou plusieurs substances actives qui sont présentées sous la forme dans laquelle elles sont livrées à l'utilisateur, qui sont destinées à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l'action ou à les combattre de toute autre manière, par une action chimique ou biologique » ;
les médicaments vétérinaires et à destination humaine4,5, ce peut être des régulateurs de croissance, ou des substances qui répondent à des problèmes d'hygiène publique (par exemple les cafards dans les habitations), de santé publique (les insectes parasites poux, puces ou vecteurs de maladies telles que le paludisme et les bactéries pathogènes de l'eau détruites par la chloration), de santé vétérinaire, ou concernant les surfaces non agricoles (routes, aéroports, voies ferrées, réseaux électriques, etc.).
En France, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), d'après les analyses faites en 2006-2007 chez 3 100 personnes dans le cadre du programme national nutrition santé (PNNS), le sang d'un Français moyen contient presque toujours des pesticides organophosphorés et trois fois plus de certains pesticides (pyréthrinoïdes, paradichlorobenzène) que celui des Américains ou des Allemands, alors que leur taux sanguin de métaux lourds et de pesticides organochlorés est comparable aux concentrations observées à l’étranger6.

Certains pesticides sont susceptibles de contenir des perturbateurs endocriniens et sont soupçonnés d'être responsables d'une recrudescence des cas d'infertilité7, et de provoquer une baisse du quotient intellectuel8 ou des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.

En juillet 2018, des chercheurs de l'INRA de Rennes montrent que l'agriculture biologique est plus efficace que la pratique conventionnelle dans la lutte contre les parasites. Pour arriver à ce résultat, l’INRA se base sur une analyse de plus de 177 études. Les chercheurs concluent : « En utilisant deux méta-analyses distinctes, nous démontrons que par rapport aux systèmes de cultures conventionnels, l’agriculture biologique favorise la lutte antiparasitaire. » […] « Les systèmes de culture conduits en agriculture biologique subissent des niveaux d’infestation par des agents pathogènes plus faibles que ceux conduits en agriculture conventionnelle. »9,10 Les fongicides de type SDHI induisent un stress oxydatif dans les cellules humaines et animales, menant à leur mort ; ce qui n'est pas le cas de l'agriculture biologique11,12,13,14,15,16,17,18,19. De plus, en juin 2019, des chercheurs du CNRS, de l’Inra et de La Rochelle Université montrent que l’agriculture biologique améliore les performances des colonies d'abeilles mellifères. Pour ce faire, l'équipe de recherche a analysé six années de données collectées dans le cadre d’un dispositif, unique à l’échelle européenne, de suivi des abeilles domestiques20.

L’expertise menée par l'Inserm en 2021 conduit à une « présomption forte d’un lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et (…) les lymphomes non hodgkiniens (LNH), le myélome multiple, le cancer de la prostate et la maladie de Parkinson (…) les troubles cognitifs et la bronchopneumopathie chronique obstructive », une maladie respiratoire évolutive. Elle met aussi en évidence une « présomption forte d’un lien entre les tumeurs du système nerveux central et l’exposition domestique aux pesticides (sans distinction) pendant la grossesse ou pendant l’enfance »21.

L’expertise menée par l'Inserm en 2021 conduit à une « présomption forte d’un lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et (…) les lymphomes non hodgkiniens (LNH), le myélome multiple, le cancer de la prostate et la maladie de Parkinson (…) les troubles cognitifs et la bronchopneumopathie chronique obstructive », une maladie respiratoire évolutive. Elle met aussi en évidence une « présomption forte d’un lien entre les tumeurs du système nerveux central et l’exposition domestique aux pesticides (sans distinction) pendant la grossesse ou pendant l’enfance »21.

le rôle du gouvernement doit!

expliquer le danger du pesticide dans les aliments et tous les dangers qu'il représente sur la santé nous nous sommes pas des "COBAYES"?.

cobaye
[cobaye]
NOM MASCULIN SINGULIER
zoologie
Mammifère rongeur sud-américain.
par extension
Personne utilisée comme sujet d'expérience.
INTERNAUTES message au gouvernement!

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