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Ministère de l’Energie : chassez l’incompétence et le népotisme par la porte, ils reviennent par la fenêtre

Publié le 12/12/2021
Ministère de l’Energie : chassez l’incompétence et le népotisme par la porte, ils reviennent par la fenêtre
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ALGERIEPART PLUS
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12 DÉCEMBRE 2021
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Au ministère de l’Energie, comme à l’image de la majorité des institutions et ministères les plus névralgiques du pays, l’incompétence et le népotisme sont deux fléaux majeurs qui ont la peau dure. Preuve en est, un haut responsable démis de ses fonctions pour ses dérapages successifs et son incapacité flagrante d’accomplir la mission qui lui a été assignée, est en train de faire du lobbying pour revenir en force et occuper un nouveau poste, celui de conseiller du ministre.

C’est effectivement le poste que veulent confier « certaines interventions d’en haut » à Mourad Khaldi, l’ex-chef de sécurité interne au ministère de l’Energie qui a été récemment relevé de ses fonctions à la suite d’une enquête diligentée sur la base des multiples révélations d’Algérie Part concernant les abus de pouvoir caractérisés et les dérapages immoraux de ce haut responsable qui parlait au nom de plusieurs « généraux » puissants du renseignement algérien ou de l’armée algérienne pour intimider les cadres du ministère de l’Energie et les persuader de lui confier des informations confidentielles sur des dossiers secrets de ce département sensible de l’économie algérienne.

Quelques semaines après la mise à l’écart de ce personnage controversé qui prétendait être un colonel alors qu’il n’a strictement aucun lien avec l’uniforme ni l’institution militaire, un puissant lobbying a été déployé pour lui obtenir une prometteuse réhabilitation. En effet, Mourad Khadli a actionné rapidement ses relais au sein du sérail algérien pour espérer revenir au ministère de l’Energie en tant que… Conseiller du ministre. Conseiller de quoi et en quoi ? Nul ne le sait d’autant plus que « le faux colonel » est diplômé en… sociologie. Un domaine académique, certes, respectable, mais qui n’a nullement le moindre rapport avec les enjeux et les questions de l’énergie en Algérie, le secteur pourvoyeur de 97 % des recettes en devises du pays.

Comment un ex-chef de sécurité et diplômé de sociologie peut-il devenir du jour au lendemain conseiller… du ministre de l’Energie ? Ce miracle ne peut se produire que dans une République bananière comme l’Algérie. Au sein du ministère de l’Energie, les langues se délient de jour en jour pour condamner et dénoncer le probable retour de Mourad Khalid, l’homme qui est à l’origine de nombreuses tensions ayant provoqué de graves dysfonctionnements au sein de ce département ministériel. Comme il avait été révélé à plusieurs reprises par Algérie Part, Mourad Khadli jouait le rôle « d’indicateur » pour les services de sécurité pour se maintenir longtemps dans son poste au ministère de l’Energie. Mais il avait outrepassé dangereusement ses fonctions en orchestrant un large espionnage de tous les cadres dirigeants de ce ministère. Il est allé jusqu’à photocopier des dossiers secrets, des fichiers sensibles, voler des données personnelles des personnalités algériennes ou étrangères transitant par le ministère de l’Energie pour les donner, selon ses propres dires, aux services de sécurité. En réalité, Mourad Khadli ne servait pas des institutions mais des personnes hautement placées comme l’ex-général déchu Wassini Bouzza, le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar ou depuis peu le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud. Il espionne, surveille et vole des données d’une institution de l’Etat algérien pour les offrir à des mentors politiques engagés dans une guerre d’influence au plus haut sommet de l’Etat. C’est dangereux et immoral.

ba ba ba ba ba ba ba! moi je vous dis bonnes fêtes de fin d'année et à l'année prochaine Inch'Allah.
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