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Les secrets du boomerang par Abdou BENABBOU En cette journée internationale de la migration, il faudra bien

Publié le 20/12/2022
Les secrets du boomerang par Abdou BENABBOU En cette journée internationale de la migration, il faudra bien trouver un lien entre les 3 millions de dollars de la figurine d'ET l'extraterrestre vendue aux enchères ces dernières heures à Los Angeles et les 280 millions d'errants égarés à travers le monde. Les statistiques officielles livrées hier par l'ONU n'établissent pas de parallèle entre les faits et se contentent d'alerter l'opinion mondiale sur le phénomène avec des proportions jamais atteintes pour une grande partie de l'espèce humaine en quête d'une vie meilleure. Plus d'un milliard d'êtres pensants vivent sous le seuil de la pauvreté alors que des caprices fous, malmenant l'imagination sont signalés ici et là comme témoignages d'inconséquences à la limite de l'inouï. On a le droit de dépenser sa fortune comme on l'entend et on s'est conformé depuis longtemps à la règle qui veut que dans la vie il y ait des riches et des pauvres. Le monde n'est monde que par les différences qu'imposent la nature et les hommes pour que l'effort et l'intelligence aient un sens et pour que tous les tracés et les perspectives de l'existence aient un cadre. Si l'art a un prix, il ne peut le devoir obligatoirement qu'à une harmonie constante entre les hommes. Sa valeur ne peut être réelle que par la qualité du cheminement de la vie de tous les hommes. Mais quand une orgie financière est organisée par caprice outrancier face à des millions d'enfants affamés, l'entendement ne peut être amendé. On s'étonne alors, outre mesure, que les crises se démultiplient et on crie à tue-tête aux menaces qui risquent de dérégler sa culture et sa civilisation sans se rendre compte que la misère et la pauvreté ont les secrets du boomerang. Quoi que l'on fasse, le sort des humains est solidement lié. Malgré l'hermétisme des frontières et la rigidité des dos tournés, les dernières pandémies mondiales n'ont malheureusement pas réussi à faire comprendre que tous les humains sans exception n'ont qu'un seul et unique ciel commun.
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Les secrets du boomerang
par Abdou BENABBOU


En cette journée internationale de la migration, il faudra bien trouver un lien entre les 3 millions de dollars de la figurine d'ET l'extraterrestre vendue aux enchères ces dernières heures à Los Angeles et les 280 millions d'errants égarés à travers le monde.

Les statistiques officielles livrées hier par l'ONU n'établissent pas de parallèle entre les faits et se contentent d'alerter l'opinion mondiale sur le phénomène avec des proportions jamais atteintes pour une grande partie de l'espèce humaine en quête d'une vie meilleure. Plus d'un milliard d'êtres pensants vivent sous le seuil de la pauvreté alors que des caprices fous, malmenant l'imagination sont signalés ici et là comme témoignages d'inconséquences à la limite de l'inouï.

On a le droit de dépenser sa fortune comme on l'entend et on s'est conformé depuis longtemps à la règle qui veut que dans la vie il y ait des riches et des pauvres. Le monde n'est monde que par les différences qu'imposent la nature et les hommes pour que l'effort et l'intelligence aient un sens et pour que tous les tracés et les perspectives de l'existence aient un cadre.

Si l'art a un prix, il ne peut le devoir obligatoirement qu'à une harmonie constante entre les hommes. Sa valeur ne peut être réelle que par la qualité du cheminement de la vie de tous les hommes. Mais quand une orgie financière est organisée par caprice outrancier face à des millions d'enfants affamés, l'entendement ne peut être amendé. On s'étonne alors, outre mesure, que les crises se démultiplient et on crie à tue-tête aux menaces qui risquent de dérégler sa culture et sa civilisation sans se rendre compte que la misère et la pauvreté ont les secrets du boomerang. Quoi que l'on fasse, le sort des humains est solidement lié.

Malgré l'hermétisme des frontières et la rigidité des dos tournés, les dernières pandémies mondiales n'ont malheureusement pas réussi à faire comprendre que tous les humains sans exception n'ont qu'un seul et unique ciel commun.

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