La dépouille du jeune Yassine Aibeche, français d’origine algérienne, natif de la cité sensible Félix-Pyat (Marseille), tué, mercredi dernier, par un policier qui n’était pas en service, a été rapatriée hier à Annaba, a-t-on constaté sur place. il doit être inhumée au cimetière de la cité Sidi-Salem, après la prière d’El Asr, selon les membres de sa famille, rencontrés dans le hall de l’aéroport international “Rabah Bitat” d’Annaba. La dépouille de la victime, a été transférée sur le vol Marseille-Annaba, de 13h30mn, en compagnie des proches parents. Par ailleurs, l’auteur, a été placé en garde à vue juste après l’annonce du décès du jeune Yassine, âgé de 19 ans, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Marseille. Le policier en question, 39 ans, a été interpellé «en état alcoolisé», selon la presse française. L’auteur se trouvait dans une épicerie lorsque, dans des circonstances encore indéterminées, une altercation a éclaté entre lui et un groupe de jeunes, dont certains seraient fumeurs de cannabis. D’après la même source, se référant à l’enquête diligentée pour la circonstance, le policier alors sorti son arme de service, blessant l’un d’entre eux. Evacué immédiatement à l’hôpital par un de ses amis présent sur les lieux, le jeune homme, atteint à l’artère fémorale, est mort quelques heures plus tard. En état d’ivresse, le policier ne s’est nullement inquiété de l’état du blessé serait rentré à son domicile avec les bières qu’il était venu acheter. Alertés par un coup de téléphone de l’hôpital et un autre leur annonçant l’incident, les policiers se sont rendus à l’épicerie. Ils ont rapidement réussi identifier le policier impliqué. Aux environs de 2h40, le commissaire de permanence a interpellé le policier à son domicile. Ce dernier n’a présenté aucune résistance. Toujours selon les mêmes sources, le policier aurait été déjà condamné dans les années 90 pour port illégal d’arme. Au cours d’une conférence de presse, le directeur de la sécurité départementale de la Sécurité publique (DDSP), Pierre-Marie Bourniquel, a déclaré « que le policier avait le droit d’avoir son arme chez lui, mais il n’était pas censé l’avoir au moment des faits puisqu’il n’était pas en service ».
L'EST - 18/02/2013 - B. Salah-Eddine
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