Les façades de la plupart des immeubles et des bâtiments implantés dans les zones urbaines de la wilaya de Annaba offrent une image hideuse, rendant le cadre de vie, déjà insalubre et sale, repoussant. Censées représenter la vitrine des villes et villages, ces façades des immeubles et des bâtiments n’ont pas bénéficié d’un entretien et d’une maintenance pendant de longues années. Que dire alors des parties communes de ces immeubles et bâtiments ? Celles-ci ont atteint, sans exagération aucune, un niveau de dégradation très avancée. Il suffit de visiter des vides entre les immeubles de l’ancien tissu urbain colonial pour se rendre compte de la saleté qui caractérise les lieux avec l’accumulation des eaux noirâtres et d’objets hétéroclites qui favorisent la reproduction des rats, des souris et des moustiques. Les cages d’escaliers, les armoires et autres espaces qui relèvent des parties communes des immeubles et des bâtiments sont livrés aux aléas du temps et aux méfaits de l’homme dans l’indifférence des habitants ou des copropriétaires. Hormis une dizaine d’associations de cités et de quartiers qui se sont distinguées en prenant des incitatives dans le but d’améliorer le look de leurs immeubles et des bâtiments. Les autres, elles sont nombreuses et n’ont rien fait pour améliorer les conditions de vie communautaire sans compter seulement sur l’Office de promotion et de gestion de immobilière. Ce dernier qui a du mal à recouvrer des créances s’élevant à plus de 150 milliards de centimes, n’est pas en mesure de prendre en charge certaines opérations concernant la réparation de l’étanchéité, l’entretien et l’assainissement des caves d’immeubles. La méconnaissance du règlement régissant les parties communes des immeubles et des bâtiments, n’est-elle pas également une des causes essentielles du manque de civisme et de la fuite des responsabilités incombant aux locataires et propriétaires des immeubles et des bâtiments ?
lestrepublicain.com - 05 mars 2014 - Hocine Akli
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