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Nourrissage d’oiseaux en hiver : Une tradition ancestrale Publié le 24 Jan 2023 Ces derniers jours, une baiss

Publié le 25/01/2023
Nourrissage d’oiseaux en hiver : Une tradition ancestrale Publié le 24 Jan 2023 Ces derniers jours, une baisse importante des températures est enregistrée dans plusieurs wilayas. La vague de froid a engendré des chutes de neige et des précipitations. Durant ce climat glacial, les oiseaux et les animaux sauvages peinent à trouver leur pitance. Le manteau neigeux couvre les herbes, les racines et les graines dont ils se nourrissent. Dès lors, des personnes s’engagent pour déposer de la nourriture dans les forêts et massifs montagneux dans plusieurs régions du pays. Dans la montagne du Djurdjura, le nourrissage des animaux et des oiseaux est une tradition ancestrale qui s’hérite de génération en génération. «Dans le temps et même de nos jours, pour les gens qui connaissent cette tradition, durant la cueillette des olives, de petites quantités du fruit sont laissées parterre ou dans les branches. Mon défunt père disait que c’est la part des oiseaux et des insectes. A travers ce geste noble, nous constatons le lien indéfectible de nos aînés avec la nature et les autres êtres vivants», se rappelle Mohand, propriétaire d’une oliveraie à Afir, dans la wilaya de Boumerdès. Selon lui, les anciens n’avaient pas besoin de conseils ou de sensibilisation pour la sauvegarde de la nature et des animaux. «Ces pratiques, qui se généralisent actuellement et qui se partagent sur le net à coups de vidéos et de photographies, étaient à l’époque spontanées et naturelles. La générosité et l’humanisme étaient deux valeurs sûres dans le quotidien envers les humains mais encore les oiseaux, les animaux et même les insectes», ajoute-t-il encore. Justement, ces derniers jours, des vidéos sont partagées sur le net où des habitants de plusieurs villages font des randonnées dans le massif du Djurdjura, les Babors, la forêt d’Akfadou ou la cédraie de Chréa, sèment des graines et du sel pour aider les animaux en ces jours de grand froid. « La grive, le merle noir, le rouge-gorge, l’étourneau, le chardonneret sont des oiseaux que nous chassions quand nous étions petits. C’était pour nous un loisir. Aujourd’hui, je ne peux le faire et j’essaie de les préserver en les nourrissant durant l’hiver», soutient-il. Ces petits oiseaux, certes, évoluent dans un écosystème naturel et l’intervention de l’homme n’est pas la bienvenue selon certains biologistes et défenseurs écologistes. «Pour moi, ce sont des êtres vivants qui sont fragiles et ne trouvent pas de quoi se nourrir. De fait, disperser des graines de blé, de tournesols, de maïs, dans les forêts, les montagnes et les champs constitue des provisions pour les oiseaux pour survivre à l’hiver. Ce genre de tradition doit être transmis aux jeunes générations pour leur inculquer la culture de la solidarité avec les êtres vivants et sauvegarder la biodiversité», lance-t-il. Dans ce sillage, notre interlocuteur rappelle qu’en été, les gens doivent savoir qu’il est essentiel de mettre sur leur balcon, terrasse ou jardin des pots remplis d’eau. «Les épisodes caniculaires sont aussi difficiles pour ces oiseaux. Il est nécessaire de mettre à leur disposition de l’eau fraîche pour se désaltérer car les plans d’eau naturels sont asséchés», conclut-il. Karima Dehiles
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Nourrissage d’oiseaux en hiver : Une tradition ancestrale
Publié le 24 Jan 2023
Ces derniers jours, une baisse importante des températures est enregistrée dans plusieurs wilayas. La vague de froid a engendré des chutes de neige et des précipitations. Durant ce climat glacial, les oiseaux et les animaux sauvages peinent à trouver leur pitance. Le manteau neigeux couvre les herbes, les racines et les graines dont ils se nourrissent. Dès lors, des personnes s’engagent pour déposer de la nourriture dans les forêts et massifs montagneux dans plusieurs régions du pays.
Dans la montagne du Djurdjura, le nourrissage des animaux et des oiseaux est une tradition ancestrale qui s’hérite de génération en génération. «Dans le temps et même de nos jours, pour les gens qui connaissent cette tradition, durant la cueillette des olives, de petites quantités du fruit sont laissées parterre ou dans les branches. Mon défunt père disait que c’est la part des oiseaux et des insectes. A travers ce geste noble, nous constatons le lien indéfectible de nos aînés avec la nature et les autres êtres vivants», se rappelle Mohand, propriétaire d’une oliveraie à Afir, dans la wilaya de Boumerdès.
Selon lui, les anciens n’avaient pas besoin de conseils ou de sensibilisation pour la sauvegarde de la nature et des animaux. «Ces pratiques, qui se généralisent actuellement et qui se partagent sur le net à coups de vidéos et de photographies, étaient à l’époque spontanées et naturelles. La générosité et l’humanisme étaient deux valeurs sûres dans le quotidien envers les humains mais encore les oiseaux, les animaux et même les insectes», ajoute-t-il encore.
Justement, ces derniers jours, des vidéos sont partagées sur le net où des habitants de plusieurs villages font des randonnées dans le massif du Djurdjura, les Babors, la forêt d’Akfadou ou la cédraie de Chréa, sèment des graines et du sel pour aider les animaux en ces jours de grand froid.
« La grive, le merle noir, le rouge-gorge, l’étourneau, le chardonneret sont des oiseaux que nous chassions quand nous étions petits. C’était pour nous un loisir. Aujourd’hui, je ne peux le faire et j’essaie de les préserver en les nourrissant durant l’hiver», soutient-il.
Ces petits oiseaux, certes, évoluent dans un écosystème naturel et l’intervention de l’homme n’est pas la bienvenue selon certains biologistes et défenseurs écologistes. «Pour moi, ce sont des êtres vivants qui sont fragiles et ne trouvent pas de quoi se nourrir. De fait, disperser des graines de blé, de tournesols, de maïs, dans les forêts, les montagnes et les champs constitue des provisions pour les oiseaux pour survivre à l’hiver. Ce genre de tradition doit être transmis aux jeunes générations pour leur inculquer la culture de la solidarité avec les êtres vivants et sauvegarder la biodiversité», lance-t-il.
Dans ce sillage, notre interlocuteur rappelle qu’en été, les gens doivent savoir qu’il est essentiel de mettre sur leur balcon, terrasse ou jardin des pots remplis d’eau. «Les épisodes caniculaires sont aussi difficiles pour ces oiseaux. Il est nécessaire de mettre à leur disposition de l’eau fraîche pour se désaltérer car les plans d’eau naturels sont asséchés», conclut-il.
Karima Dehiles
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