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Partenariat algéro-français Le poids de l'or noir

Publié le 10/10/2022
Partenariat algéro-français Le poids de l'or noir Dans la coopération future qui s'esquisse avec la France le secteur pétro-gazier algérien pèsera lourd dans la balance. La question énergétique occupe une place centraleLa question énergétique occupe une place centrale Le pétrole occupe un rang de premier plan dans les échanges commerciaux entre l'Algérie et le France. Sur les 12,6 millions de tonnes importées d'Afrique (Nigeria et Libye notamment) en 2021, 3,9 millions de tonnes proviennent d'Algérie. Sachant que l'essentiel de ses importations est constitué du pétrole russe qui est frappé d'embargo par l'Union européenne il est tout à fait logique de penser que l'or noir tiendra une place prépondérante dans les discussions entre la délégation emmenée par la Première ministre française Elisabeth Borne et ses vis-à-vis algériens. Dans la coopération future qui s'esquisse avec la France le secteur pétro-gazier algérien, colonne vertébrale de son économie et bras armé de sa diversification pèsera lourd dans la balance. Il faut souligner aussi tout l'attrait qu'il suscite, en matière d'investissement et partenariat de la part des grandes compagnies pétrolières mondiales. C'est dans la foulée de ce contexte géopolitique qui a conduit à une redistribution des cartes que le chef de l'État a annoncé l'important accord pétro-gazier de 4 milliards de dollars, conclu entre Sonatrach et les groupes italien ENI, américain Occidental et français Total. Il faut rappeler que ce mégacontrat avait été conclu en présence de l'ambassadeur français en Algérie, François Gouyette. Il signe un retour en force en Algérie du groupe français, prémice de cette coopération algéro-française qui est en train de s'écrire. Relevé par la presse internationale et les médias de l'Hexagone en particulier qui ont noté que l'accord a été signé selon les termes d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures en Algérie, promulguée en novembre 2019, introduisant la possibilité d'un partage de production avec des groupes étrangers. Un autre atout qui, incontestablement, encourage les investisseurs étrangers séduits de surcroît par la stature internationale de la Compagnie nationale des hydrocarbures qui procure à l'économie du pays sa robustesse. Un statut souligné par le président de la République. Sonatrach est «l'un des puissants leviers de la souveraineté nationale» avait déclaré Abdelmadjid Tebboune, le 23 juin dernier, à partir d'Oran qui avait abrité la XIXe édition des Jeux méditerranéens. Ce rôle majeur que joue l'entreprise pétro-gazière est d'autant plus significatif, remarquable en ces temps de grandes turbulences qui secouent la planète et mettent de nombreux pays en situation de précarité économique, d'instabilité politique. Les 50 milliards de dollars qu'il doit enregistrer d'ici fin 2022 doivent permettre au pays d'assurer ses équilibres financiers et au gouvernement de disposer d'une manne financière fabuleuse pour mettre sur les rails une économie productrice de richesses. La moyenne du Brent en 2023 pourrait atteindre 110 dollars le baril en raison des réductions, selon les dernières prévisions de la Banque américaine Goldman Sachs. Il faut rappeler que l'Opep+ a décidé, le 5 octobre dernier, de réduire sa production de 2 millions de barils par jour en novembre. Mohamed TOUATIMohamed TOUATI 00:00 | 10-10-2022 Share
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Partenariat algéro-français

Le poids de l'or noir
Dans la coopération future qui s'esquisse avec la France le secteur pétro-gazier algérien pèsera lourd dans la balance.

La question énergétique occupe une place centraleLa question énergétique occupe une place centrale
Le pétrole occupe un rang de premier plan dans les échanges commerciaux entre l'Algérie et le France. Sur les 12,6 millions de tonnes importées d'Afrique (Nigeria et Libye notamment) en 2021, 3,9 millions de tonnes proviennent d'Algérie. Sachant que l'essentiel de ses importations est constitué du pétrole russe qui est frappé d'embargo par l'Union européenne il est tout à fait logique de penser que l'or noir tiendra une place prépondérante dans les discussions entre la délégation emmenée par la Première ministre française Elisabeth Borne et ses vis-à-vis algériens.
Dans la coopération future qui s'esquisse avec la France le secteur pétro-gazier algérien, colonne vertébrale de son économie et bras armé de sa diversification pèsera lourd dans la balance. Il faut souligner aussi tout l'attrait qu'il suscite, en matière d'investissement et partenariat de la part des grandes compagnies pétrolières mondiales. C'est dans la foulée de ce contexte géopolitique qui a conduit à une redistribution des cartes que le chef de l'État a annoncé l'important accord pétro-gazier de 4 milliards de dollars, conclu entre Sonatrach et les groupes italien ENI, américain Occidental et français Total. Il faut rappeler que ce mégacontrat avait été conclu en présence de l'ambassadeur français en Algérie, François Gouyette. Il signe un retour en force en Algérie du groupe français, prémice de cette coopération algéro-française qui est en train de s'écrire.
Relevé par la presse internationale et les médias de l'Hexagone en particulier qui ont noté que l'accord a été signé selon les termes d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures en Algérie, promulguée en novembre 2019, introduisant la possibilité d'un partage de production avec des groupes étrangers.
Un autre atout qui, incontestablement, encourage les investisseurs étrangers séduits de surcroît par la stature internationale de la Compagnie nationale des hydrocarbures qui procure à l'économie du pays sa robustesse. Un statut souligné par le président de la République. Sonatrach est «l'un des puissants leviers de la souveraineté nationale» avait déclaré Abdelmadjid Tebboune, le 23 juin dernier, à partir d'Oran qui avait abrité la XIXe édition des Jeux méditerranéens. Ce rôle majeur que joue l'entreprise pétro-gazière est d'autant plus significatif, remarquable en ces temps de grandes turbulences qui secouent la planète et mettent de nombreux pays en situation de précarité économique, d'instabilité politique.
Les 50 milliards de dollars qu'il doit enregistrer d'ici fin 2022 doivent permettre au pays d'assurer ses équilibres financiers et au gouvernement de disposer d'une manne financière fabuleuse pour mettre sur les rails une économie productrice de richesses. La moyenne du Brent en 2023 pourrait atteindre 110 dollars le baril en raison des réductions, selon les dernières prévisions de la Banque américaine Goldman Sachs. Il faut rappeler que l'Opep+ a décidé, le 5 octobre dernier, de réduire sa production de 2 millions de barils par jour en novembre.


Mohamed TOUATIMohamed TOUATI
00:00 | 10-10-2022
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