Dans une conférence de presse animée hier au siège de l’Ugcaa, M. Oki Mohamed Salah, vice-président de la commission nationale des marchés de gros de fruits et légumes d’Algérie, a tenu à apporter à l’intention des consommateurs, des précisions en ce qui concerne les prix de vente des fruits et légumes, à la veille du mois de Ramadhan. Il devait préciser à cette occasion que la hausse vertigineuse des prix de ces denrées de première nécessité qui intervient à chaque mois de Ramadhan, est surtout due à la pression faite par le marché parallèle, et la seule parade à ce phénomène dont la première victime est le consommateur, consiste, pour les producteurs, à réunir les produits uniquement dans les marchés.D’autre part, devait-il ajouter, on s’attend, comme chaque année à cette occasion, étant donné la forte demande à ce que les prix augmentent, mais c’est un phénomène qui se situe dans la fourchette de trois jours avant le mois de jeûne, et les dix premiers jours. « Après, comme on l’a observé régulièrement, les prix connaissent une baisse et la situation se stabilise. La raison, la ruée des consommateurs sur les produits, alors que les prix suivent la logique de l’offre et de la demande. Pour démarquer la responsabilité des mandataires du marché de gros en ce qui concerne la situation actuelle des prix, M. Oki devait communiquer à titre d’information, le cours du souk hier. Prix (de gros) de la tomate : 60 dinars. Choux fleurs : 70 dinars. Poivrons : 80 DA. Piment :65 DA. Salade :55 DA. Pomme de terre : 40 DA. Carottes : 30 DA. Oignons : 20 DA. Concombre : 30 DA. Haricots verts : 80 DA. Pastèques : 50 DA. Melons : 80 DA. Fraises : 100 DA. …Pour M. Oki, la situation reste stationnaire au niveau de notre wilaya en ce qui concerne la production locale. Ce n’est qu’après le mois de juin que les premières récoltes maraichères seront disponibles. En attendant, la majorité des produits sont ramenés de l’Oranie principalement. Cette année, la production de la pomme de terre, l’aliment de base des ménages, n’est pas aussi abondante que celle de l’année dernière, où le kilo était cédé à 10 dinars au marché de gros. Ce produit est ramené aujourd’hui depuis des régions éloignées comme Aïn Defla, Mascara, la Grande Kabylie, le Sahara. Abordant l’activité des détaillants, cet élu devait inciter ces derniers à « suivre le processus de l’offre et de la demande » afin d’échapper à la pression faite par le marché informel. D’un autre côté, il appartient au consommateur au cours de ce mois de Ramadhan, de ne plus acheter en grande quantité les fruits et légumes, afin de laisser le marché s’équilibrer, et partant, d’empêcher les prix d’augmenter. Pour conclure, M. Oki devait inciter les associations caritatives, à se rapprocher des mandataires du marché de gros durant ce mois sacré, afin de bénéficier des donations au profit des plus démunis parmi la population.
lestrepublicain - 16 Juin 2014 - Farida H.
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