Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Crise à la commune d’Annaba : Vers un Conseil municipal parallèle ?...
Zone Membre
Publicités

Crise à la commune d’Annaba : Vers un Conseil municipal parallèle ? Amar Aitbara by Amar Aitbara 12 mars 2023i

Publié le 25/03/2023
Crise à la commune d’Annaba : Vers un Conseil municipal parallèle ? Amar Aitbara by Amar Aitbara 12 mars 2023in Annaba A A 0 0 SHARES 77 VIEWS Share on Facebook Share on Twitter Le marasme a atteint son paroxysme et la crise au sein de la municipalité d’Annaba s’est accentuée ; d’ailleurs, la salle de réunion qui a abrité, hier la troisième session extraordinaire de l’APC, a été marquée par l’absence de plus de 20 élus qui ont boycotté cette réunion. De visu, il est constaté que de nombreux sièges de la table ronde de la salle de réunions de la municipalité étaient vides par l’absence des élus qui se fait réellement ressentir. Ce boycott découlera inévitablement, comme le stipule le code communal et le règlement intérieur des collectivités locales, sur la constitution d’un conseil communal parallèle, dont le premier du genre a eu lieu hier et qui était composé par les élus opposants. Lors de la session de dimanche, les 19 élus présents, sur les 43 de l’APC, n’ont même pas observé une minute de silence à la mémoire de l’agent communal décédé accidentellement au niveau du rond-point de la cité Seybouse. Mieux encore, malgré que le quorum n’ait pas été atteint, le vote pour une deuxième fois de la réhabilitation de ce rond-point a été adopté avec des votes par procuration de 3 absents. Pourtant, la procuration est utilisée une seule et unique fois avec la mention de la date de la tenue des délibérations puisqu’un membre de l’exécutif, L.A, absent pour des soins à l’étranger, alors que sa procuration devrait être validée par le consulat d’Algérie du pays d’accueil, or ce n’était pas le cas et les élus opposants ont demandé les procurations transmises par les absents, donc le quorum n’a pas été atteint et la session devrait être reportée au motif du quorum non atteint, comme le stipule la règlementation. Ainsi, ce boycott a été suivi comme prévu au préalable, avec un 19/43 élus présents lors de cette session et cette situation a amené le maire à sortir de son silence en disant : « Je ne peux pas satisfaire tout le monde, l’exécutif est composé de 17 postes seulement, mais je suis prêt à négocier avec tous les opposants ». Un élu frondeur contrarié dira : « La commune d’Annaba traverse une période difficile avec des erreurs de gestion et des projets qui accusent un retard et nous devons sauver cette ville, que nous aimons, des mains de ces incompétents, nous n’avons pas besoin de postes ». En effet, le dialogue est rompu et les opposants exigent le départ du maire, qui n’a même pas décrété une minute de silence à la mémoire de l’agent communal décédé en mission lors l’ouverture de la session et il voulait encore réhabiliter le rond-point où a eu l’accident du défunt et ceci est intolérable, disent-ils. La crise au sein de la municipalité a pris une autre dimension et il est attendu que d’autres élus mécontents rejoignent ce mouvement de contestation. Par : Amar Ait Bara
« Actualité précédente
Annaba Qui a détourné les pièces du téléphérique? Une ou plusieurs pièces devant servir à sa réparation, aura
Actualité suivante »
Risque d’une crise mondiale de l’eau Antonio Guterres tire la sonnette d’alarme

Les Commentaires

Crise à la commune d’Annaba : Vers un Conseil municipal parallèle ?
Amar Aitbara by Amar Aitbara 12 mars 2023in Annaba
A A
0
0
SHARES
77
VIEWS
Share on Facebook
Share on Twitter
Le marasme a atteint son paroxysme et la crise au sein de la municipalité d’Annaba s’est accentuée ; d’ailleurs, la salle de réunion qui a abrité, hier la troisième session extraordinaire de l’APC, a été marquée par l’absence de plus de 20 élus qui ont boycotté cette réunion. De visu, il est constaté que de nombreux sièges de la table ronde de la salle de réunions de la municipalité étaient vides par l’absence des élus qui se fait réellement ressentir.


Ce boycott découlera inévitablement, comme le stipule le code communal et le règlement intérieur des collectivités locales, sur la constitution d’un conseil communal parallèle, dont le premier du genre a eu lieu hier et qui était composé par les élus opposants. Lors de la session de dimanche, les 19 élus présents, sur les 43 de l’APC, n’ont même pas observé une minute de silence à la mémoire de l’agent communal décédé accidentellement au niveau du rond-point de la cité Seybouse. Mieux encore, malgré que le quorum n’ait pas été atteint, le vote pour une deuxième fois de la réhabilitation de ce rond-point a été adopté avec des votes par procuration de 3 absents.

Pourtant, la procuration est utilisée une seule et unique fois avec la mention de la date de la tenue des délibérations puisqu’un membre de l’exécutif, L.A, absent pour des soins à l’étranger, alors que sa procuration devrait être validée par le consulat d’Algérie du pays d’accueil, or ce n’était pas le cas et les élus opposants ont demandé les procurations transmises par les absents, donc le quorum n’a pas été atteint et la session devrait être reportée au motif du quorum non atteint, comme le stipule la règlementation.

Ainsi, ce boycott a été suivi comme prévu au préalable, avec un 19/43 élus présents lors de cette session et cette situation a amené le maire à sortir de son silence en disant : « Je ne peux pas satisfaire tout le monde, l’exécutif est composé de 17 postes seulement, mais je suis prêt à négocier avec tous les opposants ». Un élu frondeur contrarié dira : « La commune d’Annaba traverse une période difficile avec des erreurs de gestion et des projets qui accusent un retard et nous devons sauver cette ville, que nous aimons, des mains de ces incompétents, nous n’avons pas besoin de postes ».

En effet, le dialogue est rompu et les opposants exigent le départ du maire, qui n’a même pas décrété une minute de silence à la mémoire de l’agent communal décédé en mission lors l’ouverture de la session et il voulait encore réhabiliter le rond-point où a eu l’accident du défunt et ceci est intolérable, disent-ils. La crise au sein de la municipalité a pris une autre dimension et il est attendu que d’autres élus mécontents rejoignent ce mouvement de contestation.

Par : Amar Ait Bara

« La commune d’Annaba traverse une période difficile avec des erreurs de gestion et des projets qui accusent un retard et nous devons sauver cette ville, que nous aimons, des mains de ces incompétents, nous n’avons pas besoin de postes ».
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires