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ROBOTS TUEURS ISRAÉLIENS À GhAZA Des armes inhumaines et immorales Placeholder PUBLIÉ 09-11-2023, 11:00 Les r

Publié le 09/11/2023
ROBOTS TUEURS ISRAÉLIENS À GhAZA Des armes inhumaines et immorales Placeholder PUBLIÉ 09-11-2023, 11:00 Les robots tueurs sont des systèmes d'armes capables de sélectionner et d'attaquer des cibles sans contrôle humain significatif. Ils peuvent prendre la forme de drones, de véhicules terrestres, de navires ou de sous-marins, équipés d'armes à feu, de missiles ou d'explosifs. Ils sont aussi appelés systèmes d'armes létales autonomes (Sala) ou armes entièrement autonomes. Les robots tueurs suscitent de nombreuses controverses et inquiétudes, car ils posent des problèmes éthiques, juridiques, humanitaires et sécuritaires. Certains pays et organisations militent pour leur interdiction, tandis que d'autres les développent et les utilisent. Intelligence artificielle intégrée Face à la résistance des militants palestiniens, qui utilisent des roquettes, des ballons incendiaires et des tunnels souterrains pour attaquer Israël, l'armée israélienne a recours à des moyens de plus en plus sophistiqués et controversés pour les neutraliser. Parmi ces moyens, figurent les robots tueurs, des véhicules terrestres sans pilote (UGV) équipés d'armes à feu et de capteurs, capables de détecter et de cibler des personnes considérées comme hostiles. Selon un rapport du Daily Beast, Israël aurait déployé des robots tueurs appelés Jaguar le long de la frontière avec Ghaza, pour patrouiller et surveiller les activités suspectes. Le Jaguar n'est pas le seul robot tueur israélien. Selon le Jerusalem Post, deux entreprises de défense israéliennes, Roboteam et Elbit Systems, ont lancé le ROOK, un UGV militaire à charges utiles multiples, qui devrait soutenir de manière significative les troupes au sol lors de conflits. Le ROOK est un système connecté, qui possède une autonomie et une intelligence artificielle intégrées, qui lui permettent de fournir une solution complète aux soldats. Israël contre l'interdiction des robots tueurs Israël est favorable au développement et à l'utilisation de ces systèmes d'armes autonomes. Israël est le premier exportateur mondial de drones. Israël aurait également déployé des robots armés de mitrailleuses aux portes de Ghaza et le premier essaim de drones militaires. Israël n'a pas soutenu les appels à l'interdiction des robots tueurs, ni à la création d'un nouveau traité international pour maintenir un contrôle humain sur l'usage de la force. Israël fait partie des pays qui entravent les efforts pour aboutir à un tel traité lors des pourparlers internationaux sous l'égide de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC). La mobilisation internationale veut atténuer les risques présentés par les robots tueurs dans les conflits. Ces risques sont multiples et préoccupants. Voici quelques-uns de ces risques : - Les robots tueurs pourraient violer le droit international humanitaire, qui exige de distinguer entre les combattants et les civils, de proportionner l'usage de la force et de respecter les principes d'humanité et de nécessité militaire. - Les robots tueurs pourraient entraîner une escalade de la violence et une course aux armements, en rendant la guerre plus facile, moins coûteuse et moins risquée pour les parties impliquées. - Les robots tueurs pourraient poser des problèmes de responsabilité et de transparence, en cas de dommages collatéraux ou de dysfonctionnements. Il serait difficile de déterminer qui est coupable ou redevable des actions des machines autonomes. - Les robots tueurs pourraient présenter des biais algorithmiques, qui reflètent les préjugés de la société ou des concepteurs. Ils pourraient ainsi discriminer ou porter préjudice à certaines catégories de personnes, comme les femmes ou les minorités ethniques. - Les robots tueurs pourraient remettre en cause la dignité humaine et le contrôle humain sur l'usage de la force. Ils pourraient déshumaniser les cibles, en les réduisant à des points de données, et éroder le respect de la vie humaine. Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a exprimé à plusieurs reprises son opposition aux robots tueurs, les qualifiant de «politiquement inacceptables et moralement répugnants» et appelant à leur interdiction. Cependant, les négociations au sein de la CCAC n'ont pas abouti à un accord sur un instrument juridiquement contraignant pour encadrer l'utilisation des armes létales autonomes, en raison des divergences entre les États et du manque de volonté politique. B. F.
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ROBOTS TUEURS ISRAÉLIENS À GhAZA
Des armes inhumaines et immorales
Placeholder
PUBLIÉ 09-11-2023, 11:00

Les robots tueurs sont des systèmes d'armes capables de sélectionner et d'attaquer des cibles sans contrôle humain significatif. Ils peuvent prendre la forme de drones, de véhicules terrestres, de navires ou de sous-marins, équipés d'armes à feu, de missiles ou d'explosifs. Ils sont aussi appelés systèmes d'armes létales autonomes (Sala) ou armes entièrement autonomes.

Les robots tueurs suscitent de nombreuses controverses et inquiétudes, car ils posent des problèmes éthiques, juridiques, humanitaires et sécuritaires. Certains pays et organisations militent pour leur interdiction, tandis que d'autres les développent et les utilisent.

Intelligence artificielle intégrée
Face à la résistance des militants palestiniens, qui utilisent des roquettes, des ballons incendiaires et des tunnels souterrains pour attaquer Israël, l'armée israélienne a recours à des moyens de plus en plus sophistiqués et controversés pour les neutraliser. Parmi ces moyens, figurent les robots tueurs, des véhicules terrestres sans pilote (UGV) équipés d'armes à feu et de capteurs, capables de détecter et de cibler des personnes considérées comme hostiles.
Selon un rapport du Daily Beast, Israël aurait déployé des robots tueurs appelés Jaguar le long de la frontière avec Ghaza, pour patrouiller et surveiller les activités suspectes. Le Jaguar n'est pas le seul robot tueur israélien. Selon le Jerusalem Post, deux entreprises de défense israéliennes, Roboteam et Elbit Systems, ont lancé le ROOK, un UGV militaire à charges utiles multiples, qui devrait soutenir de manière significative les troupes au sol lors de conflits. Le ROOK est un système connecté, qui possède une autonomie et une intelligence artificielle intégrées, qui lui permettent de fournir une solution complète aux soldats.

Israël contre l'interdiction des robots tueurs
Israël est favorable au développement et à l'utilisation de ces systèmes d'armes autonomes. Israël est le premier exportateur mondial de drones. Israël aurait également déployé des robots armés de mitrailleuses aux portes de Ghaza et le premier essaim de drones militaires.
Israël n'a pas soutenu les appels à l'interdiction des robots tueurs, ni à la création d'un nouveau traité international pour maintenir un contrôle humain sur l'usage de la force. Israël fait partie des pays qui entravent les efforts pour aboutir à un tel traité lors des pourparlers internationaux sous l'égide de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC).
La mobilisation internationale veut atténuer les risques présentés par les robots tueurs dans les conflits. Ces risques sont multiples et préoccupants. Voici quelques-uns de ces risques :
- Les robots tueurs pourraient violer le droit international humanitaire, qui exige de distinguer entre les combattants et les civils, de proportionner l'usage de la force et de respecter les principes d'humanité et de nécessité militaire.
- Les robots tueurs pourraient entraîner une escalade de la violence et une course aux armements, en rendant la guerre plus facile, moins coûteuse et moins risquée pour les parties impliquées.
- Les robots tueurs pourraient poser des problèmes de responsabilité et de transparence, en cas de dommages collatéraux ou de dysfonctionnements. Il serait difficile de déterminer qui est coupable ou redevable des actions des machines autonomes.
- Les robots tueurs pourraient présenter des biais algorithmiques, qui reflètent les préjugés de la société ou des concepteurs. Ils pourraient ainsi discriminer ou porter préjudice à certaines catégories de personnes, comme les femmes ou les minorités ethniques.
- Les robots tueurs pourraient remettre en cause la dignité humaine et le contrôle humain sur l'usage de la force. Ils pourraient déshumaniser les cibles, en les réduisant à des points de données, et éroder le respect de la vie humaine.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a exprimé à plusieurs reprises son opposition aux robots tueurs, les qualifiant de «politiquement inacceptables et moralement répugnants» et appelant à leur interdiction. Cependant, les négociations au sein de la CCAC n'ont pas abouti à un accord sur un instrument juridiquement contraignant pour encadrer l'utilisation des armes létales autonomes, en raison des divergences entre les États et du manque de volonté politique.
B. F.
Terminator/Predator ... ça y est ...on y est?.
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