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L'espérance comme illusion

Publié le 01/02/2022
L'espérance comme illusion par Kamal Guerroua Croire trop en son optimisme, c'est courir le risque de tomber un jour ou l'autre dépressif. Il vaut mieux être parfois pessimiste et se garder du choc des déceptions que de se donner à fond dans l'illusion que tout est ou sera positif. Un pessimiste, c'est quelqu'un de prévoyant, de prudent, de réaliste et surtout d'intelligent. Etre pessimiste n'est pas forcément négatif, mais ce n'est pas tout à fait positif non plus. En revanche, c'est une sorte de pare-choc, en cas de non-aboutissement ou d'échec de notre initiative. Nombreux sont les optimistes qui sont tombés dans le piège de la douceur du rêve ou de l'illusion, et qui se sont retrouvés enfin et, à leur grand malheur, dans un cercle vicieux, à digérer de l'amertume et le regret. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que leur candeur ou plutôt leur naïveté les a mis plus tard devant le fait accompli, devant la réalité toute crue, devant l'impasse. Or, rien n'est plus dangereux et dramatique dans la vie que l'impasse des rêves. Rêver, c'est bien, mais agir le sera mieux. Agir, bouger, bosser, pour réaliser ses rêves, c'est le début du pessimisme lui-même, d'autant qu'on sait que rien n'est acquis sans action, sans sueur, sans sacrifices, sans démarche concrète pour notre salut, notre bonheur. Un optimiste, c'est quelqu'un qui rêve avant de travailler, un pessimiste c'est quelqu'un qui travaille avant de rêver. Les rêves de l'optimiste et du pessimiste sont bien différents les uns des autres. Le premier est tel un poisson naïf qui se laisse accrocher à l'hameçon (le rêve), jusqu'à ce qu'il se fasse attraper par le pêcheur, mais le second est tel un poisson astucieux qui réussit à attraper l'hameçon (le rêve), sans qu'il ne se fasse attraper par le pêcheur. Et sans doute, rien ne peut égaler le bonheur de consommer son propre rêve, et d'être assuré qu'on est sauvé, hors de danger, hors des malheurs de la vie et ses aléas, dans le confort tout douillet d'être arrivé à bon port sans avoir fait de mal à personne ni nui aux intérêts des autres...
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L'espérance comme illusion
par Kamal Guerroua


Croire trop en son optimisme, c'est courir le risque de tomber un jour ou l'autre dépressif. Il vaut mieux être parfois pessimiste et se garder du choc des déceptions que de se donner à fond dans l'illusion que tout est ou sera positif. Un pessimiste, c'est quelqu'un de prévoyant, de prudent, de réaliste et surtout d'intelligent. Etre pessimiste n'est pas forcément négatif, mais ce n'est pas tout à fait positif non plus. En revanche, c'est une sorte de pare-choc, en cas de non-aboutissement ou d'échec de notre initiative.

Nombreux sont les optimistes qui sont tombés dans le piège de la douceur du rêve ou de l'illusion, et qui se sont retrouvés enfin et, à leur grand malheur, dans un cercle vicieux, à digérer de l'amertume et le regret. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que leur candeur ou plutôt leur naïveté les a mis plus tard devant le fait accompli, devant la réalité toute crue, devant l'impasse. Or, rien n'est plus dangereux et dramatique dans la vie que l'impasse des rêves. Rêver, c'est bien, mais agir le sera mieux. Agir, bouger, bosser, pour réaliser ses rêves, c'est le début du pessimisme lui-même, d'autant qu'on sait que rien n'est acquis sans action, sans sueur, sans sacrifices, sans démarche concrète pour notre salut, notre bonheur. Un optimiste, c'est quelqu'un qui rêve avant de travailler, un pessimiste c'est quelqu'un qui travaille avant de rêver.

Les rêves de l'optimiste et du pessimiste sont bien différents les uns des autres. Le premier est tel un poisson naïf qui se laisse accrocher à l'hameçon (le rêve), jusqu'à ce qu'il se fasse attraper par le pêcheur, mais le second est tel un poisson astucieux qui réussit à attraper l'hameçon (le rêve), sans qu'il ne se fasse attraper par le pêcheur. Et sans doute, rien ne peut égaler le bonheur de consommer son propre rêve, et d'être assuré qu'on est sauvé, hors de danger, hors des malheurs de la vie et ses aléas, dans le confort tout douillet d'être arrivé à bon port sans avoir fait de mal à personne ni nui aux intérêts des autres...
Bien vu Kamal Guerroua
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