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La mer à boire ! par El-Houari Dilmi L'instruction est venue du plus haut niveau de l'Etat : des stations

Publié le 16/08/2023
La mer à boire ! par El-Houari Dilmi L'instruction est venue du plus haut niveau de l'Etat : des stations de dessalement d'eau de mer seront construites tout le long du littoral algérien. Le seul moyen de donner à boire aux Algériens, et aussi penser un peu aux générations futures qui avancent vers une planète malade de la main coupable de l'homme. L'eau a été rationnée dans de nombreuses wilayas du pays durant cet été caniculaire. Les eaux de surface ont été pratiquement toutes asséchées. Nombre de pays sont aujourd'hui en situation de pénurie hydrique grave, proche du fameux «jour zéro» lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet. Chez nous, la disponibilité du précieux liquide nous met face à un défi majeur, surtout que la situation tend à s'aggraver d'année en année sous le double effet d'une sécheresse périodique dramatique et les changements climatiques. Les Algériens doivent se préparer à des coupures fréquentes d'eau potable dans les prochaines années. Le recours aux ressources non conventionnelles comme l'eau dessalée ou les eaux souterraines ne suffit plus, surtout en raison d'un grand déficit en pluviométrie durant les dernières années. Confrontés au double défi de fournir de l'eau en quantités suffisantes pour le secteur agricole, gros consommateur de ressources hydriques, et donner à boire au citoyen, les gestionnaires de l'eau se retrouvent face à l'obligation de procéder à une redistribution de ce produit avec des mesures draconiennes visant à économiser cette denrée vitale. Il y va de notre sécurité alimentaire de préserver cette matière vitale. Du fait du retard accusé par l'Algérie dans la mobilisation des eaux de surface, avec des milliards de mètres cubes qui s'évaporent dans la nature et un nombre de barrages et autres retenues d'eau loin de répondre à une demande sans cesse croissante, il devient urgent pour l'économie du pays mais aussi pour la population de retenir ces eaux, d'en tirer le maximum de profit sur les plans humain, agricole et industriel. L'interconnexion des barrages pour un transfert d'eau d'une région à une autre reste un défi majeur pour la nouvelle politique de la gestion de l'eau en Algérie. Alimenter tout le nord du pays et les Hauts-Plateaux en eau potable à partir du littoral est un projet herculéen, un peu comme la mer à boire !
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La mer à boire !
par El-Houari Dilmi


L'instruction est venue du plus haut niveau de l'Etat : des stations de dessalement d'eau de mer seront construites tout le long du littoral algérien. Le seul moyen de donner à boire aux Algériens, et aussi penser un peu aux générations futures qui avancent vers une planète malade de la main coupable de l'homme. L'eau a été rationnée dans de nombreuses wilayas du pays durant cet été caniculaire. Les eaux de surface ont été pratiquement toutes asséchées. Nombre de pays sont aujourd'hui en situation de pénurie hydrique grave, proche du fameux «jour zéro» lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet. Chez nous, la disponibilité du précieux liquide nous met face à un défi majeur, surtout que la situation tend à s'aggraver d'année en année sous le double effet d'une sécheresse périodique dramatique et les changements climatiques. Les Algériens doivent se préparer à des coupures fréquentes d'eau potable dans les prochaines années. Le recours aux ressources non conventionnelles comme l'eau dessalée ou les eaux souterraines ne suffit plus, surtout en raison d'un grand déficit en pluviométrie durant les dernières années. Confrontés au double défi de fournir de l'eau en quantités suffisantes pour le secteur agricole, gros consommateur de ressources hydriques, et donner à boire au citoyen, les gestionnaires de l'eau se retrouvent face à l'obligation de procéder à une redistribution de ce produit avec des mesures draconiennes visant à économiser cette denrée vitale. Il y va de notre sécurité alimentaire de préserver cette matière vitale. Du fait du retard accusé par l'Algérie dans la mobilisation des eaux de surface, avec des milliards de mètres cubes qui s'évaporent dans la nature et un nombre de barrages et autres retenues d'eau loin de répondre à une demande sans cesse croissante, il devient urgent pour l'économie du pays mais aussi pour la population de retenir ces eaux, d'en tirer le maximum de profit sur les plans humain, agricole et industriel. L'interconnexion des barrages pour un transfert d'eau d'une région à une autre reste un défi majeur pour la nouvelle politique de la gestion de l'eau en Algérie. Alimenter tout le nord du pays et les Hauts-Plateaux en eau potable à partir du littoral est un projet herculéen, un peu comme la mer à boire !

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