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Conférence internationale en présence de plus de 1.000 universitaires algériens: Les Américains passent à la v

Publié le 29/04/2023
Conférence internationale en présence de plus de 1.000 universitaires algériens: Les Américains passent à la vitesse supérieure pour «promouvoir» l'anglais par Houari Saaïdia «Le Président Abdelmadjid Tebboune était très clair concernant l'avenir de la langue anglaise dans le système éducatif algérien. Il veut, à cet effet, donner un nouvel élan à la collaboration entre l'Algérie et les Etats-Unis dans ce registre en particulier. Cela correspond parfaitement avec la volonté des Etats-Unis, pour qui cet axe de coopération bilatérale est inscrit comme priorité» C'est ce qu'a tenu à souligner, hier à Oran, l'Ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, lors d'un point de presse tenu en marge de l'ouverture d'une conférence internationale, axée sur le thème : «Enseigner l'anglais au 21ème siècle» et consacrée au renforcement des compétences d'enseignement de la langue anglaise en Algérie. Parrainé par l'Ambassade des États-Unis et organisée par World Learning, ce rendez-vous qui fait partie d'un ambitieux plan d'action américain a pour objectif général de «faire progresser l'enseignement de l'Anglais», et ce «avec le concours étroit des partenaires du système éducatif algérien». En présence de 30 éminents experts internationaux, plus de 1.000 enseignants universitaires et professionnels de l'Education de toutes les régions d'Algérie ont pris part à cet événement académique, organisé au Centre des Conférences d'Oran (CCO) durant trois jours. S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, la cheffe de mission américaine à Alger a déclaré : «Grâce à cette conférence, nous espérons partager, avec vous, notre expérience de travail dans les domaines de l'anglais, tant à des fins spécifiques aux méthodologies communicatives et interculturelles que pour l'utilisation de l'anglais comme moyen d'enseignement». Et d'ajouter : «Nous sommes fiers de soutenir l'objectif de l'administration algérienne d'améliorer l'enseignement de la langue anglaise en Algérie... Nous espérons, par ailleurs, que les compétences en anglais que vous enseignez finiront par créer des liens nouveaux et plus profonds, entre les peuples américain et algérien alors que nous travaillons ensemble pour renforcer nos relations bilatérales». Elizabeth Moore Aubin a indiqué que, entre autres programmes menés par son ambassade dans ce même segment, «nous travaillons également avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour soutenir les objectifs de l'Algérie de mettre en œuvre l'enseignement en anglais dans les 107 universités algériennes. Nous développons des compétences en anglais grâce à des programmes et des activités dans nos 5 centres culturels et éducatifs américains à Alger, Constantine, Oran, Bechar et Ouargla». Elle a fait savoir, dans le même contexte, que son ambassade a environ 30 programmes qui envoient plus de 200 Algériens par an aux États-Unis grâce à des bourses entièrement payées pour des études et des échanges culturels et scientifiques. Interrogée par «Le Quotidien d'Oran», en marge des travaux de la conférence, à propos du projet du pôle universitaire américain en Algérie, avec comme petite interrogation insérée entre parenthèses : «pourquoi pôle (américain) et non université (américaine)», la diplomate américaine, tout en assurant que ce projet est «en très bonne voie» a précisé en substance que le choix d'aller vers un pôle a été retenu au lieu et à la place d'une université «en raison des différences et des disparités qui existent entre les systèmes de l'Enseignement supérieur des deux pays». «En Algérie, a-t-elle développé, vous avez tous les établissements universitaires qui sont placés sous la tutelle d'un même Département administratif, en l'occurrence le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C'est donc un système tout à fait centralisé. Aux Etats-Unis, c'est complètement différent. Dans notre pays fédéral, le système universitaire est décentralisé et les établissements d'enseignement supérieur sont très autonomes. Vu nombre d'éléments techniques et de contraintes administratives, découlant de cet état de fait, nous nous sommes entendus avec les autorités algériennes pour valider l'option d'un pôle (américain) faute de ne pouvoir réaliser un projet d'université (américaine). Mais en tout état de cause, ceci ne peut en aucun cas constituer un handicap dans l'entraide entre nos deux pays dans le domaine de l'Enseignement supérieur et en particulier le jumelage interuniversitaires», a souligné l'Ambassadrice américaine en Algérie.
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