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Annaba. L’intérêt général relégué au dernier rang

Publié le 29/10/2008
L'intérêt général relégué au dernier rang
Mouvement associatif-Les associations, qui devraient, en principe, constituer le socle de la société civile, ne parviennent pas à prendre en charge les préoccupations des gens qu’ils représentent. La plupart d’entre elles ne se manifestent que très rarement sur la scène locale.

Il existerait plus de 800 associations qui, si elles venaient à jouer pleinement leur rôle, pourraient contribuer à éclairer et à sensibiliser les décideurs et autres élus sur les problèmes relatifs à la gestion quotidienne de la cité. L’assainissement du fichier des associations, qui a été opéré ces dernières années par l’administration n’a rien apporté de nouveau. Il n’aura pas permis l’émergence d’un mouvement associatif crédible, efficace et apte à défendre l’intérêt général.

Il est navrant de constater que ces associations, qui devraient être des espaces d’expression et de concertation, se distinguent plutôt par un manque de communication, non seulement avec leurs adhérents mais aussi avec l’administration. Un mouvement associatif fort permettrait à la ville de Annaba et à sa périphérie de renouer avec le bien-être, la quiétude et la sécurité, grâce à un travail de sensibilisation et d’information en direction des citoyens et de l’administration autour de la gestion de la cité.

Quelques associations ont tenté de faire quelque chose, mais leur volonté est restée au stade du constat. C’est le cas de l’association Bled El Aneb, qui a eu le courage de dénoncer la dégradation du cadre de vie et la prolifération du marché informel. Cependant, depuis la réunion, tenue au siège de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse, Bled El Aneb n’a pas relancé son projet de création de marchés et de la restructuration d’autres.

L’union des associations de la wilaya de Annaba, représentée par Ismail Dorbani, est une autre association très active, mais ne pouvant, à elle seule, « faire le printemps ». Il faut souligner, par ailleurs, que les représentants du mouvement associatif ont été les premiers à être reçus par le wali, bien avant les opérateurs économiques. Depuis, le paysage de la ville n’a pas changé d’un iota, bien au contraire, il s’est nettement détérioré au grand dam de ses habitants.

El Watan > 29/10/08 > Tewfiq G.
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