Annaba centre s’est transformé, ces dernières semaines, en grand chantier.
Le coup de fouet donné concomitamment aux différents projets de réfection et de revêtement des routes et autres grands projets de renforcement de son infrastructure de base est d’autant plus fort que l’accès à certains quartiers n’est plus du tout aisé. L’impact attendu de ces projets est, au-delà de la redynamisation du marché du travail, de donner à la ville une nouvelle viabilité.
Cela est d’autant plus vrai que la ville étouffe en l’absence de plan de circulation à même de lui restituer son âme. Il faut rappeler qu’au titre du programme quinquennal des investissements publics 2010/2014, la wilaya a été dotée de 229 milliards de dinars dont 26,512 au profit des Travaux publics. Cette enveloppe conséquente, il faut le souligner, est destinée, entre autres, à la modernisation de quelque 105 km CC et CW confondus, la réalisation de 37 km en double voie ainsi que d’un tunnel pour désengorger le carrefour du Pont-Blanc.
Ceci, parallèlement à la modernisation de l’entrée ouest de Annaba et celle du littoral. Ces projets qui généreront bien d’autres ouvrages d’art, des extensions de voies et autres trémies permettront à la ville de se débarrasser de ses nombreux «points noirs» qui entravent la fluidité de la circulation, mais aussi de renforcer le réseau existant, non négligeable, qui confère à la wilaya une position stratégique.
Ils viennent à point nommé pour conforter Annaba dans son ambition de recouvrer son statut de grande métropole de l’Est. Parmi ces projets, celui dit du nouveau Pont Y, appelé à remplacer l’actuel devenu obsolète et théâtre d’accidents graves de la circulation, mais aussi duquel est escompté en parallèle à tout le réseau une dynamique dans le développement local et régional. Ce projet pris en charge par plusieurs entreprises étrangères spécialisées dans la construction des viaducs, nécessite une enveloppe de plus 7 milliards de dinars et sera théoriquement livré au bout de 20 mois de travaux.
Les Commentaires
À première vue, nous qui habitons en dehors de ce pays, nous restons admiratifs devant cet exploit technique d'un pays renfermé sur lui-même qui parvient à s'équiper d'un tel édifice de prestige. Sauf que cet édifice a pris malheureusement plus de 23 ans à le construire.
C'est bien beau les projets chez nous, mais une fois qu'ils sont arrêtés et les capitaux débloqués, il faut les entamer et les achever dans les délais prévus. Si non il nous faudrait les siècles pour ériger un village et des millénaires pour l'agrandir un peu plus.
Affluence des grands jours à chaque démarrage de campagne...Badis.B.
Malouf en direct avec cheikh El hadj Alawa "SAHA LIKOUM RABI YACHEKOUM",c'est bon pour le moral.
USMAn: Boudiaf qui se trouvait en France afin de négocier un accord avec "Zerma" pour lui demander de revenir...Lors de ce rendez-vous le président ne veut plus de "Béchar" et aurrait demander au technicien suisse de regagner cette fois-çi seul la ville d'Annaba, sans son fidèle adjoint accusé d'être la principale cause de son limogeage...Feuilleton intéressant à suivre...
Y a d'la rumba en l'air...J'te suis pas dans cett'galèr...
Il est fort le président(3atah dbaza ou dalou khoubza)...plié de rire.