Pour non respect du code de travail et licenciement abusif de pas moins de 160 ouvriers au courant de ces trois derniers mois, les employés de l’entreprise espagnole spécialisée dans la réalisation des travaux publics (LIC), ont paralysé hier le chantier destiné à la construction d’un nouveau pont en remplacement de celui appelé communément « pont Y ». Dans un geste de solidarité, l’ensemble des employés toujours, en poste ont rejoint leurs collègues de travail licencies par la direction de l’entreprise accusée de « surexploitation » du personnel. Le syndicat des employés qui a fait appel à ce mouvement de grève dénonce farouchement ces violations du code de travail « Les droits des employés sont bafoués par l’entreprise étrangère qui refuse toujours d’accorder les avantages aux employés comme stipulé dans la convention collective ». Un ouvrier algérien a été agressé par un responsable espagnol il y a quelques jours. La victime qui a déposé plainte auprès du commissariat de Seybouse, s’en était sortie avec 14 jours d’incapacité de travail. Le motif de cette agression, des propos injurieux proférés par l’Espagnol à l’encontre des employés algériens. Chose que la victime a refusé, donnant lieu à une altercation qui faillit virer au drame. Selon les mêmes sources, cette entreprise qui avait auparavant réalisé des projets à Chlef, aurait fait la même chose sans qu’elle ne soit inquiétée par les responsables locaux de cette ville. Notons que les employés comptent poursuivre leur mouvement si la direction refuse de répondre à la plate-forme de revendications des employés, notamment celle de la réintégration des ouvriers licenciés abusivement.
L'EST - 01/07/2013 - Boufessioua Sofiane
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