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Hormis la sécurité, les algériens reconnaissent que leurs dirigeants ne savent ni créer des emplois, ni contrô

Publié le 16/11/2021
Hormis la sécurité, les algériens reconnaissent que leurs dirigeants ne savent ni créer des emplois, ni contrôler les prix ni limiter les inégalités ALGERIEPART PLUS - 15 NOVEMBRE 2021 Les algériennes et les algériens sont conscients que les dirigeants de leur pays ne sont pas capables de créer des emplois, de limiter les inégalités sociales ou de contrôler les augmentations des prix qui provoquent une cherté excessive de la vie. En réalité, les algériennes et les algériens reconnaissent que les dirigeants ou hauts responsables de leur Etat sont uniquement performants lorsqu’il s’agit de veiller sur la sécurité et gérer les troubles à l’ordre public ou déployer un arsenal sécuritaire à travers le territoire national. A l’exception de la gestion sécuritaire et de la répression, les dirigeants algériens ne sont pas capables de réaliser des performances notables dans la gestion des affaires économiques ou sociales du pays. C’est effectivement ce que nous apprend un rapport approfondi et bien détaillé qui dresse un portrait méticuleux de la profonde déception exprimée par les Algériens à l’égard des dirigeants de leur pays. Ce rapport a été établi par des experts internationaux lors d’une vaste enquête d’opinion menée auprès de la population algérienne en 2019. Cette enquête qui prospecte minutieusement les préoccupations et angoisses des Algériennes et Algériens a été réalisée par Arab Barometer, un organisme indépendant partenaire de l’Université de Princeton aux États-Unis, qui interroge régulièrement plus de 25 000 habitants dans 7 pays – le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Liban, la Jordanie et l’Irak, pour sonder l’opinion des pays arabes sur divers évènements de l’actualité régionale ou internationale. Il s’agit d’explorer l’attitude des opinions arabes à propos de plusieurs thématiques politiques, économiques ou sociales alimentant fortement l’actualité régionale. Cet organisme mène des enquêtes d’opinion publique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis 2006. Il est réputé pour être un réseau de recherche non partisan qui donne un aperçu des attitudes et des valeurs sociales, politiques et économiques des citoyens ordinaires à travers le monde arabe. Arab Barometer est piloté essentiellement par des chercheurs affiliés au Centre d’études stratégiques de l’Université de Jordanie à Amman, le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquêtes à Ramallah, le Social and Economic Survey Research Institute de l’Université du Qatar à Doha et One to One for Research and Polling à Tunis. De plus, deux des chercheurs principaux du projet, Amaney Jamal de l’Université de Princeton et Mark Tessler de l’Université du Michigan, sont membres du comité directeur. Les opérations quotidiennes sont gérées par le directeur de projet Michael Robbins et une équipe de spécialistes basée aux États-Unis. Dans ce rapport consacré à l’Algérie qui se base sur des enquêtes d’opinion menées en 2019 auprès de vastes échantillons à travers le pays, nous apprenons que seulement 11 % des Algériens jugent satisfaisants les efforts fournis par les dirigeants de leur gouvernement en faveur de la création de nouveaux emplois. Et uniquement 10 % des algériennes et des algériens qualifient de satisfaisants les efforts de leurs dirigeants en matière de lutte pour endiguer les augmentations des prix et la cherté de la vie. Ils sont encore 10 % des algériens à saluer les efforts de leur gouvernement concernant la lutte contre les inégalités sociales qui ne cessent de se creuser, notons-le au passage, à travers tout le pays. En revanche, 53 % des Algériens sont contents et approuvent le bilan de leur gouvernement en matière de lutte contre l’insécurité et la sauvegarde de l’ordre public. Les résultats de cette enquête d’opinion réalisée par les experts de l’ Arab Barometer démontrent enfin que le régime algérien excelle uniquement dans la gestion sécuritaire du pays. Ce qui confirme la nature sécuritocrate de l’Etat algérien. Une sécuritocratie préoccupée uniquement par la répression et la lutte acharnée pour le contrôle strict du pays et de l’espace public. Mais un pays ne peut pas vivre uniquement de « sécurité » et les forces de la Police, de la Gendarmerie ou celles de l’Armée ne peuvent pas soigner, créer des emplois, construire des logements, fournir des salaires, des médicaments ou de la nourriture à toute une population. Le régime algérien oublie souvent que l’économie, les finances, le développement social et l’épanouissement culture sont essentiels pour la survie d’un pays dans un monde en mutation permanente.
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Les Commentaires

"Je partage le commentaire d'un internaute! qui résume très bien la situation!"


Incapacité d’avoir une vision, une strategie et un mode operatoire stable, fiable, contrôlé avec des actions correctives!
On souhaite que notre pays s'améliore en tout ! nous avons plus que marre de l'incompétence et de la médiocrité!.
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