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Le gaz et l'absence de prospectives

Publié le 01/09/2022
Le gaz et l'absence de prospectives par Abdou BENABBOU Bien qu'elle s'en défende, la France a bien besoin de gaz algérien. Si le président de la République française a botté le sujet en touche au cours de son séjour en Algérie, en affirmant qu'il n'était pas demandeur, les dernières déclarations de sa Première ministre et de son économiste en chef sont à l'opposé de son assurance. Le problème de l'alimentation énergétique est si important qu'il a convoqué une réunion du Conseil de défense car il est exigé maintenant de la population et de l'industrie française de mettre leurs consommations d'énergie en veilleuse. La situation actuelle pose un sérieux dilemme. Il donne naissance à un débat strident jusqu'à opposer la Première ministre française à son ministre des Finances quant à la conduite à tenir. La conciliation sans vagues entre les restrictions énergétiques imposées à tout le monde et les obligations sociales et économiques n'est pas un simple exercice. D'autant que, dans le domaine de la production nucléaire, Paris a la particularité de s'égarer dans des politiques tantôt de désengagement, tantôt dans son contraire. Bien avant que l'étranglement énergétique ne s'annonce, l'obligation faite pour la France de frapper à des portes diverses pour échapper aux conséquences de la fermeture des vannes gazières russes était présagée et l'adresse algérienne avait été citée officiellement comme rescousse. Evidemment l'Algérie ne peut offrir que ce dont elle dispose. De plus, tenue de préserver sa politique de non-alignement dans le concert des nations, elle ne peut faillir à sa position et s'engager dans des bras de fer dont les causes et les tenants lui sont étrangers. Cependant, de ce sérail bourré d'impondérables, affligeant et obligeant pour la majorité des pays européens, une leçon est à retenir. Ces pays ont toujours manqué de prospectives pour s'inscrire dans le long terme et pour ne s'en tenir qu'aux politiques futiles des intérêts secondaires des immédiats. Le récent paso-doble politicien du gouvernement espagnol en est un parfait exemple.
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Le gaz et l'absence de prospectives
par Abdou BENABBOU


Bien qu'elle s'en défende, la France a bien besoin de gaz algérien. Si le président de la République française a botté le sujet en touche au cours de son séjour en Algérie, en affirmant qu'il n'était pas demandeur, les dernières déclarations de sa Première ministre et de son économiste en chef sont à l'opposé de son assurance.

Le problème de l'alimentation énergétique est si important qu'il a convoqué une réunion du Conseil de défense car il est exigé maintenant de la population et de l'industrie française de mettre leurs consommations d'énergie en veilleuse.

La situation actuelle pose un sérieux dilemme. Il donne naissance à un débat strident jusqu'à opposer la Première ministre française à son ministre des Finances quant à la conduite à tenir. La conciliation sans vagues entre les restrictions énergétiques imposées à tout le monde et les obligations sociales et économiques n'est pas un simple exercice. D'autant que, dans le domaine de la production nucléaire, Paris a la particularité de s'égarer dans des politiques tantôt de désengagement, tantôt dans son contraire.

Bien avant que l'étranglement énergétique ne s'annonce, l'obligation faite pour la France de frapper à des portes diverses pour échapper aux conséquences de la fermeture des vannes gazières russes était présagée et l'adresse algérienne avait été citée officiellement comme rescousse. Evidemment l'Algérie ne peut offrir que ce dont elle dispose. De plus, tenue de préserver sa politique de non-alignement dans le concert des nations, elle ne peut faillir à sa position et s'engager dans des bras de fer dont les causes et les tenants lui sont étrangers.

Cependant, de ce sérail bourré d'impondérables, affligeant et obligeant pour la majorité des pays européens, une leçon est à retenir. Ces pays ont toujours manqué de prospectives pour s'inscrire dans le long terme et pour ne s'en tenir qu'aux politiques futiles des intérêts secondaires des immédiats. Le récent paso-doble politicien du gouvernement espagnol en est un parfait exemple.
Bien qu'elle s'en défende, la France a bien besoin de gaz algérien. Si le président de la République française a botté le sujet en touche au cours de son séjour en Algérie, en affirmant qu'il n'était pas demandeur, les dernières déclarations de sa Première ministre et de son économiste en chef sont à l'opposé de son assurance.
Le problème de l'alimentation énergétique est si important qu'il a convoqué une réunion du Conseil de défense car il est exigé maintenant de la population et de l'industrie française de mettre leurs consommations d'énergie en veilleuse.
La France ne sait pas ce qu'elle veut?...Elle manque de gaz?...et de l'autre côté?...ils ne veulent pas que l'Algérie s'enrichie...on observe! on constate!...et on rigole?.
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