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Développement économique Comment impliquer les associations Il faut amener la société civile, à travers l’un

Publié le 12/02/2024
Développement économique Comment impliquer les associations Il faut amener la société civile, à travers l’un de ses principaux vecteurs, à s’intégrer dans le processus de participation de la gestion locale durable. La société civile ne doit pas rester en marge de cette dynamiqueLa société civile ne doit pas rester en marge de cette dynamique La loi organique sur les associations est de nouveau remise au goût du jour, à la faveur des débats suscités par le cycle de consultations «dialogue, citoyenneté et développement local» initié par l'Observatoire de la société civile (Onsc). Il faut dire que la réflexion autour du rôle imputé aux associations, n'a pas encore débouché sur une mouture ou une formule consensuelle finale, à même de refléter les aspirations des différentes sensibilités politiques, sociales, culturelles et autres, présentes au sein de la société algérienne. Comment amener la société civile, à travers l'un de ses principaux vecteurs, à s'intégrer dans le processus de participation de la gestion locale durable? Y a-t-il une formule à joindre ou à suivre afin d'y parvenir? Quel schéma appliquer pour amener la société à se renforcer, via le tissu associatif? Des interrogations qui renseignent sur la réflexion ambiante, au sujet de l'implication et de la mobilisation des associations, dans tous les processus de développement économique, au plan local. Le cycle de consultations engagé par l'observatoire risque de déboucher sur une mouture nouvelle, à même de refléter les aspirations déjà formulées dans l'espace publique national. En attendant, il est important de souligner que le rôle des associations au sein de la société civile, est plus que jamais à l'ordre du jour. Eu égard aux transformations socio-économiques majeures en cours, la contribution des associations dans le développement économique et local durable, constitue un enjeu de taille pour les différents intervenants. Vecteur important au sein de la société civile, l'association a toujours été au centre de clivages doctrinaux, politiciens et idéologiques acerbes. D'un autre côté, au cours de la période de la décennie noire, le tissu associatif a subi des transformations majeures, qui ont affecté sérieusement sa crédibilité et son impact au sein de la société. Par ailleurs, beaucoup d'associations se sont éclipsées du décor au profit d'associations opportunistes et rentières, jetant l'opprobre sur le reste du tissu associatif. Aujourd'hui, la responsabilité de l'Observatoire de la société civile est grande et déterminante. Au vu de la feuille de route assignée à l'Onsc et l'intérêt accordé par le premier magistrat à ce dossier précis, l'on est en droit d'espérer une issue favorable à une action associative qualitative et prometteuse. Aussi, développer une approche inclusive et rassembleuse devrait constituer le souci premier de l'observatoire, afin d'aboutir à un consensus salvateur. Du coup, l'approche devrait s'intéresser à impliquer l'ensemble des associations qui sont à même d'apporter un plus, dans le processus de renforcement des compétences et des capacités de travail et d'action au sein de la société. Mais comment intégrer ces associations actives et prolifiques, qui avaient réussi à développer un certain potentiel de compétences et tisser des relations et des liens, à l'échelle continentale et internationale, notamment en Europe? Des expériences menées dans le cadre de programmes de coopération avec l'Union européenne, la fondation allemande Frédérich ou encore dans le cadre de la coopération bilatérale avec des pays, comme la Belgique, la France, l'Espagne ou des organismes mondiaux comme la Banque mondiale, etc. ont permis l'amorce et l'émergence de talents, de mécanismes favorisant la bonne gouvernance, la démocratie participative et communautaire, etc. Un travail à valoriser et à pérenniser, en faveur d'une action efficiente et renouvelée. L'engagement citoyen ne peut advenir sans l'implication de ces pans entiers de la société. En sa qualité d'institution nationale, l'Onsc devrait-il moins politiser la chose pour amorcer cette transition en douceur. Car au final, c'est l'objectif qui compte et non les génériques usités. Aujourd'hui, plusieurs aspects de la loi en vigueur, restent au centre de discordes persistantes, faisant le lit des critiques et des incursions de tous genres. Noureddine Benbraham, président de l'Onsc, ne disait-il pas que «la future loi doit être le berceau qui regroupe tout le monde sans exception»? L‘autre aspect qui mérite l'attention des experts et des concernés est, sans doute, celui relatif à la nature des associations et les modes de financement, qui doivent être souples et simplifiés. Dans le monde, des pans entiers d'associations lucratives, sont créatrices de valeurs ajoutées employant des milliers de salariés et prodiguant des services haut de gamme à la société et à leurs pays respectifs. Aujourd'hui, elles sont plus de 136 000 associations recensées sur le territoire national, activant sous différentes appellations et vocations. Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR 00:00 | 12-02-2024 Share
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Développement économique

Comment impliquer les associations
Il faut amener la société civile, à travers l’un de ses principaux vecteurs, à s’intégrer dans le processus de participation de la gestion locale durable.

La société civile ne doit pas rester en marge de cette dynamiqueLa société civile ne doit pas rester en marge de cette dynamique
La loi organique sur les associations est de nouveau remise au goût du jour, à la faveur des débats suscités par le cycle de consultations «dialogue, citoyenneté et développement local» initié par l'Observatoire de la société civile (Onsc). Il faut dire que la réflexion autour du rôle imputé aux associations, n'a pas encore débouché sur une mouture ou une formule consensuelle finale, à même de refléter les aspirations des différentes sensibilités politiques, sociales, culturelles et autres, présentes au sein de la société algérienne. Comment amener la société civile, à travers l'un de ses principaux vecteurs, à s'intégrer dans le processus de participation de la gestion locale durable? Y a-t-il une formule à joindre ou à suivre afin d'y parvenir? Quel schéma appliquer pour amener la société à se renforcer, via le tissu associatif?
Des interrogations qui renseignent sur la réflexion ambiante, au sujet de l'implication et de la mobilisation des associations, dans tous les processus de développement économique, au plan local. Le cycle de consultations engagé par l'observatoire risque de déboucher sur une mouture nouvelle, à même de refléter les aspirations déjà formulées dans l'espace publique national. En attendant, il est important de souligner que le rôle des associations au sein de la société civile, est plus que jamais à l'ordre du jour. Eu égard aux transformations socio-économiques majeures en cours, la contribution des associations dans le développement économique et local durable, constitue un enjeu de taille pour les différents intervenants. Vecteur important au sein de la société civile, l'association a toujours été au centre de clivages doctrinaux, politiciens et idéologiques acerbes. D'un autre côté, au cours de la période de la décennie noire, le tissu associatif a subi des transformations majeures, qui ont affecté sérieusement sa crédibilité et son impact au sein de la société. Par ailleurs, beaucoup d'associations se sont éclipsées du décor au profit d'associations opportunistes et rentières, jetant l'opprobre sur le reste du tissu associatif. Aujourd'hui, la responsabilité de l'Observatoire de la société civile est grande et déterminante. Au vu de la feuille de route assignée à l'Onsc et l'intérêt accordé par le premier magistrat à ce dossier précis, l'on est en droit d'espérer une issue favorable à une action associative qualitative et prometteuse. Aussi, développer une approche inclusive et rassembleuse devrait constituer le souci premier de l'observatoire, afin d'aboutir à un consensus salvateur. Du coup, l'approche devrait s'intéresser à impliquer l'ensemble des associations qui sont à même d'apporter un plus, dans le processus de renforcement des compétences et des capacités de travail et d'action au sein de la société. Mais comment intégrer ces associations actives et prolifiques, qui avaient réussi à développer un certain potentiel de compétences et tisser des relations et des liens, à l'échelle continentale et internationale, notamment en Europe? Des expériences menées dans le cadre de programmes de coopération avec l'Union européenne, la fondation allemande Frédérich ou encore dans le cadre de la coopération bilatérale avec des pays, comme la Belgique, la France, l'Espagne ou des organismes mondiaux comme la Banque mondiale, etc. ont permis l'amorce et l'émergence de talents, de mécanismes favorisant la bonne gouvernance, la démocratie participative et communautaire, etc. Un travail à valoriser et à pérenniser, en faveur d'une action efficiente et renouvelée.
L'engagement citoyen ne peut advenir sans l'implication de ces pans entiers de la société. En sa qualité d'institution nationale, l'Onsc devrait-il moins politiser la chose pour amorcer cette transition en douceur. Car au final, c'est l'objectif qui compte et non les génériques usités. Aujourd'hui, plusieurs aspects de la loi en vigueur, restent au centre de discordes persistantes, faisant le lit des critiques et des incursions de tous genres. Noureddine Benbraham, président de l'Onsc, ne disait-il pas que «la future loi doit être le berceau qui regroupe tout le monde sans exception»?
L‘autre aspect qui mérite l'attention des experts et des concernés est, sans doute, celui relatif à la nature des associations et les modes de financement, qui doivent être souples et simplifiés. Dans le monde, des pans entiers d'associations lucratives, sont créatrices de valeurs ajoutées employant des milliers de salariés et prodiguant des services haut de gamme à la société et à leurs pays respectifs. Aujourd'hui, elles sont plus de 136 000 associations recensées sur le territoire national, activant sous différentes appellations et vocations.

Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR
00:00 | 12-02-2024
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Sa bouge !.
ON va dans le bon chemin!.
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