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Une statue pour le «meilleur ennemi» de la France par El-Houari Dilmi Ce n'est pas pour faire la fine bouch

Publié le 28/05/2023
Une statue pour le «meilleur ennemi» de la France par El-Houari Dilmi Ce n'est pas pour faire la fine bouche, mais claquer la modique somme de six millions d'euros (120 milliards de centimes) pour construire une statue géante à l'effigie de l'Emir Aek sur les cimes du Mont Murdjadjo, a fait réagir certains. On oublie cependant que le père fondateur de l'Etat algérien moderne, mérite tous les égards et une reconnaissance éternelle de la Nation. Et il faut œuvrer à propager la pensée et l‘œuvre gigantesque de celui qui a le plus forcé l'admiration de l'ex-puissance coloniale. Projet somptueux, la statue monumentale de 42 m qui dominera toute la ville d'Oran et sera dotée d'un sabre émettant des rayons laser pour montrer la Qibla aux fidèles. «L'info», donnée par le wali d'Oran, a fait le tour de la Toile suscitant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Pour certains, soixante ans après l'indépendance algérienne, des deux côtés de la Méditerranée, le héros dérange. Des férus de l'histoire contemporaine de l'Algérie s'interrogent sur le projet de la grande fresque cinématographique, dédiée à la vie et l'oeuvre de Abdelkader ibn Muhieddine. Sans cesse remis sur le métier, le projet du giga-film destiné à offrir une vision exemplaire d'Abdelkader, amorcé dès les années 1970, achoppe toujours tant la complexité du personnage, stratège, lettré, humaniste et moderniste, disqualifie les réductions partisanes et divise profondément historiens et entrepreneurs de la mémoire officielle. Mais depuis l'annonce du Président Tebboune de relancer le projet, la scène audiovisuelle et cinématographique algérienne est en ébullition, surtout autour de l'identité du réalisateur et de celui qui va camper le rôle du prestigieux vainqueur de la grande bataille d'El Mactaâ, lancée un certain 28 juin 1835. Le génie militaire du fondateur de l'État algérien moderne dans sa résistance à l'armée d'occupation française, mérite une place bien méritée parmi les plus grands hommes ayant marqué l'histoire de l'humanité entière. Que l'on s'entende bien !
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Une statue pour le «meilleur ennemi» de la France
par El-Houari Dilmi


Ce n'est pas pour faire la fine bouche, mais claquer la modique somme de six millions d'euros (120 milliards de centimes) pour construire une statue géante à l'effigie de l'Emir Aek sur les cimes du Mont Murdjadjo, a fait réagir certains. On oublie cependant que le père fondateur de l'Etat algérien moderne, mérite tous les égards et une reconnaissance éternelle de la Nation. Et il faut œuvrer à propager la pensée et l‘œuvre gigantesque de celui qui a le plus forcé l'admiration de l'ex-puissance coloniale.

Projet somptueux, la statue monumentale de 42 m qui dominera toute la ville d'Oran et sera dotée d'un sabre émettant des rayons laser pour montrer la Qibla aux fidèles. «L'info», donnée par le wali d'Oran, a fait le tour de la Toile suscitant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Pour certains, soixante ans après l'indépendance algérienne, des deux côtés de la Méditerranée, le héros dérange. Des férus de l'histoire contemporaine de l'Algérie s'interrogent sur le projet de la grande fresque cinématographique, dédiée à la vie et l'oeuvre de Abdelkader ibn Muhieddine. Sans cesse remis sur le métier, le projet du giga-film destiné à offrir une vision exemplaire d'Abdelkader, amorcé dès les années 1970, achoppe toujours tant la complexité du personnage, stratège, lettré, humaniste et moderniste, disqualifie les réductions partisanes et divise profondément historiens et entrepreneurs de la mémoire officielle. Mais depuis l'annonce du Président Tebboune de relancer le projet, la scène audiovisuelle et cinématographique algérienne est en ébullition, surtout autour de l'identité du réalisateur et de celui qui va camper le rôle du prestigieux vainqueur de la grande bataille d'El Mactaâ, lancée un certain 28 juin 1835.

Le génie militaire du fondateur de l'État algérien moderne dans sa résistance à l'armée d'occupation française, mérite une place bien méritée parmi les plus grands hommes ayant marqué l'histoire de l'humanité entière. Que l'on s'entende bien !
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