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Cadre Vie Et Saison Estivale À Annaba : Chétaïbi, L’enfer Au Paradis EDITEUR - 12 AOÛT 2023 Cliquez pour part

Publié le 13/08/2023
Cadre Vie Et Saison Estivale À Annaba : Chétaïbi, L’enfer Au Paradis EDITEUR - 12 AOÛT 2023 Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Se dirige-t-on vers une nouvelle saison décevante du côté du village paradisiaque de Chétaïbi, l’un des plus beaux d’Algérie, situé dans l’une des plus belles baies au monde ? Tout porte à le croire si l’on se réfère à la situation générale qui caractérise les lieux. En effet, au même titre que les précédentes saisons estivales, ce paradis terrestre n’a pas attiré les nombreux touristes d’autrefois. Il a été boudé en raison de la fuite en avant des autorités locales face aux problèmes quotidiens d’un côté, et du manque de civisme de certains vacanciers de l’autre. De l’hygiène du milieu à l’alimentation en eau potable, en passant par les infrastructures d’hébergement et de restauration, les moyens de transport, l’état des routes, le réseau d’éclairage public et la sécurité des biens et des personnes, tout laisse à désirer. En commençant par la situation de l’hygiène du milieu, le moins que l’on puisse dire est que c’est déplorable. Cela concerne pratiquement toutes les plages ouvertes à la baignade, aussi bien celles de la ville dont la fontaine romaine que celles des régions d’Oued Laghnem à l’est et du Sable d’Or à l’ouest du village. Elles se trouvent dans un état d’insalubrité outrageux. Le constat est amer et déshonorant. Les lieux ressemblent à des décharges sauvages. Les plages sont jonchées de toutes sortes de détritus : débris de verre, tessons de bouteilles, boîtes de conserve, troncs d’arbres et même des couches pour bébés et adultes. En réalité, une impression de laisser-aller et d’abandon se dégage dès que le visiteur accède au village. Durant cet été, il est impossible de parler de salubrité, ni de conditions d’accueil acceptables pour les vacanciers. L’ex-Herbillon de l’époque coloniale n’est rien de moins qu’un cloaque où s’entremêlent des détritus de tout genre, agrémentés par les tessons de bouteilles d’alcool qui jonchent les plages. Les rares baigneurs rencontrés s’interrogent sur l’absence totale des autorités de la ville. Les habitants interrogés au sujet de la situation peu reluisante que vit le village pointent un doigt accusateur en direction des autorités et des élus, les qualifiant de « totalement hors-connexion ». Vue de l’extérieur, la commune de Chétaïbi avec sa merveilleuse baie ressemble à un petit Eden. Vue de l’intérieur, elle incite à tirer la sonnette d’alarme. Chétaïbi mérite un meilleur sort… et de meilleurs dirigeants. B. Salah-Eddine
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EDITEUR - 12 AOÛT 2023
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Se dirige-t-on vers une nouvelle saison décevante du côté du village paradisiaque de Chétaïbi, l’un des plus beaux d’Algérie, situé dans l’une des plus belles baies au monde ? Tout porte à le croire si l’on se réfère à la situation générale qui caractérise les lieux. En effet, au même titre que les précédentes saisons estivales, ce paradis terrestre n’a pas attiré les nombreux touristes d’autrefois. Il a été boudé en raison de la fuite en avant des autorités locales face aux problèmes quotidiens d’un côté, et du manque de civisme de certains vacanciers de l’autre. De l’hygiène du milieu à l’alimentation en eau potable, en passant par les infrastructures d’hébergement et de restauration, les moyens de transport, l’état des routes, le réseau d’éclairage public et la sécurité des biens et des personnes, tout laisse à désirer. En commençant par la situation de l’hygiène du milieu, le moins que l’on puisse dire est que c’est déplorable. Cela concerne pratiquement toutes les plages ouvertes à la baignade, aussi bien celles de la ville dont la fontaine romaine que celles des régions d’Oued Laghnem à l’est et du Sable d’Or à l’ouest du village. Elles se trouvent dans un état d’insalubrité outrageux. Le constat est amer et déshonorant. Les lieux ressemblent à des décharges sauvages. Les plages sont jonchées de toutes sortes de détritus : débris de verre, tessons de bouteilles, boîtes de conserve, troncs d’arbres et même des couches pour bébés et adultes. En réalité, une impression de laisser-aller et d’abandon se dégage dès que le visiteur accède au village. Durant cet été, il est impossible de parler de salubrité, ni de conditions d’accueil acceptables pour les vacanciers. L’ex-Herbillon de l’époque coloniale n’est rien de moins qu’un cloaque où s’entremêlent des détritus de tout genre, agrémentés par les tessons de bouteilles d’alcool qui jonchent les plages. Les rares baigneurs rencontrés s’interrogent sur l’absence totale des autorités de la ville. Les habitants interrogés au sujet de la situation peu reluisante que vit le village pointent un doigt accusateur en direction des autorités et des élus, les qualifiant de « totalement hors-connexion ». Vue de l’extérieur, la commune de Chétaïbi avec sa merveilleuse baie ressemble à un petit Eden. Vue de l’intérieur, elle incite à tirer la sonnette d’alarme. Chétaïbi mérite un meilleur sort… et de meilleurs dirigeants.

B. Salah-Eddine
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Se dirige-t-on vers une nouvelle saison décevante du côté du village paradisiaque de Chétaïbi, l’un des plus beaux d’Algérie, situé dans l’une des plus belles baies au monde ? Tout porte à le croire si l’on se réfère à la situation générale qui caractérise les lieux. En effet, au même titre que les précédentes saisons estivales, ce paradis terrestre n’a pas attiré les nombreux touristes d’autrefois. Il a été boudé en raison de la fuite en avant des autorités locales face aux problèmes quotidiens d’un côté, et du manque de civisme de certains vacanciers de l’autre. De l’hygiène du milieu à l’alimentation en eau potable, en passant par les infrastructures d’hébergement et de restauration, les moyens de transport, l’état des routes, le réseau d’éclairage public et la sécurité des biens et des personnes, tout laisse à désirer. En commençant par la situation de l’hygiène du milieu, le moins que l’on puisse dire est que c’est déplorable. Cela concerne pratiquement toutes les plages ouvertes à la baignade, aussi bien celles de la ville dont la fontaine romaine que celles des régions d’Oued Laghnem à l’est et du Sable d’Or à l’ouest du village. Elles se trouvent dans un état d’insalubrité outrageux. Le constat est amer et déshonorant. Les lieux ressemblent à des décharges sauvages. Les plages sont jonchées de toutes sortes de détritus : débris de verre, tessons de bouteilles, boîtes de conserve, troncs d’arbres et même des couches pour bébés et adultes. En réalité, une impression de laisser-aller et d’abandon se dégage dès que le visiteur accède au village. Durant cet été, il est impossible de parler de salubrité, ni de conditions d’accueil acceptables pour les vacanciers. L’ex-Herbillon de l’époque coloniale n’est rien de moins qu’un cloaque où s’entremêlent des détritus de tout genre, agrémentés par les tessons de bouteilles d’alcool qui jonchent les plages. Les rares baigneurs rencontrés s’interrogent sur l’absence totale des autorités de la ville. Les habitants interrogés au sujet de la situation peu reluisante que vit le village pointent un doigt accusateur en direction des autorités et des élus, les qualifiant de « totalement hors-connexion ». Vue de l’extérieur, la commune de Chétaïbi avec sa merveilleuse baie ressemble à un petit Eden. Vue de l’intérieur, elle incite à tirer la sonnette d’alarme. Chétaïbi mérite un meilleur sort… et de meilleurs dirigeants.

B. Salah-Eddine
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