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Réforme de l’Université : Le gouvernement dévoile sa stratégie Par Eco Times 8 février 2023 Dans Université

Publié le 15/02/2023
Réforme de l’Université : Le gouvernement dévoile sa stratégie Par Eco Times 8 février 2023 Dans Université 672 A A 0 Partenariats entreprises-universités : La nécessaire complémentarité ! L’université algérienne est pleine mutation. Des réformes profondes et de nouvelles organisations seront bientôt mises en place. La nouvelle stratégie s’articule sur l’implication du monde de la recherche scientifique dans le développement socioéconomique du pays, ainsi que de répondre, surtout, au besoin de l’entreprise en matière d’innovation et de développement. Par Akrem R. En effet, le rôle principal de l’université, dira le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Badari, c’est de valoriser les travaux de recherche en produits et services au profit des citoyens et de l’économie nationale. En clair, l’université n’est plus un simple organe de formation et d’octroi de diplômes, mais elle doit jouer un rôle primordial dans la diversification de l’économie nationale, amélioration du quotidien des Algériens et, surtout, former des jeunes capables de créer de la richesse et de l’emploi. Déjà, les mesures prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, facilitant la création de startups, ont donné des résultats encourageants. Selon le ministre Badari, qui s’exprimait lors de son passage au forum de la radio nationale, 15% des diplômés de doctorat ont créé leur propre entreprise inovante « startup». C’est une nouvelle tendance chez les diplômés algériens pour la création d’emplois, ayant souffert par le passé du chômage et de la marginalisation. 11 450 projets innovants attendus en 2023 Donc, les grands axes de la nouvelle stratégie sont connus et les responsables de ce département n’ont qu’a accompagner les étudiants et chercheurs dans la concrétisation de leurs idées en projets. D’ailleurs, quelque 11 450 projets de recherche sont aptes à être des projets innovants, au courant de l’année universitaire 2022-2023. Ces étudiants vont déposer leurs travaux au niveau du ministère de l’Economie de la connaissance, des stratups et de la micro-entreprise pour labellisation. Le ministre Kamel Badari, qui a réitéré l’engagement de son département à la concrétisation de l’engagement du programme présidentiel du président de la République, a rappelé que plusieurs accords de coopération ont été signé entre des centres de recherche et le monde économique (pharmaceutique, industrie, électricité et autres). Pour illustrer ses propos, il a cité la création prochaine d’une société économique mixte (université de Constantine et le centre biotechnologique) pour la fabrication de l’insuline et d’autres produits pharmaceutiques. Ainsi, ajoute-t-il, « nous avons également signé un accord dans le domaine de l’industrie pour la fabrication d’un conteneur et, également, la fabrication d’un détecteur de monoxyde de carbone en partenariat avec la Sonelgaz». En somme, les centres de recherche s’impliquent amplement dans le monde économique. Ils sont à l’écoute du marché économique et du citoyen. Ce dernier, dira le ministre, est le seul à demander des comptes à l’université financée jusque-là, par le Trésor public. Et d’ajouter : « C’est aux centres de recherche d’aller vers le monde économique et, notamment, l’entreprise pour trouver des solutions à leurs problématiques». Une nouvelle approche pour le financement Questionné sur le financement de la recherche scientifique, le ministre a été clair dans sa réponse : « Nous devons, impérativement, diversifier nos modes du financement et ne plus se contenter seulement de celui de l’Etat. Donc, les centres de recherche et université doivent avoir l’esprit d’une entreprise économique, en allant dérocher des marchés et proposer des offres de services aux entreprises». Des propositions ont été faites dans ce sens, souligne-t-il, en révélant la création de 68 sociétés filiales économiques au niveau de nos universités. Même chose pour les sociétés de la recherche scientifique qui doivent aller proposer leurs services aux entreprises afin de trouver des fonds pour le financement de leurs travaux. A cela s’ajoutent, la création de 41 centres de recherche commerciaux. En se mettant en contact avec les besoins du marché, ces centres d’études peuvent décrocher des marchés et avoir une autonomie financière. «Donc toutes les portes sont ouvertes. Ceci nous permettra d’arriver à l’équitation suivante : l’enseignement, la recherche et la création de sociétés économiques ». A. R.
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