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"LOTFI BENBAHMED, MINISTRE DÉLÉGUÉ À L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE “Nous aurions pu aller vers le dépistage de m

Publié le 04/04/2020
"LIBERTE"Par Souhila HAMMADI le 04-04-2020 09:00" LOTFI BENBAHMED, MINISTRE DÉLÉGUÉ À L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE “Nous aurions pu aller vers le dépistage de masse si...”“À cause de la crise sanitaire, il faut s’attendre à des problèmes de disponibilité des médicaments importés des pays en confinement total, comme le nord de l’Italie ou la France”, prévient M. Benbahmed. Liberté : Certains pays ont opté pour le dépistage massif au lieu de procéder au confinement de la population, dont le coût économique est énorme. Cette approche est-elle envisageable en Algérie ? Dr Lotfi Benbahmed : Il faut comprendre qu’il n’est pas possible de faire des prévisions en matière de tests de dépistage. Ce sont des technologies qui changent constamment. Par ailleurs, le Covid-19 est un nouveau virus dont il fallait d’abord décrypter le gène. Après, il fallait attendre que les Instituts Pasteur et les laboratoires internationaux créent l’amorce qui permette de le détecter sur le PCR avec des réactifs particuliers et enfin obtenir un test fiable. Nous aurions pu aller vers le dépistage de masse si nous étions producteurs de réactifs. Les pays qui les produisent ne les vendent pas. Pour nous, c’est un problème de disponibilité et non pas de moyens financiers. Nous disposons de PCR. Mais il fallait avoir les réactifs, les amorces, puis former au fur et à mesure les laboratoires sur les tests de virologie. Nous sommes en contact avec les Coréens depuis trois semaines. Ils n’ont pas les réactifs dont nous avons besoin, et ils nous proposent des tests sur des appareils que nous ne possédons pas. C’est compliqué. Aujourd’hui, nous sommes quand même passés d’un centre de dépistage, l’IPA, à cinq centres. Les structures de dépistage seront élargies au fur et à mesure que nous fournirons les kits. Partant des paramètres que vous avez évoqués, quel est l’état des lieux et quelles sont les projections à court terme ? Aujourd’hui, nous avons approximativement 40 000 kits de dépistages du coronavirus en stock. Les centres de dépistages effectuent 2 000 tests par jour. Vous savez, la statistique la plus pertinente pour tous les experts ne prend pas en compte le nombre de décès que chaque pays compte de manière différente. Elle ne se réfère pas non plus au nombre de cas confirmés majoritairement asymptomatiques. Elle s’appuie sur le nombre des malades admis en réanimation. Le jour où on aura moins de personnes hospitalisées par rapport à la veille ou l’avant-veille, on dira que nous avons dépassé le pic de l’épidémie. En Algérie, le nombre de personnes admises en réanimation est relativement faible, moins d’une trentaine. Les décès enregistrés (une centaine, ndlr) sont survenus généralement à domicile ou bien il s’agissait de patients arrivés tardivement à l’hôpital. Dans combien de temps devrait-on atteindre le pic de l’épidémie ? Nul ne le sait. Nous pouvons faire des comparaisons avec d’autres pays, mais qui ne seront pas forcément juxtaposables. Ce matin le comité scientifique était en vidéoconférence avec des experts chinois (jeudi, ndlr). Nos interlocuteurs nous ont dit que l’épidémiologie en Europe n’est pas identique à celle apparue chez eux. Il n’y a pas de preuves sur d’éventuelles mutations du coronavirus, mais ses effets ne sont pas pareils. Certains mécanismes sont, néanmoins, adaptables par pays selon la sociologie, l’immunité de la population et la puissance du système de santé. L’Algérie reste un pays émergent, quels que soient les moyens matériels et financiers mis en œuvre. Il faut savoir que cette maladie terrorise le monde car elle est très contagieuse. Les malades, en nombre élevé, submergent le système de santé, et c’est là où on tombe dans une situation terrible, comme celle vécue par l’Italie, c’est-à-dire devoir choisir qui sauver. Notre objectif est de préparer de plus en plus de lits en réanimation, brancher un maximum de respirateurs là où on en a besoin. Dès lors que l’épidémie nous est arrivée en retard par rapport à d’autres pays, nous avons toute latitude d’anticiper sur certaines problématiques. L’Algérie a pris rapidement la décision d’adopter le traitement antipaludique pour soigner les patients infectés au coronavirus. Pourquoi ? La Chine a mis ce traitement dans son guideline du pays dès que les premiers essais cliniques ont révélé son intérêt thérapeutique. Dans plusieurs pays du Maghreb et dans certains hôpitaux de France, il est mis en place aussi. Il tarde à être généralisé pour une raison simple : pour donner une indication à un médicament, il faut passer par une série de protocoles sur une année au moins. Forcément, comme tout produit pharmaceutique, l’hydroxychloroquine induit des effets secondaires. Comme il est relativement ancien, ses effets indésirables sont déjà connus. En Algérie, il est prescrit, jusqu’à présent, aux personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde et de lupus. Ces patients, généralement fatigués et âgés, supportent assez bien le produit. Jusqu’à présent, le traitement administré à un groupe de malades à Blida donne de bons résultats. Certes, ce n’est pas encore une étude randomisée. Sachant que ce médicament pourrait être une fenêtre thérapeutique, nous avons immédiatement réquisitionné les stocks disponibles chez les producteurs. L’avenir nous donnera peut-être raison, ou pas. Nous ferons la même chose si un autre médicament est développé contre le coronavirus. Notre objectif est de rendre notre dispositif, en termes d’outils thérapeutiques, le plus proactif possible. Pour preuve, le prix de la chloroquine sur le marché mondial a triplé, et elle n’est plus disponible. Si nous n’avons pas pris nos dispositions en constituant des stocks, nous n’aurions pas eu la possibilité d’offrir ce traitement aux patients algériens. Actuellement, nous disposons de 225 000 boîtes au niveau de la PCH. Le producteur va nous livrer des quantités supplémentaires pour atteindre les 300 000 unités à la fin du mois en cours. Il faut une boîte pour traiter un malade. En sus, nous nous échinons à avoir de la matière première sur le marché international. Vous savez, les pays interdisent l’exportation de la marchandise. Notre diplomatie se mobilise pour convaincre les fournisseurs. Quelles sont les mesures prises pour endiguer la pénurie des dispositifs médicaux de protection, essentiellement les masques ? La production de bavettes en Algérie couvrait largement la consommation locale. La demande a été multipliée, toutefois, par 5 000 à cause de l’épidémie de Covid-19. Tous les stocks ont été gâchés, car les masques ont été utilisés comme des mouchoirs. Les réserves des hôpitaux ont été pillées. On estime les pertes à 50 millions de bavettes. Dès le mois de février, nous avons centralisé toute la production locale au niveau de la PCH, chargée de la logistique. 250 000 unités sont distribuées quotidiennement aux personnels hospitaliers. Les masques FFP2 sont réservés, selon les recommandations de l’OMS émises en février 2020, aux équipes médicales et paramédicales qui procèdent aux gestes invasifs sur les malades contaminés. Si nous devions assurer des bavettes pour tout le monde, il nous faudrait fournir 400 millions d’unités par jour. Aucun pays au monde ne peut les avoir. Nous avons mis en place à partir d’hier (mercredi) un circuit pour doter certaines catégories professionnelles en contact avec le public (cabinets médicaux, pharmacies d’officine…). Par ailleurs, on relance la production de bavettes en tissu, presque aux normes FFP2, lavables et donc réutilisables. Elles seront destinées à une large consommation des citoyens. Le ministère a-t-il sécurisé la disponibilité des médicaments ? Les pharmacies commencent à manquer de certains traitements vitaux. La tension sur le Levotyrox se fait déjà ressentir... Le Levotyrox est un bon exemple. Il a été libéré par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) il y a quatre jours. Il aurait pu être sur le marché en 48 heures. Ce n’est pas le cas, car le système de distribution ne fonctionne plus normalement. C’est une problématique qui se greffe aux contraintes habituelles, telles que les signatures tardives des programmes d’importation. Nous étions en train de mettre en place un système cohérent et transparent de gestion des produits pharmaceutiques. À cause de la crise sanitaire, il faut s’attendre à des problèmes de disponibilité des médicaments importés des pays en confinement total, comme le nord de l’Italie ou la France. Heureusement qu’au mois de janvier nous avons requis des producteurs locaux d’acquérir un maximum de matière première et des importateurs d’anticiper sur leurs programmes d’importation, notamment des traitements des maladies chroniques (l’insuline, Levotyrox, les vaccins pédiatriques). Nous avons pu sécuriser un certain nombre de produits, en espérant que la crise ne durera pas trop longtemps. Je pense qu’il y aurait, malgré tout, une tension mondiale sur tous les produits manufacturés. Dans le monde, il y aura un avant et un après-coronavirus. Tout sera plus compliqué. Sans vouloir faire dans le nationalisme béat, l’Algérie a bien fait de miser sur la production pharmaceutique locale. Je vous donne un exemple simple : le gel hydroalcoolique est introuvable en France, alors qu’il est disponible chez nous, car des opérateurs ont adapté leurs lignes de production. Ils ne le font pas par opportunité économique, puisqu’ils offrent le produit à la PCH". Propos recueillis par : Souhila HAMMADI
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LOTFI BENBAHMED, MINISTRE DÉLÉGUÉ À L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
“Nous aurions pu aller vers le dépistage de masse si...”

“À cause de la crise sanitaire, il faut s’attendre à des problèmes de disponibilité des médicaments importés des pays en confinement total, comme le nord de l’Italie ou la France”, prévient M. Benbahmed.

Liberté : Certains pays ont opté pour le dépistage massif au lieu de procéder au confinement de la population, dont le coût économique est énorme. Cette approche est-elle envisageable en Algérie ?
Dr Lotfi Benbahmed : Il faut comprendre qu’il n’est pas possible de faire des prévisions en matière de tests de dépistage. Ce sont des technologies qui changent constamment. Par ailleurs, le Covid-19 est un nouveau virus dont il fallait d’abord décrypter le gène. Après, il fallait attendre que les Instituts Pasteur et les laboratoires internationaux créent l’amorce qui permette de le détecter sur le PCR avec des réactifs particuliers et enfin obtenir un test fiable. Nous aurions pu aller vers le dépistage de masse si nous étions producteurs de réactifs. Les pays qui les produisent ne les vendent pas. Pour nous, c’est un problème de disponibilité et non pas de moyens financiers.

Nous disposons de PCR. Mais il fallait avoir les réactifs, les amorces, puis former au fur et à mesure les laboratoires sur les tests de virologie. Nous sommes en contact avec les Coréens depuis trois semaines. Ils n’ont pas les réactifs dont nous avons besoin, et ils nous proposent des tests sur des appareils que nous ne possédons pas. C’est compliqué. Aujourd’hui, nous sommes quand même passés d’un centre de dépistage, l’IPA, à cinq centres. Les structures de dépistage seront élargies au fur et à mesure que nous fournirons les kits.

Partant des paramètres que vous avez évoqués, quel est l’état des lieux et quelles sont les projections à court terme ?
Aujourd’hui, nous avons approximativement 40 000 kits de dépistages du coronavirus en stock. Les centres de dépistages effectuent 2 000 tests par jour. Vous savez, la statistique la plus pertinente pour tous les experts ne prend pas en compte le nombre de décès que chaque pays compte de manière différente. Elle ne se réfère pas non plus au nombre de cas confirmés majoritairement asymptomatiques.

Elle s’appuie sur le nombre des malades admis en réanimation. Le jour où on aura moins de personnes hospitalisées par rapport à la veille ou l’avant-veille, on dira que nous avons dépassé le pic de l’épidémie. En Algérie, le nombre de personnes admises en réanimation est relativement faible, moins d’une trentaine. Les décès enregistrés (une centaine, ndlr) sont survenus généralement à domicile ou bien il s’agissait de patients arrivés tardivement à l’hôpital.

Dans combien de temps devrait-on atteindre le pic de l’épidémie ?
Nul ne le sait. Nous pouvons faire des comparaisons avec d’autres pays, mais qui ne seront pas forcément juxtaposables. Ce matin le comité scientifique était en vidéoconférence avec des experts chinois (jeudi, ndlr). Nos interlocuteurs nous ont dit que l’épidémiologie en Europe n’est pas identique à celle apparue chez eux. Il n’y a pas de preuves sur d’éventuelles mutations du coronavirus, mais ses effets ne sont pas pareils. Certains mécanismes sont, néanmoins, adaptables par pays selon la sociologie, l’immunité de la population et la puissance du système de santé. L’Algérie reste un pays émergent, quels que soient les moyens matériels et financiers mis en œuvre.

Il faut savoir que cette maladie terrorise le monde car elle est très contagieuse. Les malades, en nombre élevé, submergent le système de santé, et c’est là où on tombe dans une situation terrible, comme celle vécue par l’Italie, c’est-à-dire devoir choisir qui sauver. Notre objectif est de préparer de plus en plus de lits en réanimation, brancher un maximum de respirateurs là où on en a besoin. Dès lors que l’épidémie nous est arrivée en retard par rapport à d’autres pays, nous avons toute latitude d’anticiper sur certaines problématiques.

L’Algérie a pris rapidement la décision d’adopter le traitement antipaludique pour soigner les patients infectés au coronavirus. Pourquoi ?
La Chine a mis ce traitement dans son guideline du pays dès que les premiers essais cliniques ont révélé son intérêt thérapeutique. Dans plusieurs pays du Maghreb et dans certains hôpitaux de France, il est mis en place aussi. Il tarde à être généralisé pour une raison simple : pour donner une indication à un médicament, il faut passer par une série de protocoles sur une année au moins. Forcément, comme tout produit pharmaceutique, l’hydroxychloroquine induit des effets secondaires. Comme il est relativement ancien, ses effets indésirables sont déjà connus. En Algérie, il est prescrit, jusqu’à présent, aux personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde et de lupus.

Ces patients, généralement fatigués et âgés, supportent assez bien le produit. Jusqu’à présent, le traitement administré à un groupe de malades à Blida donne de bons résultats. Certes, ce n’est pas encore une étude randomisée. Sachant que ce médicament pourrait être une fenêtre thérapeutique, nous avons immédiatement réquisitionné les stocks disponibles chez les producteurs. L’avenir nous donnera peut-être raison, ou pas. Nous ferons la même chose si un autre médicament est développé contre le coronavirus. Notre objectif est de rendre notre dispositif, en termes d’outils thérapeutiques, le plus proactif possible. Pour preuve, le prix de la chloroquine sur le marché mondial a triplé, et elle n’est plus disponible.

Si nous n’avons pas pris nos dispositions en constituant des stocks, nous n’aurions pas eu la possibilité d’offrir ce traitement aux patients algériens. Actuellement, nous disposons de 225 000 boîtes au niveau de la PCH. Le producteur va nous livrer des quantités supplémentaires pour atteindre les 300 000 unités à la fin du mois en cours. Il faut une boîte pour traiter un malade. En sus, nous nous échinons à avoir de la matière première sur le marché international. Vous savez, les pays interdisent l’exportation de la marchandise. Notre diplomatie se mobilise pour convaincre les fournisseurs.

Quelles sont les mesures prises pour endiguer la pénurie des dispositifs
médicaux de protection, essentiellement les masques ?
La production de bavettes en Algérie couvrait largement la consommation locale. La demande a été multipliée, toutefois, par 5 000 à cause de l’épidémie de Covid-19. Tous les stocks ont été gâchés, car les masques ont été utilisés comme des mouchoirs. Les réserves des hôpitaux ont été pillées. On estime les pertes à 50 millions de bavettes. Dès le mois de février, nous avons centralisé toute la production locale au niveau de la PCH, chargée de la logistique. 250 000 unités sont distribuées quotidiennement aux personnels hospitaliers.

Les masques FFP2 sont réservés, selon les recommandations de l’OMS émises en février 2020, aux équipes médicales et paramédicales qui procèdent aux gestes invasifs sur les malades contaminés. Si nous devions assurer des bavettes pour tout le monde, il nous faudrait fournir 400 millions d’unités par jour. Aucun pays au monde ne peut les avoir. Nous avons mis en place à partir d’hier (mercredi) un circuit pour doter certaines catégories professionnelles en contact avec le public (cabinets médicaux, pharmacies d’officine…). Par ailleurs, on relance la production de bavettes en tissu, presque aux normes FFP2, lavables et donc réutilisables. Elles seront destinées à une large consommation des citoyens.

Le ministère a-t-il sécurisé la disponibilité des médicaments ? Les pharmacies commencent à manquer de certains traitements vitaux. La tension sur le Levotyrox se fait déjà ressentir...

Le Levotyrox est un bon exemple. Il a été libéré par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) il y a quatre jours. Il aurait pu être sur le marché en 48 heures. Ce n’est pas le cas, car le système de distribution ne fonctionne plus normalement. C’est une problématique qui se greffe aux contraintes habituelles, telles que les signatures tardives des programmes d’importation. Nous étions en train de mettre en place un système cohérent et transparent de gestion des produits pharmaceutiques.

À cause de la crise sanitaire, il faut s’attendre à des problèmes de disponibilité des médicaments importés des pays en confinement total, comme le nord de l’Italie ou la France. Heureusement qu’au mois de janvier nous avons requis des producteurs locaux d’acquérir un maximum de matière première et des importateurs d’anticiper sur leurs programmes d’importation, notamment des traitements des maladies chroniques (l’insuline, Levotyrox, les vaccins pédiatriques). Nous avons pu sécuriser un certain nombre de produits, en espérant que la crise ne durera pas trop longtemps.

Je pense qu’il y aurait, malgré tout, une tension mondiale sur tous les produits manufacturés. Dans le monde, il y aura un avant et un après-coronavirus. Tout sera plus compliqué. Sans vouloir faire dans le nationalisme béat, l’Algérie a bien fait de miser sur la production pharmaceutique locale. Je vous donne un exemple simple : le gel hydroalcoolique est introuvable en France, alors qu’il est disponible chez nous, car des opérateurs ont adapté leurs lignes de production. Ils ne le font pas par opportunité économique, puisqu’ils offrent le produit à la PCH.



Propos recueillis par : Souhila HAMMADI
LOTFI BENBAHMED, MINISTRE DÉLÉGUÉ À L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
“Nous aurions pu aller vers le dépistage de masse si...”

Très bonne analyse:c'est pour ce là que L'Allemagne c'est le seul pays qu'il le moins de décès, à cause du choix d'un dépistage de masse.
"Aussi simple"

Un dépistage rapide pour mieux soigner les malades dés le début de la contagion et de ne pas attendre le coma pour ensuite courir au urgence!...il n'y a pas besoin d'être un médecin pour le savoir!.
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