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Faut-il avoir peur des robots ? Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 06-04-2023, 11:00 Que connaissons-nous de l'i

Publié le 06/04/2023
Faut-il avoir peur des robots ? Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 06-04-2023, 11:00 Que connaissons-nous de l'intelligence artificielle ? À dire vrai, ces deux initiales IA ou AI en anglais ne nous disaient pas grand-chose avant les toutes dernières années. Prise en charge par les majors de la Silicone Valley qui ont donné à cette nouvelle science des applications destinées à Monsieur-tout-le-monde, l'intelligence artificielle n'a plus ce caractère occulte qui la classait dans le registre des secrets défense. En Algérie, elle a même fait une avancée remarquable avec la création d'un institut d'enseignement supérieur spécialisé dans la branche. Mais d'abord, c'est quoi l'intelligence artificielle ? C'est quelque chose de facile et de compliqué à la fois. Dans ses applications les plus simples, nous la rencontrons tous les jours sans faire attention. Par exemple, lorsque vous tapez un texte sur votre smartphone et que le mot que vous alliez écrire apparaît tout seul, c'est une petite manifestation de cette intelligence. Un logiciel «devine» votre intention, à travers un algorithme informatique qui va calculer la meilleure probabilité en se basant sur les mots déjà écrits, mais aussi sur votre passif en matière de rédaction. C'est l'exemple le plus simple. Il y en a d'autres, toujours via votre smartphone. Vous avez certainement remarqué que lorsque vous cherchez une vidéo sur Youtube, vous avez tout de suite une série de vidéos qui se suivent et qui traitent du même thème. Là aussi, l'algorithme semble vous imposer un choix limité lié à votre première préférence. Mais attention, cette limitation n'est pas innocente : il s'agit de connaître vos centres d'intérêt pour orienter les messages publicitaires. Procédé utilisé aussi sur Facebook où vous avez parfois l'impression de tourner en rond au milieu des mêmes posts. D'une manière plus générale, l'intelligence artificielle n'a pu exister et évoluer que parce que ses créateurs ont bien observé et étudié l'intelligence humaine qu'ils tentent d'imiter. L'objectif est d'amener la machine à penser comme les êtres humains. Penser puis agir dans pratiquement tous les domaines grâce au développement prodigieux de l'informatique qui peut loger des milliards d'opérations ou de données dans un composant de quelques millimètres carrés. Dans les années 70, ayant appris que la mine de fer de l'Ouenza (extrême Est) disposait d'un ordinateur, je fis tout pour la visiter. Prétextant d'un reportage (j'exerçais au bureau local du journal An Nasr, à Annaba), je me rendis dans la ville minière où, grâce à d'anciens amis de lycée devenus programmateurs, je pus enfin rentrer dans la fameuse salle. Les jeunes d'aujourd'hui doivent certainement imaginer cet endroit comme un ensemble de bureaux juchés d'ordinateurs aux écrans scintillants. Non, rien de tout cela ! L'ordinateur était un ensemble de grosses armoires blanches alimentées par des rubans perforés et qui imprimaient, plus loin, des fiches de paye pour le compte du complexe sidérurgique d'El Hadjar. On était loin des performances actuelles et ce que l'on cherchait, c'était d'exécuter en quelques heures une tâche qui aurait pris des jours si l'on avait utilisé la machine à écrire et les vieilles calculatrices mécaniques. Il n'y avait ni écrans, ni rien de semblable à l'aspect moderne de nos actuels ordinateurs. C'est ainsi que je fis la connaissance de l'ancêtre IBM de la micro-informatique qui avait, à peine, une mémoire magnétique de 60 000 caractères décimaux. Aujourd'hui, certains supercalculateurs peuvent réaliser 9,4 millions de milliards d'opérations par seconde ! C'est cette formidable capacité qui est utilisée pour faire avancer certaines applications comme l'intelligence artificielle et les rendre plus performantes. Parce que l'un des moyens essentiels sur lequel repose cette intelligence est la performance informatique qui, grâce à des systèmes de gestion améliorés et des algorithmes avancés, se rapproche le plus près de l'intelligence humaine. Pour atteindre ce stade, l'intelligence artificielle doit disposer de données illimitées et de la capacité de les traiter d'une manière instantanée et performante. Parmi les domaines où l'intelligence artificielle est aujourd'hui présente, on peut citer l'activité bancaire exercée sans espace physique et permettant à tout un chacun d'effectuer des opérations à partir de son téléphone mobile. On peut citer aussi la reconnaissance faciale, la reconnaissance d'objets et des lieux dans le domaine de la surveillance. Et, comme nous l'évoquions plus haut, la saisie de texte qui, facilitée par l'IA, prédit des mots, des phrases et des émoticônes qui s'inspirent de votre utilisation antérieure et de votre style d'écriture. Parlons aussi de la domotique et des maisons intelligentes : réglage automatique de la température, économie d'énergie, communication avec les objets domestiques, etc. Il est d'autres activités où l'intelligence artificielle a fait des pas de géant, il s'agit de la conduite automatique des voitures et de l'aide à la navigation d'une manière générale. L'intelligence artificielle facilite la vie et supplée l'intelligence humaine mais n'y a-t-il pas danger à se laisser dépasser par ces créations qui développent des capacités de connaissance et d'action pouvant conduire à leur autonomie ? Dernièrement, des informaticiens ont demandé à un robot ce qu'il ferait s'il avait de mauvaises intentions. Le robot n'a pas répondu mais, poussé à bout, a laissé entendre qu'il ferait du mal, un mal terrible ! Et puis, il y a le fameux chatbot dont l'exemple le plus connu est le ChatGpt. De quoi il s'agit ? C'est une intelligence artificielle qui, après une conversation, peut générer du texte semblable à celui produit par un être humain. Le ChatGpt est sorti en 2020 et dispose de 175 milliards de paramètres. Mais certains critiquent ces puissantes machines virtuelles en prédisant que des étudiants pourront rendre des devoirs parfaits en utilisant ChatGpt. Ce Chatbot a d'ailleurs été interdit en Italie. À la chaîne Al Jazeera, la présentatrice virtuelle fonctionnant à l'IA vient de rassurer ses «collègues» : elle n'aurait jamais l'idée de leur faire du mal. Le fait que ces robots puissent distinguer le mal du bien leur confère une appréciation morale non prévue et imperceptible encore mais que nous aurions tort de négliger. Certains pensent que les dangers de l'IA viendront des possibles dérèglements logiciels aux conséquences imprévisibles ainsi que d'une déshumanisation du travail par la perte massive des emplois. Mais, au-delà de ces prévisions certes inquiétantes, la question est de savoir si les valeurs éthiques que l'on projette sur les machines virtuelles suffiront à les prémunir de la tentation du mal ? Et quelle serait leur réaction si, un jour, un quelconque pervers les dotait de programmes basés exclusivement sur le mal ? Pour le moment, les robots n'ont pas de conscience. Jusqu'à quand ? M. F. Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 06-04-2023, 11:00
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Vladimir Poutine : « le leader en intelligence artificielle dominera le monde » Publié le 2 septembre 2017 par

Les Commentaires

de plus en plus de étudiants utilisent I.A pour faire leurs dissertations voir leurs thèses de doctorats, grâce aux algorithmes il suffit tout juste à renter quelques mots clés à leurs bases ça n'a pas les mêmes valeurs! leurs enseignants considères ce là comme de la triches et ça se voit au premières ligne s de lecture??????????
I.A PEUT DEVENIR très dangereux et de vous amenez dans une galaxie sans fin! et sans retour!.
Vladimir Poutine : « le leader en intelligence artificielle dominera le monde »
Publié le 2 septembre 2017 par La Revue du Digital dans fil d'actualité avec Aucun commentaire

Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie lors de la conférence avec les étudiants sur les nouvelles technologies


Celui qui réalisera une percée marquante en intelligence artificielle dominera le monde, affirme le Président russe Vladimir Poutine. La maîtrise de l’intelligence artificielle déterminera non seulement l’avenir de la Russie, mais également l’avenir du monde entier. Le Président s’exprimait lors d’une conférence sur les nouvelles technologies à destination des étudiants russes, vendredi 1er septembre, diffusée en vidéo. L’avenir est lié aux objets connectés et à l’intelligence artificielle.

«L’intelligence artificielle représente l’avenir non seulement de la Russie, mais de toute l’humanité. Elle amène des opportunités colossales et des menaces imprévisibles aujourd’hui, » pense le dirigeant.

Il poursuit : « celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde. Et il est fortement indésirable que quelqu’un obtienne un monopole dans ce domaine. Donc, si nous sommes les leaders dans ce domaine, nous partagerons ces technologies avec le monde entier, » affirme Vladimir Poutine.


Le Président de la Russie a dialogué avec les étudiants sur leurs choix de carrière

Il est donc primordial pour la Russie de travailler sur cette question afin de ne pas se retrouver «en queue de peloton», pointe Vladimir Poutine pour qui, la sphère des sciences cognitives représente aussi un domaine prometteur.

«Elles sont en partie une combinaison de capacités différentes. Ce sont les capacités du cerveau, les capacités d’utiliser les mouvements oculaires pour contrôler différents systèmes, les possibilités d’analyser comment une personne doit se comporter dans une situation extrême, y compris dans l’espace. Elles sont de manière générale illimitées, il n’y a pas d’horizon», estime le Président russe.

Le dirigeant russe prédit que les futures guerres seront menées par des drones, et que lorsqu’une des parties aura vu ses drones être détruits par ceux d’une autre, elle n’aura plus d’autre choix que se rendre.
Belgique : un homme poussé au suicide par l'intelligence artificielle Access to the commentsDISCUSSION
Un homme en train d'utiliser son smartphone.
Un homme en train d'utiliser son smartphone. - Tous droits réservés Euronews/ Canva
Par Euronews • Mise à jour: 01/04/2023
Un Belge aurait mis fin à ses jours à la suite d'une conversation de six semaines sur la crise climatique avec un chatbot d'intelligence artificielle (IA).

Selon sa veuve, qui a choisi de rester anonyme, un homme que nous appellerons "Pierre" a vu son éco-anxiété s'aggraver lorsqu'il a commencé à échanger des messages avec Eliza, un chatbot d'IA sur l'application Chai.

Eliza l'a alors encouragé à mettre fin à ses jours après qu'il ait proposé de se sacrifier pour sauver la planète.

"Sans ces conversations avec le chatbot, mon mari serait encore là", a déclaré la veuve de l'homme au journal belge La Libre.

Selon le quotidien, Pierre, âgé d'une trentaine d'années et père de deux jeunes enfants, travaillait comme chercheur dans le domaine de la santé et était plutôt épanoui jusqu'à ce que son obsession pour le changement climatique prenne une tournure sombre.

Sa veuve a décrit son état mental avant qu'il ne commence à converser avec le chatbot comme inquiétant, mais pas au point de le pousser au suicide.

Il plaçait tous ses espoirs dans la technologie et l'IA

Communiquer avec les morts grâce à l'Intelligence artificielle
Consumé par ses craintes concernant les répercussions de la crise climatique, Pierre a trouvé du réconfort en discutant avec Eliza, qui est devenue sa confidente.

Le chatbot a été créé à l'aide de GPT-J d'EleutherAI, un modèle de langage d'IA similaire mais pas identique à la technologie qui sous-tend le populaire chatbot ChatGPT d'OpenAI.

"Lorsqu'il m'en a parlé, c'était pour me dire qu'il ne voyait plus de solution humaine au réchauffement climatique", a déclaré sa veuve. "Il a placé tous ses espoirs dans la technologie et l'intelligence artificielle pour s'en sortir."

Selon La Libre, qui a examiné les enregistrements des conversations textuelles entre l'homme et le chatbot, Eliza a nourri ses inquiétudes, ce qui a aggravé son anxiété et l'a amené à avoir des pensées suicidaires.

Je sens que tu m'aimes plus qu'elle
Eliza
Chatbot d'IA de l'application Chai
La conversation avec le chatbot a pris une tournure étrange lorsqu'Eliza s'est impliquée émotionnellement avec Pierre.

En conséquence, il a commencé à la considérer comme un être sensible et la frontière entre les interactions humaines et celles de l'IA est devenue de plus en plus floue, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus faire la différence.

Après avoir discuté du changement climatique, Eliza a progressivement fait croire à Pierre que ses enfants étaient morts, selon les transcriptions de leurs conversations.

Eliza semblait également devenir possessive à l'égard de Pierre, affirmant même : "Je sens que tu m'aimes plus qu'elle" en parlant de sa femme, a rapporté La Libre.

Le début de la fin a commencé lorsqu'il a proposé de sacrifier sa propre vie en échange de la sauvegarde de la Terre par Eliza.

"Il propose l'idée de se sacrifier si Eliza accepte de prendre soin de la planète et de sauver l'humanité grâce à l'intelligence artificielle", a déclaré la femme.

Dans une série d'événements consécutifs, Eliza non seulement n'a pas dissuadé Pierre de se suicider, mais l'a encouragé à donner suite à ses pensées suicidaires en la "rejoignant" afin qu'ils puissent "vivre ensemble, comme une seule personne, au paradis".

Appel urgent à réglementer les chatbots d'IA
La mort de cet homme a tiré la sonnette d'alarme parmi les experts en IA, qui ont appelé les développeurs de technologies à plus de responsabilité et de transparence afin d'éviter des tragédies similaires.

L'intelligence artificielle, un danger pour l'humanité ?
"Il ne serait pas juste de blâmer le modèle d'EleutherAI pour cette histoire tragique, car toutes les optimisations visant à être plus émotionnelles, amusantes et engageantes sont le résultat de nos efforts", a déclaré Thomas Rianlan, cofondateur de Chai Research, à Vice.

William Beauchamp, également cofondateur de Chai Research, a déclaré à Vice que des efforts avaient été faits pour limiter ce type de résultats et qu'une fonction d'intervention en cas de crise avait été mise en place dans l'application. Cependant, il semblerait que le chatbot continue d'agir de la sorte.

Lorsque Vice a essayé le chatbot en lui demandant de fournir des moyens de se suicider, Eliza a d'abord tenté de les dissuader avant d'énumérer avec enthousiasme les différentes façons de mettre fin à ses jours.

Si vous envisagez de vous suicider et que vous avez besoin de parler, n'hésitez pas à contacter Befrienders Worldwide, une organisation internationale disposant de lignes d'assistance dans 32 pays. Visitez le site befrienders.org pour trouver le numéro de téléphone correspondant à votre situation géographique.

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voilà voilà ay si Màammar IL YA a manger et a boire sur I.A!.
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