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Plus que la mer à boire !

Publié le 26/06/2022
Plus que la mer à boire !par El-Houari Dilmi Ainsi, il ne nous reste plus que la mer à boire... «Donnez-leur à boire pendant deux, trois ou quatre heures par jour, il est formellement interdit de couper l'eau durant deux jours successifs», a tranché le Président Tebboune, lors de sa visite à Oran. « Il est préférable d'assurer un approvisionnement d'eau durant deux ou trois heures par jour plutôt que de la couper pour une longue période », a insisté le chef de l'Etat, posant du coup l'épineuse problématique de la sécurité hydrique en Algérie. Oui, l'eau est un problème trop sérieux pour le laisser aux seuls politiques. Le dessalement d'eau de mer est donc la « solution définitive » à la crise persistante de l'eau, un défi majeur pas seulement pour nous mais pour le monde entier. Outre la nouvelle station de Cap blanc, sur la corniche oranaise, un programme complémentaire d'urgence a été adopté par les pouvoirs publics prévoyant la réalisation de 5 nouvelles stations de dessalement d'eau de mer. Celles-ci s'ajouteront aux 12 autres projets en cours de réalisation et devant satisfaire 60% des besoins en eau potable à l'horizon 2030. Les Oranais se plaignent depuis presque toujours des coupures d'eau potable. Si leur appel semble avoir été entendu, la nouvelle stratégie de l'Etat, celle de recourir aux ressources non conventionnelles, est onéreuse selon les experts. Mais l'eau a-t-elle un prix ? Paradoxalement, ce n'est pas le Sahara qui souffrira le plus du manque d'eau, mais le nord du pays, les grandes villes à forte densité de population notamment. L'Algérie est l'un des pays de la région MENA les plus soumis au stress hydrique, avait déjà alerté l'ONU. Ce n'est pas seulement la sécheresse et les bouleversements climatiques qui sont mis en cause, mais la mauvaise gestion et l'imprévoyance sont deux autres raisons de cette situation qui fait peur. Dans le secteur de l'eau, le retour d'investissement est long, d'où l'urgence de prendre les bonnes décisions au bon moment. L'eau est source de vie, préservons-la pour notre survie.
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Pus que la mer à boire !
par El-Houari Dilmi


Ainsi, il ne nous reste plus que la mer à boire... «Donnez-leur à boire pendant deux, trois ou quatre heures par jour, il est formellement interdit de couper l'eau durant deux jours successifs», a tranché le Président Tebboune, lors de sa visite à Oran. « Il est préférable d'assurer un approvisionnement d'eau durant deux ou trois heures par jour plutôt que de la couper pour une longue période », a insisté le chef de l'Etat, posant du coup l'épineuse problématique de la sécurité hydrique en Algérie.

Oui, l'eau est un problème trop sérieux pour le laisser aux seuls politiques. Le dessalement d'eau de mer est donc la « solution définitive » à la crise persistante de l'eau, un défi majeur pas seulement pour nous mais pour le monde entier. Outre la nouvelle station de Cap blanc, sur la corniche oranaise, un programme complémentaire d'urgence a été adopté par les pouvoirs publics prévoyant la réalisation de 5 nouvelles stations de dessalement d'eau de mer. Celles-ci s'ajouteront aux 12 autres projets en cours de réalisation et devant satisfaire 60% des besoins en eau potable à l'horizon 2030. Les Oranais se plaignent depuis presque toujours des coupures d'eau potable. Si leur appel semble avoir été entendu, la nouvelle stratégie de l'Etat, celle de recourir aux ressources non conventionnelles, est onéreuse selon les experts.

Mais l'eau a-t-elle un prix ? Paradoxalement, ce n'est pas le Sahara qui souffrira le plus du manque d'eau, mais le nord du pays, les grandes villes à forte densité de population notamment. L'Algérie est l'un des pays de la région MENA les plus soumis au stress hydrique, avait déjà alerté l'ONU. Ce n'est pas seulement la sécheresse et les bouleversements climatiques qui sont mis en cause, mais la mauvaise gestion et l'imprévoyance sont deux autres raisons de cette situation qui fait peur. Dans le secteur de l'eau, le retour d'investissement est long, d'où l'urgence de prendre les bonnes décisions au bon moment. L'eau est source de vie, préservons-la pour notre survie.




Nos politiques se contentent de la médiocrité, du service minimum, au lieu de viser plus haut" il est préférable d'assurer un approvisionnement d'eau durant deux ou trois heures par jour plutôt que de la couper pour une longue période " dit le président. Pourquoi ne dirait-il pas " il est préférable d'avoir de l'eau en tout temps, c'est notre but et on va tout faire pour l'atteindre dans peu de temps" C'est comme cela qu'il faut voir les choses et ne pas se contenter de la médiocrité. Le problème de l'eau ne date pas d'aujourd'hui qu'a-t-on fait depuis des décennies ? Pourquoi se réveille-t-on maintenant pour envisager le dessalement de l'eau de mer,alors qu'un un pays semi-aride comme le notre en avez bien besoin depuis belle lurette ? Ce n'est pas Parce-que le problème de l'eau existe ailleurs également que l'on doit céder à la fatalité. Il faut viser haut et grand.
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