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UNE DIZAINE D’AUTRES PERSONNES RECHERCHÉES ONT ÉTÉ EXTRADÉES PAR LES ÉMIRATIS

Publié le 07/08/2021
Ould Kaddour n’était pas seul dans l’avion UNE DIZAINE D’AUTRES PERSONNES RECHERCHÉES ONT ÉTÉ EXTRADÉES PAR LES ÉMIRATIS   
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UNE DIZAINE D’AUTRES PERSONNES RECHERCHÉES ONT ÉTÉ EXTRADÉES PAR LES ÉMIRATIS

Ould Kaddour n’était pas seul dans l’avion



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Publié par Abla Chérif
le 07.08.2021 , 11h00
1152 lectures


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Abdelmoumen Ould Kaddour n’est pas le seul à avoir été extradé ce mercredi 4 août, une dizaine d’autres personnes recherchées par la justice algérienne ont pris avec lui l’avion Abu Dhabi-Alger.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Selon des sources très au fait de la situation, il s’agit de personnes qui faisaient, elles aussi, l’objet de mandats d’arrêt internationaux lancés depuis un long moment déjà, des années pour certaines. Certaines d’entre elles avaient même fait l’objet de condamnations de la justice algérienne pour des faits relevant de tribunaux criminels. Parmi le groupe se trouvent également des individus activement recherchés pour avoir trempé dans des affaires de drogue ou des transferts illégaux de sommes en devise. La nouvelle de leur extradition a été éclipsée par la présence de Abdelmoumen Ould Kaddour dans l’avion qui les transportait.
L’extradition de l’ancien P-dg de Sonatrach a en effet créé l’événement ce mercredi et son arrivée à Alger dans des conditions pour le moins impressionnantes a focalisé l’attention d’une opinion peu habituée à assister à des extraditions. Le dernier événement de ce genre remonte à 2013, date de la remise de Abdelmoumen Khalifa à la justice algérienne par les autorités britanniques.
En dehors du militaire Guermit Bounouira, ramené de Turquie, cet épisode marque le seul et dernier acte d’extradition enregistré par l’Algérie depuis de très longues années et c’est en ce sens que la « récupération » de Ould Kaddour a été perçue comme une « grande victoire ». L’ancien P-dg de Sonatrach est « un poids lourd dans la liste des personnes recherchées dans le cadre de la lutte anticorruption qui se mène dans le pays.
Les pronostics les plus pessimistes avaient, en effet, été émis par de nombreux spécialistes des questions judiciaires et tous jugeaient son extradition quasiment improbable en raison de la position avantageuse qu’il occupait auprès de hautes personnalités d’États arabes pétroliers. Il en a été autrement en dépit des « importantes démarches entreprises par sa famille pour tenter de le sauver mais la seule action qui a concrètement abouti est sa libération suite au paiement d’une caution, il a pu séjourner libre sur le territoire émirati mais il était interdit de quitter le territoire », rappelle-t-on.
L’extradition de Abdelmoumen Ould Kaddour est l’aboutissement de plusieurs mois de contacts diplomatiques avec la partie émiratie et le succès de l’opération suscite chez la partie algérienne l’espoir de pouvoir récupérer d’autres noms recherchés. « Dans la liste des personnes recherchées, il ne reste plus que deux poids lourds, Chakib Khelil et Abdeslam Bouchouareb », rappellent des avocats qui suivent de près les dossiers liés à la corruption. Se peut-il que ces noms soient à leur tour extradés ? Des sources bien informées indiquent que des contacts sont en cours avec plusieurs pays pour aboutir à la récupération de personnes faisant l’objet de mandat d’arrêt international.
En Algérie, on est également dans l’attente des développements du dossier de Wafi Ould Abbès, fils de Djamel Ould Abbès, ancien ministre de la Solidarité, qui purge une peine de huit années pour mauvaise gestion.
Condamné à vingt ans de prison, par défaut, dans l’affaire de la vente des places à la députation durant les législatives de 2017, Wafi Ould Abbès a été arrêté en juin dernier au Venezuela par des agents d’Interpol. Des sources bien informées laissent entendre qu’il pourrait très prochainement connaître le même sort que Abdelmoumen Ould Kaddour. Au lendemain de son extradition, l’ancien P-dg de Sonatrach a été présenté devant le procureur du tribunal de Sidi-M’hamed qui l’a placé sous mandat de dépôt. Il a été incarcéré à la prison d’El-Harrach jeudi en fin de journée.
A. C.
Amener nous drebki

on veut le rotir et boire son sang!
Amener nous Bouchouareb

on veut l'écraser sous une roue de voiture!.
Amener nous Chakib

on veut le noyer dans un baril de pétrole!.
Amener nous Béjaoui

on veut l'étouffer avec des sacs de dollars!.


«J’aurais dû refuser d’aider SAIPEM» (Farid Bejaoui)



















Farid Bedjaoui





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Accusé de corruption dans le cadre de sept marchés adjudiqués par la Sonatrach à Saipem et faisant l’objet d’une requête de 8 ans de prison ferme par le procureur de Milan, Farid Bejaoui vient d’être condamné, le 20 du mois en cours, à 5 ans et 5 mois de prison ferme par le tribunal de Milan.



Pourtant, devant la Justice italienne qui l’a auditionné le 02 février dernier, il a plaidé innocent dans une longue lettre qu’il a envoyée aux juges italiens. En effet, selon lui, tout l’argent qu’il a reçu de la part du Groupe Eni, via sa filiale Saipem, lui revient de droit et représente la rémunération d’un service rendu dans un cadre contractuel dûment conclu entre les deux parties.

« J’étais rémunéré pour les contrats attribués »

Saipem, filiale du Groupe italien ENI, a obtenu de 2005 à 2010 sept contrats attribués à travers des offres d’appel, pour un chiffre d’affaire de 8 milliards d’euro sur un total égal à approximativement 40 milliards pour des projets attribués dans ce secteur durant la période en question. Farid Bejaoui reconnait avoir travaillé comme intermédiaire pour Saipem « dans le cadre de plus d’une vingtaine de participations » et qu’il n’a été rémunéré que « pour les sept participations effectivement attribuées ». De plus, insiste-t-il, les sept contrats qui ont été attribués l’ont tous été « parce que les offres de Saipem, ouvertes en direct devant les caméras de la télévision, étaient les plus basses » tout en assurant qu’il n’y a jamais eu aucune irrégularité d’un quelconque type dans les procédures d’adjudication, ou aucune intervention illégitime ou illégale de la part de quiconque ». Quant à son implication en tant qu’intermédiaire dans ces transaction, Farid Béjaoui indique que « le rôle des agents dans l’adjudication des contrats internationaux est connu, fréquent et licite, et leur fonction, de nature confidentielle, n’est d’elle-même pas suspecte. »

« Mon rôle a été déterminant »

Toutefois, tout en se disant « innocent », Farid Bejaoui reconnait dans sa lettre que « le recours à ce type de ‘ fonction’ est déterminant et permet à la société étrangère de comprendre les particularités culturelles, politiques, administratives, techniques et économiques du pays […] pour lui permettre de présenter des offres techniques et commerciales adéquates aux nécessités du pays. » Autrement dit, il reconnait que sans son « rôle », Saipem n’aurait pas gagné les sept marchés qu’elle a eus. Ainsi, Farid Béjaoui estime que l’argent qui lui a été donné, une somme colossale pourtant, est son « dû » le plus légal. « La rémunération de 197 millions d’euros, au cours des cinq années d’assistance à Saipem, est due seulement en cas de succès et le montant se justifie pour avoir été fixé à un pourcentage entre 2,5% e 3%, conformément aux pratiques du secteur. Je précise que 40% de cette rémunération est liée au seul projet LNG GL3Z, » affirme –t-il en soulignant que « cette somme n’a été distribuée à personne et au moment de son versement, excepté certaines dépenses et investissements personnels, celle-ci fait encore partie de son patrimoine, sous forme de fiducie irrévocable, à son nom et à celui de sa femme et de ses enfants. Mais pas seulement. Outre qu’il reconnait avoir joué « un rôle déterminant » dans l’adjudication de sept marchés d’une valeur globale de 8 milliards d’euros par la Sontrach à Saipem, Farid Bejaoui dit regretter d’avoir travaillé avec la filiale du groupe italien Eni. « J’aurais peut-être dû, parce que je le connaissais, refuser d’aider SAIPEM, une société à laquelle je n’ai rien demandé et qui est venue me trouver, » regrette-t-il. Pourtant, il n’a pas manqué, tout au long de sa plaidoirie, d’affirmer que son travail pour Saipem ne cache aucune pratique frauduleuse et que s’il a pu arracher un contrat avec cette entreprise, c’est grâce à son « expérience avérée » et ses « compétences dans les affaires ».









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on t'attend....vient vient expliquer on t'a prévu le tapis rouge
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