Une soirée récréative a été organisée par le service de l’Action sociale et des sports de la Sûreté nationale à l’intention des familles de policiers. Femmes et enfants remplissaient la salle de spectacles du Palais de la culture Mohamed Boudiaf. L’organisation parfaite de cette soirée par le commissaire Tabti et ses éléments a permis aux enfants de danser avec les clowns de la troupe Amou Rafik, ou des chansons de malouf entonnées par le talentueux Cheikh Bouguettaya Abdelkader. La joie imprégnait la salle en cette nuit de LeIlat El Kadr. Notons que d’autres troupes ont animé cette fête dont Cheb Zinou et les sketchs de Pipo. Ces festivités viennent clore le riche programme tracé par la Sûreté de wilaya pour célébrer son 52ème anniversaire. Les festivités marquant la célébration du 52ème anniversaire de la création de la police nationale ne risquent pas d’être oubliées par l’assistance qui ont beaucoup apprécié le doigté des présentatrices du programme qui ont usé de beaucoup d’imagination pour intéresser les invités. Mme Bouhachmine Dalila, la commissaire chargée de la formation n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour mettre en valeur Annaba et sa région. N’oubliant pas ses plages et sa mer bleue, elle a dirigé de main de maître les principales étapes de cette célébration. Le clou est bien entendu l’orchestre de malouf purement annabi de Hamdi Benani, merveilleusement remplacé par son fils Kamel qui prend ainsi la relève. Le deuxième élément féminin, la lieutenante chargée de la communication qui avait retenu l’assistance par un discours très significatif sur les activités de la police en général, sa voix maintenant connue des auditeurs avait régné un bon moment sur l’auditoire. Puis vint le moment de la remise des grades et particulièrement à la nouvelle commissaire principale Athmani Fatima. Un grade auquel peu de monde peut accéder. C’est après une longue carrière que l’ancienne commissaire de la sûreté urbaine d’Oued Kouba a bénéficié de cette promotion très méritée. Puis vint ce moment de grande émotion lorsqu’un présent a été offert à Mme Djeghloul Mounira, assistante sociale à la Sûreté de wilaya. Son époux, un commissaire, avait été assassiné par les terroristes en 1993, victime du devoir. La cérémonie à laquelle assistaient les autorités locales, civiles et militaires, avait à leur tête M. Mohamed Mounib Sandid qui a eu à remettre à plusieurs récipiendaires des présents. Parmi ces derniers, une scène très touchante lorsque le talentueux et respecté Cheikh Brahim Bey a été honoré. Véritable pilier de la chanson chaâbie à Annaba, il a marqué d’une empreinte indélébile la scène annabie.
lestrepublicain - 26 juillet 2014 - Ahmed Chabi
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