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Annaba: 42 J9 ET 4 MINIBUS LA SILLONNENT CHAQUE JOUR - La route de Séraïdi de plus en plus dangereuse

Publié le 29/01/2014
L’ajout il y a 3 mois par la direction des Transports de 4 minibus au parc important de G9, sans parler des taxis, « accroît considérablement le problème de sécurité sur la route sinueuse de Séraïdi, du fait de la concurrence de plus en plus féroce, poussant les conducteurs à des excès de vitesse qui mettent en danger la vie les usagers »,  nous a déclaré hier un syndicaliste de ce secteur. Un fait partagé par l’unanimité des voyageurs travaillant ou habitant le village montagnard. « Les conducteurs roulent  à tombeau ouvert, et tous retiennent leur souffle le long du parcours, jusqu’à l’arrivée à Annaba. Si la montée présente beaucoup de risques de collision du fait de l’exigüité de la route, à la descente, il suffirait d’un coup de volant maladroit ou d’un incident technique pour que le véhicule tombe dans le vide.» Pour certains usagers, seule la mise en place de radars pourrait freiner ce phénomène, qui met en danger leur vie et celle de leurs  enfants. Ces déclarations ont eu lieu il y a quelques jours, quand un G9 a dérapé dans un virage sur cette route du fait notamment de la chaussée glissante. Un incident qui aurait pu avoir de graves conséquences, si le véhicule n’avait pas arrêté miraculeusement sa course. Pour les conducteurs, il faut aller très vite aussi bien à la montée qu’à la descente, afin de garder sa place  dans les stations, et pouvoir effectuer le plus de rotations possibles » au détriment des règles de sécurité les plus élémentaires. Pour les transporteurs qui voient d’un mauvais œil (concurrence oblige) cet ajout de minibus à leur ligne, l’excès de vitesse devient, d’après eux, « une réponse légitime » à ce qu’ils considèrent comme une « atteinte à leur gagne- pain », sans aucune pensée à la responsabilité endossée en prenant ainsi  le volant avec des passagers à bord, dont ils mettent la vie en danger. Il faut ajouter qu’augmenter le nombre de véhicules de transport sur cet axe « ne résout pas le problème des longues files d’attente à ces deux stations, du fait qu’aucun véhicule ne bouge s’il n’a pas fait le plein, ce qui fait que dans l’une ou l’autre station, aussi bien à Séraïdi  qu’en ville, il faut  s’armer de beaucoup de patience, durant les heures « creuses » de la journée. Les accidents ne sont pas rares sur cet axe, et l’incident enregistré dernièrement sonne comme un avertissement à une situation très mal vécue par les passagers de ces véhicules qui font  souvent leur prière avant de monter à bord. Attend-on une catastrophe pour trouver des solutions ?

 lestrepublicain - 29 janvier 2014 - F H
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