
Les travaux de réfection du haut fourneau du complexe sidérurgique d’El-Hadjar (Annaba) enregistrent, depuis le début du mois d’avril courant, un net ralentissement, suscitant un certain doute au sein des travailleurs de ‘’ la zone chaude’’ en ce qui concerne la reprise de la production d’acier liquide dans un délai acceptable par rapport aux échéances prévues conformément aux engagements pris lors de la toute récente visite de travail du Premier ministre, Abdelmalek Sellal sur le site même du chantier.
La démission du chef de projet de réfection du haut fourneau et les rumeurs du départ ou de la démission du directeur général du complexe sidérurgique d’El Hadjar, etc.. ne sont –elles pas le résultat de la mauvaise conduite des travaux de rénovation de cette installation industrielle stratégique dans le processus de production au complexe sidérurgique d’El- Hadjar . En effet, il a fallu près de 7 mois de travaux pour les responsables du complexe sidérurgique d’El Hajdar pour se rendre compte, d’après leur estimation , que la société italienne Ferretti n’a pas rempli sa mission convenablement .Présents depuis deux mois sur le site du complexe sidérurgique d’El Hadjar, des spécialistes attendent la pose de briques de carbone pour permettre aux équipes de la société Ferretti de procéder au revêtement du four du haut fourneau, révèlent des sources proches du projet, évoquant, par ailleurs, le retard qu’accusent les travaux ciblant les parties annexes du haut fourneau (automatisme, câblage, PC, etc) et les contraintes techniques non prévues et ayant surgi au niveau de la Circulaire, pièce maitresse du haut fourneau . Il est à craindre que cette situation risque de générer un relâchement dans le rythme du travail qui va se répercuter négativement sur le respect des échéances et le cout de l’investissement. Récupéré à cent pour cent par l’Etat Algérien, le complexe sidérurgique d’El Hadjar , qui a connu un démembrement avec la fermeture de la cokerie , du premier haut fourneau et de la ligne d’étamage sans compter d’autres ateliers à l’arrêt, a bénéficié d’un plan d’investissement de plus de 1 milliard de dollars pour sa modernisation pour relancer la production de l’acier. Il emploie actuellement près de 5.000 travailleurs contre 18.000 et 20.000 employés dans les années de l’ex SNS.
lestrepublicain - 21 avril 2016 - Hocine Akli
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