Jamais, même durant la période coloniale, les cimetières de la commune de Annaba n’auront atteint ce niveau de dégradation comme celui constaté ces dernières années. A l’exception de Zaghouane qui, selon Albert Camus, donne envie de mourir, pas un seul de ces lieux où nos morts sont enterrés n’est pris en charge en matière d’entretien. Apparemment intéressés uniquement par la préparation des tombes moyennant rétribution, les préposés de la commune ou ceux qui donnent l’impression de l’être, ne se préoccupent nullement de ces tombes ouvertes, des mauvaises herbes et de la fréquentation des lieux par les toxicomanes. Pire, ceux qui...
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