Lors de notre entrevue avec le directeur de l’hôpital d’El-Bouni, nous avons remarqué une grande franchise et surtout un engagement total en ce qui concerne la prise en charge des malades. Notre but était de prendre connaissance avec des parturientes qui viennent pour la plupart d’entre elles des communes environnantes et particulièrement de la wilaya d’El-Tarf. Pour lui, le problème ne se pose pas puisqu’elles sont acceptées sans aucune difficulté. D’ailleurs, cela explique que les services de l’état civil de ces agglomérations trouvent leur travail allégé au vu du peu de naissances qui y sont déclarées. Les accouchements normaux se font dans le service de la maternité et cela surtout, en fonction des capacités d’accueil. Ce service dispose de 21 lits. Les cas urgents sont assurés et lorsque la place fait défaut, on oriente les futures mamans vers le Centre Hospitalier Universitaire d’Ibn Rochd. A la question sur la mortalité post-natale le directeur nous répond avec sérénité et déclare « qu’on n’a enregistré qu’un seul décès durant l’année entière. Tout comme les grossesses à haut risque (GHR) sont aussi orientées vers le CHU. Le service de l’obstétrique et gynécologie dispose quant à lui de 52 lits. Notons que les décès qui peuvent survenir sont dus surtout à des maladies congénitales. Le service de néonatalogie dont dispose l’hôpital est le meilleur de l’Est algérien pour ne pas dire du territoire national, hormis celui d’Aïn Naâdja. Questionné au sujet de la ‘disparition d’un bébé dernièrement » alors que le père était à la recherche d’un médecin. Le directeur dément catégoriquement cette insinuation et nous fait part de la disponibilité totale des médecins durant leurs services. Par ailleurs cette nouvelle a été également démentie par le chef de Sûreté de daïra qui n’a enregistré aucune plainte. Ah ! Rumeur lorsque tu nous tiens !
lestrepublicain.com - 13 février 2014 - Ounissi Manel
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