
Les études lancées par la commune pour la réfection des 74 écoles primaires, partie de son patrimoine immobilier, étaient hier, en phase d’évaluation, avec pour objectif final, l’inscription d’un projet de réfection globale, sur le budget supplémentaire de l’année en cours.
Les deux bureaux d’études en charge du projet, ont ainsi inspecté une quarantaine d’écoles, de type colonial ou post colonial avec pratiquement le même diagnostic quant à l’état des lieux. Etanchéité, électricité, menuiserie, plomberie constituent l’essentiel des problèmes, encore que l’étanchéité soit citée comme le principal motif de délabrement et induisant les problèmes d’électricité, de menuiserie et d’atteintes au corps des bâtisses. Outre le fait d’un défaut d’entretien flagrant ayant aussi sa part, dans ce délabrement généralisé. Aussi contrairement aux interventions passées, ou les services techniques de la commune se contentaient d’intervenir sur les problèmes signalés uniquement, le conseil communal entend cette fois-ci, régler définitivement les problèmes de chaque établissement par une réfection globale, avec comme l’a indiqué le S/G, des garanties de bonne facture par les entreprises qui seront chargées du projet. Il faut noter que les conseils communaux passés ont pris en charge les écoles, leur ont réservé des enveloppes financières mais sans pour autant régler le problème du délabrement, faute d’une prise en charge globale, comme décidé cette fois ci et faute d’un véritable diagnostic sur la base d’études techniques.
Lestrepublicain - 27 avril 2015 - Ammar Nadir
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !