Boukhadra 1 Les habitants se sentent abandonnés

Boukhadra 1

Les habitants se sentent abandonnés

 18 Juil 2021

 Annaba


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Alors que la wilaya d’Annaba reçoit 155.000 m³ d’eau par jour, il reste plusieurs zones et secteurs qui ne sont même pas raccordés au réseau d’AEP de la wilaya, comme c’est le cas de la cité Boukhadra 1. Les habitants de Boukhadra 1 dénoncent un état des lieux pour le moins désastreux et bien en deçà de la définition même de « zone d’ombre ». La cité ne dispose d’aucun repère de routes ni de trottoirs, alors que les habitations sont littéralement construites au milieu de zones boueuses et marécageuses, sujettes à des inondations et formations de mares d’eau en hiver. Aucun éclairage public n’a été installé, de même pour les plus qu’inconstants réseaux d’électricité et d’eau potable défectueux. Il est même question de plusieurs secteurs qui n’ont toujours pas été raccordés au réseau d’eau potable. Aussi, aucun réseau d’assainissement des eaux usées ne figure nulle part dans les cités. À ce stade, les habitants vivent littéralement dans les eaux usées, qui se déversent tout au long des pistes qui font figure de route médiévale, impraticable autant pour les piétons que pour les véhicules. A cela il faut ajouter un service de poste inexistant en plus d’une légion de nécessités vitales pour la survie de la population sur place, les habitants de Boukhadra 1 se sentent littéralement abandonnés au milieu d’un marécage en devenir. L’APC d’El Bouni tient pour responsable l’agence immobilière en charge du projet et qui n’a pas respecté les termes du contrat, à commencer par l’aménagement urbain du secteur. Entre-temps, les habitants attendent toujours que des projets de développement de cette zone plus qu’ombragé soient programmés. Chose qui ne devrait pas tarder étant donné que l’APC d’El Bouni a réalisé plusieurs sorties de terrain et inspection de ce site, ces deux derniers mois, promet-on, toutefois.

Sadouki Soufiane

"QUE FAIT LE WALI"

Les habitants de Boukhadra 1 dénoncent un état des lieux pour le moins désastreux et bien en deçà de la définition même de « zone d’ombre ». La cité ne dispose d’aucun repère de routes ni de trottoirs, alors que les habitations sont littéralement construites au milieu de zones boueuses et marécageuses, sujettes à des inondations et formations de mares d’eau en hiver. Aucun éclairage public n’a été installé, de même pour les plus qu’inconstants réseaux d’électricité et d’eau potable défectueux. Il est même question de plusieurs secteurs qui n’ont toujours pas été raccordés au réseau d’eau potable. Aussi, aucun réseau d’assainissement des eaux usées ne figure nulle part dans les cités.