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Relations économiques bilatérales La France face aux choix de l'Algérie

Publié le 26/08/2022
Relations économiques bilatérales La France face aux choix de l'Algérie L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés. L’algérie, une porte ouverte sur l’afriqueL’algérie, une porte ouverte sur l’afrique La position géostratégique et géopolitique de l'Algérie, en tant que clé de voûte politique et économique du bassin occidental de la Méditerranée et du Maghreb arabe, se confirme au fil du temps. La visite annoncée du président français, Emmanuel Macron, en Algérie, intervient dans le sillage de choix stratégiques bien établis, pour remettre les choses dans leur ordre naturel. Entre l'Algérie et la France, c'est le choix du réalisme politique qui prime sur toutes autres considérations. Toutefois, les responsables des deux pays savent que l'avenir des relations bilatérales tient au degré de l'entente cordiale, et les perspectives économiques profitables aux deux rives de la Méditerranée. Pour le moment, les relations économiques entre les deux pays ne sont pas idéales, et ne reflètent pas le niveau des intérêts communs entre les deux rives. Il s'agit, aujourd'hui, d'aller au-delà de la logique actuelle, qui caractérise les relations économiques bilatérales entre l'Algérie et la France, pour aboutir à une stratégie commune de coopération sur la base de la formule gagnant-gagnant. Aller au-delà de la logique d'échanges ou d'exportations, pour aboutir à une nouvelle phase basée sur une coopération équilibrée, qui sera à même de baliser les contours d'une véritable stratégie économique bilatérale. En effet, des années durant, l'intervention des entreprises françaises en Algérie n'a pas réellement profité à un essor équitable de l'économie nationale. En gros, la coopération entre les deux pays n'a pas contribué à l'émergence d'une économie locale diversifiée. Bien au contraire. D'où la nécessité de sortir de cette logique plaçant l'Algérie comme un marché acquis des entreprises françaises, pour aboutir à de véritables projets de partenariats économiques «gagnant-gagnant». Plus d'une fois, la France sous le règne de ses différents présidents successifs, a raté l'occasion d'édifier de réelles relations bilatérales économiques avec l'Algérie basées sur le respect et le profit mutuels. Macron va-t-il saisir cette nouvelle aubaine pour se replacer sur l'échiquier algérien, et inscrire son nom dans l'histoire contemporaine des deux pays? En tout cas, il existe beaucoup de facteurs positifs qui concourent à un rapprochement profitable entre les deux pays. Il y a tout d'abord, cette réalité économique nouvelle en Algérie où la diversification des ressources et des partenaires sonne comme une volonté affichée de transcender les dépendances actuelles, et aller vers de nouveaux horizons multipartites. L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés. Sur le chapitre de l'industrialisation, l'Algérie a opté pour une relance de l'ensemble des projets dormants misant sur des créneaux porteurs et attractifs. Ce qui n'a pas manqué de drainer des investissements étrangers IDE prometteurs. C'est dans cette trajectoire que la France de Macron doit se prononcer en vue de glaner une position visée. Cela est d'autant plus plausible que le tiers du trafic mondial de marchandises et les perspectives reluisantes du tourisme mondial, situés à hauteur de 40%, sont localisés autour des deux rives du Bassin méditerranéen. Il y a également ces échanges maritimes accrus entre les continents africain et européen avec la Chine, sans compter les enjeux énergétiques naissants, qui traduisent la vulnérabilité de l'Occident face aux turbulences dues aux effets de la pandémie sanitaire, mais aussi de la géopolitique continentale, notamment suite au conflit en Ukraine. La France a tout à gagner avec l'Algérie qui, de par sa position de pays grand producteur de gaz et de fournisseur fiable et apte de l'Europe, pourrait constituer une partie importante des solutions recherchées par le président Macron. Aujourd'hui, la France est dans le besoin de redynamiser son tissu industriel et d'assurer sa sécurité énergétique, autant que l'Europe entière entrée dans une phase de recherche de solutions durables à la délicate conjoncture mondiale actuelle. L'Algérie est également en phase de diversifier son économie nationale, à travers le développement de partenariats économiques et politiques équitables. Les projets de coopération avec l'Italie, en phase de devenir un partenaire de choix pour l'Algérie, ainsi qu'avec la Turquie, la Russie et la Chine confirment cette tendance et illustrent ces choix souverains. Au-delà des chiffres et des statistiques qui placent la France comme étant deuxième fournisseur ou client de l'Algérie, c'est de la nécessité d'édifier de nouvelles relations bilatérales, basées sur la confiance et la réciprocité qu'il s'agit aujourd'hui. Il existe des éléments fédérateurs qui peuvent renforcer cette perspective à travers la forte communauté algérienne en France, ainsi que la dizaine de millions de Français qui comptent des rapports et des liens, plus ou moins, directs en Algérie. Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR 00:00 | 25-08-2022 Share
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Relations économiques bilatérales

La France face aux choix de l'Algérie
L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés.

L’algérie, une porte ouverte sur l’afriqueL’algérie, une porte ouverte sur l’afrique
La position géostratégique et géopolitique de l'Algérie, en tant que clé de voûte politique et économique du bassin occidental de la Méditerranée et du Maghreb arabe, se confirme au fil du temps. La visite annoncée du président français, Emmanuel Macron, en Algérie, intervient dans le sillage de choix stratégiques bien établis, pour remettre les choses dans leur ordre naturel. Entre l'Algérie et la France, c'est le choix du réalisme politique qui prime sur toutes autres considérations. Toutefois, les responsables des deux pays savent que l'avenir des relations bilatérales tient au degré de l'entente cordiale, et les perspectives économiques profitables aux deux rives de la Méditerranée.
Pour le moment, les relations économiques entre les deux pays ne sont pas idéales, et ne reflètent pas le niveau des intérêts communs entre les deux rives. Il s'agit, aujourd'hui, d'aller au-delà de la logique actuelle, qui caractérise les relations économiques bilatérales entre l'Algérie et la France, pour aboutir à une stratégie commune de coopération sur la base de la formule gagnant-gagnant. Aller au-delà de la logique d'échanges ou d'exportations, pour aboutir à une nouvelle phase basée sur une coopération équilibrée, qui sera à même de baliser les contours d'une véritable stratégie économique bilatérale. En effet, des années durant, l'intervention des entreprises françaises en Algérie n'a pas réellement profité à un essor équitable de l'économie nationale. En gros, la coopération entre les deux pays n'a pas contribué à l'émergence d'une économie locale diversifiée. Bien au contraire. D'où la nécessité de sortir de cette logique plaçant l'Algérie comme un marché acquis des entreprises françaises, pour aboutir à de véritables projets de partenariats économiques «gagnant-gagnant». Plus d'une fois, la France sous le règne de ses différents présidents successifs, a raté l'occasion d'édifier de réelles relations bilatérales économiques avec l'Algérie basées sur le respect et le profit mutuels. Macron va-t-il saisir cette nouvelle aubaine pour se replacer sur l'échiquier algérien, et inscrire son nom dans l'histoire contemporaine des deux pays? En tout cas, il existe beaucoup de facteurs positifs qui concourent à un rapprochement profitable entre les deux pays. Il y a tout d'abord, cette réalité économique nouvelle en Algérie où la diversification des ressources et des partenaires sonne comme une volonté affichée de transcender les dépendances actuelles, et aller vers de nouveaux horizons multipartites. L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés. Sur le chapitre de l'industrialisation, l'Algérie a opté pour une relance de l'ensemble des projets dormants misant sur des créneaux porteurs et attractifs. Ce qui n'a pas manqué de drainer des investissements étrangers IDE prometteurs. C'est dans cette trajectoire que la France de Macron doit se prononcer en vue de glaner une position visée. Cela est d'autant plus plausible que le tiers du trafic mondial de marchandises et les perspectives reluisantes du tourisme mondial, situés à hauteur de 40%, sont localisés autour des deux rives du Bassin méditerranéen. Il y a également ces échanges maritimes accrus entre les continents africain et européen avec la Chine, sans compter les enjeux énergétiques naissants, qui traduisent la vulnérabilité de l'Occident face aux turbulences dues aux effets de la pandémie sanitaire, mais aussi de la géopolitique continentale, notamment suite au conflit en Ukraine. La France a tout à gagner avec l'Algérie qui, de par sa position de pays grand producteur de gaz et de fournisseur fiable et apte de l'Europe, pourrait constituer une partie importante des solutions recherchées par le président Macron. Aujourd'hui, la France est dans le besoin de redynamiser son tissu industriel et d'assurer sa sécurité énergétique, autant que l'Europe entière entrée dans une phase de recherche de solutions durables à la délicate conjoncture mondiale actuelle. L'Algérie est également en phase de diversifier son économie nationale, à travers le développement de partenariats économiques et politiques équitables. Les projets de coopération avec l'Italie, en phase de devenir un partenaire de choix pour l'Algérie, ainsi qu'avec la Turquie, la Russie et la Chine confirment cette tendance et illustrent ces choix souverains. Au-delà des chiffres et des statistiques qui placent la France comme étant deuxième fournisseur ou client de l'Algérie, c'est de la nécessité d'édifier de nouvelles relations bilatérales, basées sur la confiance et la réciprocité qu'il s'agit aujourd'hui. Il existe des éléments fédérateurs qui peuvent renforcer cette perspective à travers la forte communauté algérienne en France, ainsi que la dizaine de millions de Français qui comptent des rapports et des liens, plus ou moins, directs en Algérie.


Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR
00:00 | 25-08-2022
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Relations économiques bilatérales

La France face aux choix de l'Algérie
L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés.

L’algérie, une porte ouverte sur l’afriqueL’algérie, une porte ouverte sur l’afrique
La position géostratégique et géopolitique de l'Algérie, en tant que clé de voûte politique et économique du bassin occidental de la Méditerranée et du Maghreb arabe, se confirme au fil du temps. La visite annoncée du président français, Emmanuel Macron, en Algérie, intervient dans le sillage de choix stratégiques bien établis, pour remettre les choses dans leur ordre naturel. Entre l'Algérie et la France, c'est le choix du réalisme politique qui prime sur toutes autres considérations. Toutefois, les responsables des deux pays savent que l'avenir des relations bilatérales tient au degré de l'entente cordiale, et les perspectives économiques profitables aux deux rives de la Méditerranée.
Pour le moment, les relations économiques entre les deux pays ne sont pas idéales, et ne reflètent pas le niveau des intérêts communs entre les deux rives. Il s'agit, aujourd'hui, d'aller au-delà de la logique actuelle, qui caractérise les relations économiques bilatérales entre l'Algérie et la France, pour aboutir à une stratégie commune de coopération sur la base de la formule gagnant-gagnant. Aller au-delà de la logique d'échanges ou d'exportations, pour aboutir à une nouvelle phase basée sur une coopération équilibrée, qui sera à même de baliser les contours d'une véritable stratégie économique bilatérale. En effet, des années durant, l'intervention des entreprises françaises en Algérie n'a pas réellement profité à un essor équitable de l'économie nationale. En gros, la coopération entre les deux pays n'a pas contribué à l'émergence d'une économie locale diversifiée. Bien au contraire. D'où la nécessité de sortir de cette logique plaçant l'Algérie comme un marché acquis des entreprises françaises, pour aboutir à de véritables projets de partenariats économiques «gagnant-gagnant». Plus d'une fois, la France sous le règne de ses différents présidents successifs, a raté l'occasion d'édifier de réelles relations bilatérales économiques avec l'Algérie basées sur le respect et le profit mutuels. Macron va-t-il saisir cette nouvelle aubaine pour se replacer sur l'échiquier algérien, et inscrire son nom dans l'histoire contemporaine des deux pays? En tout cas, il existe beaucoup de facteurs positifs qui concourent à un rapprochement profitable entre les deux pays. Il y a tout d'abord, cette réalité économique nouvelle en Algérie où la diversification des ressources et des partenaires sonne comme une volonté affichée de transcender les dépendances actuelles, et aller vers de nouveaux horizons multipartites. L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés. Sur le chapitre de l'industrialisation, l'Algérie a opté pour une relance de l'ensemble des projets dormants misant sur des créneaux porteurs et attractifs. Ce qui n'a pas manqué de drainer des investissements étrangers IDE prometteurs. C'est dans cette trajectoire que la France de Macron doit se prononcer en vue de glaner une position visée. Cela est d'autant plus plausible que le tiers du trafic mondial de marchandises et les perspectives reluisantes du tourisme mondial, situés à hauteur de 40%, sont localisés autour des deux rives du Bassin méditerranéen. Il y a également ces échanges maritimes accrus entre les continents africain et européen avec la Chine, sans compter les enjeux énergétiques naissants, qui traduisent la vulnérabilité de l'Occident face aux turbulences dues aux effets de la pandémie sanitaire, mais aussi de la géopolitique continentale, notamment suite au conflit en Ukraine. La France a tout à gagner avec l'Algérie qui, de par sa position de pays grand producteur de gaz et de fournisseur fiable et apte de l'Europe, pourrait constituer une partie importante des solutions recherchées par le président Macron. Aujourd'hui, la France est dans le besoin de redynamiser son tissu industriel et d'assurer sa sécurité énergétique, autant que l'Europe entière entrée dans une phase de recherche de solutions durables à la délicate conjoncture mondiale actuelle. L'Algérie est également en phase de diversifier son économie nationale, à travers le développement de partenariats économiques et politiques équitables. Les projets de coopération avec l'Italie, en phase de devenir un partenaire de choix pour l'Algérie, ainsi qu'avec la Turquie, la Russie et la Chine confirment cette tendance et illustrent ces choix souverains. Au-delà des chiffres et des statistiques qui placent la France comme étant deuxième fournisseur ou client de l'Algérie, c'est de la nécessité d'édifier de nouvelles relations bilatérales, basées sur la confiance et la réciprocité qu'il s'agit aujourd'hui. Il existe des éléments fédérateurs qui peuvent renforcer cette perspective à travers la forte communauté algérienne en France, ainsi que la dizaine de millions de Français qui comptent des rapports et des liens, plus ou moins, directs en Algérie.


Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR
00:00 | 25-08-2022
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La France face aux choix de l'Algérie
L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés.

L’algérie, une porte ouverte sur l’afriqueL’algérie, une porte ouverte sur l’afrique
La position géostratégique et géopolitique de l'Algérie, en tant que clé de voûte politique et économique du bassin occidental de la Méditerranée et du Maghreb arabe, se confirme au fil du temps. La visite annoncée du président français, Emmanuel Macron, en Algérie, intervient dans le sillage de choix stratégiques bien établis, pour remettre les choses dans leur ordre naturel. Entre l'Algérie et la France, c'est le choix du réalisme politique qui prime sur toutes autres considérations. Toutefois, les responsables des deux pays savent que l'avenir des relations bilatérales tient au degré de l'entente cordiale, et les perspectives économiques profitables aux deux rives de la Méditerranée.
Pour le moment, les relations économiques entre les deux pays ne sont pas idéales, et ne reflètent pas le niveau des intérêts communs entre les deux rives. Il s'agit, aujourd'hui, d'aller au-delà de la logique actuelle, qui caractérise les relations économiques bilatérales entre l'Algérie et la France, pour aboutir à une stratégie commune de coopération sur la base de la formule gagnant-gagnant. Aller au-delà de la logique d'échanges ou d'exportations, pour aboutir à une nouvelle phase basée sur une coopération équilibrée, qui sera à même de baliser les contours d'une véritable stratégie économique bilatérale. En effet, des années durant, l'intervention des entreprises françaises en Algérie n'a pas réellement profité à un essor équitable de l'économie nationale. En gros, la coopération entre les deux pays n'a pas contribué à l'émergence d'une économie locale diversifiée. Bien au contraire. D'où la nécessité de sortir de cette logique plaçant l'Algérie comme un marché acquis des entreprises françaises, pour aboutir à de véritables projets de partenariats économiques «gagnant-gagnant». Plus d'une fois, la France sous le règne de ses différents présidents successifs, a raté l'occasion d'édifier de réelles relations bilatérales économiques avec l'Algérie basées sur le respect et le profit mutuels. Macron va-t-il saisir cette nouvelle aubaine pour se replacer sur l'échiquier algérien, et inscrire son nom dans l'histoire contemporaine des deux pays? En tout cas, il existe beaucoup de facteurs positifs qui concourent à un rapprochement profitable entre les deux pays. Il y a tout d'abord, cette réalité économique nouvelle en Algérie où la diversification des ressources et des partenaires sonne comme une volonté affichée de transcender les dépendances actuelles, et aller vers de nouveaux horizons multipartites. L'économie algérienne est entrée dans une phase de transition où l'export constitue une nouvelle dimension et traduit une volonté politique d'aller vers des équilibres plus prononcés. Sur le chapitre de l'industrialisation, l'Algérie a opté pour une relance de l'ensemble des projets dormants misant sur des créneaux porteurs et attractifs. Ce qui n'a pas manqué de drainer des investissements étrangers IDE prometteurs. C'est dans cette trajectoire que la France de Macron doit se prononcer en vue de glaner une position visée. Cela est d'autant plus plausible que le tiers du trafic mondial de marchandises et les perspectives reluisantes du tourisme mondial, situés à hauteur de 40%, sont localisés autour des deux rives du Bassin méditerranéen. Il y a également ces échanges maritimes accrus entre les continents africain et européen avec la Chine, sans compter les enjeux énergétiques naissants, qui traduisent la vulnérabilité de l'Occident face aux turbulences dues aux effets de la pandémie sanitaire, mais aussi de la géopolitique continentale, notamment suite au conflit en Ukraine. La France a tout à gagner avec l'Algérie qui, de par sa position de pays grand producteur de gaz et de fournisseur fiable et apte de l'Europe, pourrait constituer une partie importante des solutions recherchées par le président Macron. Aujourd'hui, la France est dans le besoin de redynamiser son tissu industriel et d'assurer sa sécurité énergétique, autant que l'Europe entière entrée dans une phase de recherche de solutions durables à la délicate conjoncture mondiale actuelle. L'Algérie est également en phase de diversifier son économie nationale, à travers le développement de partenariats économiques et politiques équitables. Les projets de coopération avec l'Italie, en phase de devenir un partenaire de choix pour l'Algérie, ainsi qu'avec la Turquie, la Russie et la Chine confirment cette tendance et illustrent ces choix souverains. Au-delà des chiffres et des statistiques qui placent la France comme étant deuxième fournisseur ou client de l'Algérie, c'est de la nécessité d'édifier de nouvelles relations bilatérales, basées sur la confiance et la réciprocité qu'il s'agit aujourd'hui. Il existe des éléments fédérateurs qui peuvent renforcer cette perspective à travers la forte communauté algérienne en France, ainsi que la dizaine de millions de Français qui comptent des rapports et des liens, plus ou moins, directs en Algérie.


Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR
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