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"Double peine"

Publié le 27/03/2020
"L'E R"26 Mars 2020 "Double peine"Une grosse peur-panique s’est emparé du pays depuis une dizaine de jours à cause du terrible Coronavirus et ses nombreuses implications sanitaires, sociales et économiques. Les Algériens craignent légitimement que la pandémie ne se répande massivement alors même que leur pays ne dispose pas de moyens pour y faire face. Le COVID-19 a en effet montré le vrai visage (hideux) de nos hôpitaux qui manque pratiquement de tout et où les conditions d’hygiène laissent trop à désirer. C’est le triste bilan des vingt ans de règne de Bouteflika qui est décliné dans toute sa laideur et sa cruauté. Les Algériens se rendent compte qu’ils ont été bernés, vingt ans durant, par un système prédateur qui a siphonné toutes les richesses du pays pour les redistribuer à des copains et des coquins. Mille milliards de dollars sont partis en fumée. L’Algérie ne dispose même pas de masques de protection en quantité suffisante pour prémunir les citoyens contre le redoutable COVID-19.On en est désormais à attendre qu’un milliardaire chinois veuille bien envoyer la cargaison de ces morceaux de tissus qu’il aurait promis… C’est toute l’ironie du sort d’un pays saigné à blanc par une bande de prédateurs qui avait tissé une véritable toile d’araignée en arrosant des hommes politiques, des hauts responsables, des sportifs, des hommes d’affaires et de petits barons locaux. Les peines prononcées hier par la Cour d’Alger contre les deux ex- Premier ministres, Ouyahia et Sellal ainsi que certains de leurs ministres et des hommes d’affaires, renseignent suffisamment sur le mal fait à cette Algérie et son malheureux peuple contraints de se confiner à la maison pour échapper au virus, de peur de se retrouver dans les mouroirs que sont les hôpitaux. Et pendant que l’on suit avec une grande angoisse l’évolution de cette redoutable épidémie, la justice continue de «faucher» des activistes du Hirak en envoyant en taule certains, et en prolongeant les séjours pour d’autres. La logique et le simple bon sens auraient voulu qu’en pareilles circonstances, l’Etat sonne l’alerte pour la solidarité nationale afin que les Algériens fassent cause commune contre le COVID-19.Le Hirak populaire qui a appelé à la suspension des marches a de ce point de vue-là, fait œuvre utile. Il a donné l’exemple de son attachement à l’unité du pays dans ces moments critiques dans la vie de la nation. Or, en face, le pouvoir ne semble pas l’entendre de cette oreille. En maintenant à plein régime le rouleau compresseur de la Justice contre les figures connues du Hirak, il envoie un très mauvais signal au peuple qui supporte difficilement le «semi- confinement» à Alger et dans les grandes villes. Quel message veut-on lancer quand on allège les peines des ministres de Bouteflika et qu’on alourdit celles des animateurs du Hirak à l’instar de Karim Tabbou, Samir Benlarbi ou encore du journaliste Khaled Drareni ? Allah Yestor.." Imane B
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"Double peine"

Une grosse peur-panique s’est emparé du pays depuis une dizaine de jours à cause du terrible Coronavirus et ses nombreuses implications sanitaires, sociales et économiques.

Les Algériens craignent légitimement que la pandémie ne se répande massivement alors même que leur pays ne dispose pas de moyens pour y faire face.

Le COVID-19 a en effet montré le vrai visage (hideux) de nos hôpitaux qui manque pratiquement de tout et où les conditions d’hygiène laissent trop à désirer.

C’est le triste bilan des vingt ans de règne de Bouteflika qui est décliné dans toute sa laideur et sa cruauté.

Les Algériens se rendent compte qu’ils ont été bernés, vingt ans durant, par un système prédateur qui a siphonné toutes les richesses du pays pour les redistribuer à des copains et des coquins.

Mille milliards de dollars sont partis en fumée.

L’Algérie ne dispose même pas de masques de protection en quantité suffisante pour prémunir les citoyens contre le redoutable COVID-19.

On en est désormais à attendre qu’un milliardaire chinois veuille bien envoyer la cargaison de ces morceaux de tissus qu’il aurait promis…

C’est toute l’ironie du sort d’un pays saigné à blanc par une bande de prédateurs qui avait tissé une véritable toile d’araignée en arrosant des hommes politiques, des hauts responsables, des sportifs, des hommes d’affaires et de petits barons locaux.

Les peines prononcées hier par la Cour d’Alger contre les deux ex- Premier ministres, Ouyahia et Sellal ainsi que certains de leurs ministres et des hommes d’affaires, renseignent suffisamment sur le mal fait à cette Algérie et son malheureux peuple contraints de se confiner à la maison pour échapper au virus, de peur de se retrouver dans les mouroirs que sont les hôpitaux.

Et pendant que l’on suit avec une grande angoisse l’évolution de cette redoutable épidémie, la justice continue de «faucher» des activistes du Hirak en envoyant en taule certains, et en prolongeant les séjours pour d’autres.

La logique et le simple bon sens auraient voulu qu’en pareilles circonstances, l’Etat sonne l’alerte pour la solidarité nationale afin que les Algériens fassent cause commune contre le COVID-19.Le Hirak populaire qui a appelé à la suspension des marches a de ce point de vue-là, fait œuvre utile.

Il a donné l’exemple de son attachement à l’unité du pays dans ces moments critiques dans la vie de la nation.

Or, en face, le pouvoir ne semble pas l’entendre de cette oreille.

En maintenant à plein régime le rouleau compresseur de la Justice contre les figures connues du Hirak, il envoie un très mauvais signal au peuple qui supporte difficilement le «semi- confinement» à Alger et dans les grandes villes.

Quel message veut-on lancer quand on allège les peines des ministres de Bouteflika et qu’on alourdit celles des animateurs du Hirak à l’instar de Karim Tabbou, Samir Benlarbi ou encore du journaliste Khaled Drareni ? Allah Yestor..

Imane B

"Une malédiction d'Allah soubhanou"

L'image du pays à cause de ceux qui nous ont gouverné!, maintenant ils faudrait quelques décennies pour tout réorganisait!...la triste réalité, il faut dire les choses malheureusement telles qu'on les voient.
"Mais malgré tout"

Des bandes de crapules n'ont pas encore compris...avec la propagation de la pandémie du Covid 19 et avec l'approche de sidna Ramdan...nos autorités lutte contre la spéculation qui va bon train...je conclue que c'est dramatique!.
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