On savait déjà que le tarif fixé à cent dinars la course était souvent augmenté malgré la réglementation, et il faut pratiquement à chaque fois, une véritable prise de bec avec ces "professionnels" pour la leur faire respecter. Aujourd'hui, les taximen toute honte bue, ne font plus que le minimum, en ce qui concerne les distances à couvrir, sous le pretexte de la "circulation". Si vous allez d'un quartier vers le centre ville ou le contraire, ces messieurs vous déposeront à plusieurs dizaines de mètres de votre but, pour pouvoir faire demi tour rapidement, mais encaisseront, bien sûr, la somme dans sa totalité. D''ailleurs, ils vous préviendront dès le départ. Et tant pis pour les personnes agées, les malades, les gens pressés, les femmes enceintes, etc… il feront le reste de la distance à pied. Bien sûr, on peut refuser. Mais il faut avoir la chance de trouver un autre taxi qui accepte de vous prendre vers votre destination, car souvent, le chauffeur détourne la tête, avant de démarrer en trombe. Le citoyen reste pieds et poings liés devant ces pratiques mafieuses. Autre "bonne" nouvelle dans ce domaine, on assiste désormais à des courses multiples, du deux, voire trois en un. Autrefois, de façon exceptionnelle, le taximan prenait la peine de vous demander l'autorisation de prendre à bord une autre personne, mais aujourd'hui, comme tout va à vau- l'eau, il s'arrête et demande la destination du client éventuel, calculant s'il se trouve sur son chemin; si oui, il le fait monter près de vous, en attendant de trouver un troisième client. Faut- il parler de l'ambiance à bord, des différentes musiques tonitruantes, et même le saint Coran distillés pendant toute la course, comme un bruit de fond? Voilà où l'on en est, avec un service public en principe contrôlé par des fonctionnaires grassement payés, qui bénéficient de primes de rendement basées sur la qualité de leur travail. Mais qui s'en soucie ?
lestrepublicain.com - 09 mars 2014 - Farida H.
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