
Le paquebot Algérien El-Djazair II en provenance de Marseille, a débarqué hier à huit heures du matin au port autonome de Annaba, pas moins de sept cents voyageurs et cent quatre – deux véhicules.
Le navire battant pavillon Algérien, a quitté le port de la cité phocéenne Française du Sud Est à quinze heures de l’après-midi du jeudi 25 juin courant. Selon certains passagers que nous avons interrogés à leur débarquement, la traversée fut pénible en matière de climatisation, où selon eux, la température avoisinait les cinq degrés Celsius, alors qu’ils n’avaient pas de couvertures pour se protéger du froid. Les formalités de débarquement et les conditions d’accueil, ne répondirent nullement aux attentes souhaitées, selon beaucoup de voyageurs. Des estivants nous signalent que l’accueil fut froid et placide. Absence de toute chaleur humaine. Un passager de Sétif A.N âgé de 27 ans, a déploré avec véhémence l’accomplissement des formalités policières et douanières. Il va encore plus loin en nous déclarant , qu’il a dû s’acquitter d’une somme de soixante euros auprès d’un policier et d’un douanier, pour avoir pu sortir un téléviseur et deux cabas, dont on l’avait menacé de saisine. Un autre groupe de deux frères et deux sœurs âgés de neuf à dix- sept ans, originaires de Skikda et dont les parents sont installés à Grenoble, abordent dans le même sens. L’ainé M.B affirme qu’il faut graisser la patte en euros croissants, pour éviter l’attente de sortie du véhicule. Pour ce faire, on vous laisse languir sur votre banc, jusqu’à ce que vous vous décidiez de mettre la main à la poche. Ces pratiques condamnables sont malheureusement monnaie courante, à travers tous les postes frontaliers mer, air et terre de l’ensemble du territoire national. Ce mal endémique ancré profondément dans les us et mœurs de certains ripoux de ces deux corps constitués subsistera jusqu’à l’apocalypse de l’univers, car on ne lui a trouvé aucun remède. Il est pire que le cancer.
le Provencial - 28 juin 2015 - Omar Touati
Les Commentaires
Vous êtes la honte du pays, les pauvres immigrés qui méritent d'être mieux accueillis.
Que font les autorités, alors que l'informels est alimentés par les rapines des douaniers.