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Vaccin Johnson and Johnson : les Etats-Unis préconisent une "pause" dans son utilisation, son déploiement re

Publié le 13/04/2021
Vaccin Johnson and Johnson : les Etats-Unis préconisent une "pause" dans son utilisation, son déploiement retardé en Europe
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Les autorités sanitaires américaines souhaitent enquêter sur des cas graves de caillots sanguins signalés chez plusieurs personnes qui ont reçu le vaccin.

Alors que le vaccin anti-Covid-19 Janssen, filiale européenne de l'Américain Johnson and Johnson, devait commencer à être utilisé en France et en Europe, les autorités sanitaires américaines ont recommandé mardi 13 avril "une pause" dans l'utilisation du vaccin afin d'enquêter sur des cas graves de caillots sanguins signalés chez plusieurs personnes qui ont reçu le vaccin. Le laboratoire américain a annoncé dans la foulée qu'il "retardait le déploiement" de son sérum en Europe afin "d'étudier ces cas avec les autorités européennes de santé".

"La sécurité et le bien-être des personnes qui utilisent nos produits sont notre priorité absolue", a ajouté Johnson and Johnson, soulignant que le groupe "travaillait en étroite collaboration avec les experts médicaux et les autorités sanitaires" et "soutenait fermement la communication ouverte de ces informations aux professionnels de la santé et au public".



Le vaccin Johnson & Johnson sous surveillance : faut-il s'inquiéter ?par Europe 1
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L'Agence américaine des médicaments (FDA) "est en train d'enquêter sur six cas rapportés aux Etats-Unis de personnes ayant développé des cas rares et graves de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Les Centres américains de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays, se réuniront mercredi afin d'évaluer ces différents cas.

La FDA passera ensuite en revue leurs conclusions.

"Tant que cette procédure est en cours, nous recommandons une pause", écrit la FDA, précisant agir "par souci de précaution". L'Agence américaine des médicaments avait pourtant affirmé vendredi dernier ne pas avoir établi de lien de causalité à ce stade entre la formation de caillots sanguins et l'injection du vaccin Johnson and Johnson. Jusqu'à présent, plus de 6,8 millions de doses de ce vaccin ont été administrées sur le territoire américain.

Dans les cas rapportés, les scientifiques ont observé une thrombose veineuse cérébrale, soit l'obstruction par un caillot d'un ou plusieurs sinus veineux cérébraux, en association avec des bas niveaux de plaquettes dans le sang, souligne l'institution. Les six personnes concernées par ces événements thrombo-emboliques graves sont des femmes dont l'âge de 18 à 48 ans, et leurs symptômes sont apparus 6 à 13 jours après l'injection. Les traitements habituellement utilisés pour soigner les caillots sanguins, comme l'héparine, peuvent se révéler dangereux quand il s'agit des types de caillots détectés par la FDA qui requièrent donc un traitement alternatif, préviennent les autorités sanitaires américaines.

Cette annonce de la FDA survient alors que l'Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué la semaine dernière elle aussi enquêter sur des liens entre le vaccin de Johnson and Johnson et des cas de caillots sanguins. Elle a par ailleurs reconnu un lien entre l'administration du vaccin AstraZeneca, un vaccin à "vecteur viral" comme le Johnson and Johnson, et des cas très rares de formation de "caillots sanguins inhabituels associés à des plaquettes sanguines basses", désormais répertoriés comme "effets secondaires très rares". Le vaccin unidose Johnson and Johnson a été autorisé en urgence aux Etats-Unis fin février, après ceux à deux doses de Pfizer/BioNTech et de Moderna. En France, le vaccin Janssen, filiale européenne de l'Américain, est autorisé depuis le 12 mars. Une première livraison de 200.000 doses était attendue cette semaine. Dans le pays, le vaccin devait être réservé aux personnes de plus de 55 ans.

A "vecteur viral", le sérum de Johnson and Johnson utilise comme support un autre virus peu virulent, transformé pour y ajouter des instructions génétiques d'une partie du virus responsable du Covid-19. Une fois dans les cellules, une protéine typique du SARS-CoV-2 est produite, éduquant le système immunitaire à le reconnaître. Ce nouveau vaccin s'est révélé efficace à 85% pour empêcher les formes graves du Covid-19 et à 66% pour prévenir les formes modérées à sévères de la maladie.

Alors que de nombreuses personnes aux Etats-Unis qui devaient recevoir une injection de Johnson and Johnson commençaient à recevoir des messages annulant leur rendez-vous vaccinal, la Maison Blanche a indiqué que la suspension du sérum "n'aura pas d'impact important" sur la campagne de vaccination. "Le vaccin de Johnson and Johnson représente moins de 5% des doses administrées aux Etats-Unis jusqu'à présent", a assuré Jeff Zients, coordinateur de la lutte contre le Covid-19 pour la Maison Blanche.

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