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Le plastique, le bien et le mal par Abdou BENABBOU Le serinage appuyé autour de la bataille contre le plasti

Publié le 03/06/2023
Le plastique, le bien et le mal par Abdou BENABBOU Le serinage appuyé autour de la bataille contre le plastique va finir par avoir un air de plaisanterie. La matière reine a tellement accompagné, investi et envahi la moindre des consommations quotidiennes qu'il semble maintenant dérisoire de vouloir s'en détacher. Vouloir s'engager dans une répudiation forcenée avec un produit compris dans un passé récent comme une trouvaille de génie et se rendre compte aujourd'hui que la dulcinée est un poison pour l'écosystème démontre à l'évidence que les progrès s'emmêlent les pieds. Le plastique est au cœur des gestes de tous les jours. Il est contenant et élément omniprésent serviable dans les majeures utilités de chaque instant, presque une première nature dont les courantes utilisations. Et on s'est aperçu qu'il pourrit les mers pour que le monde entier crie haro sur un compagnon créé par les hommes pour une fidélité que l'on croyait souveraine et à moindres frais. Le déni est lourd de sens. Il s'avère que l'homme utilise souvent son savoir et son intelligence pour se détruire. Il faudra alors se demander comment créer un retournement salvateur. On a réfléchi à une nouvelle matière plastique biodégradable, mais il semble que l'idée avancée est une chimère. Retourner au lait en carafe en verre ? A l'eau en jarre pour renouer avec les vieilles pratiques d'antan ? Et comment revenir à tout le reste et ne pas contredire une invention trouvée censée avoir apporté a priori moult conforts financiers ? Sans doute est-ce là une sage recommandation faite à la civilisation de reculer d'un long pas pour que la vulnérabilité humaine soit enfin reconnue. Il n'est pas certain, pour le bienfait de l'écosystème, que de nouveaux compensatoires dénichés par les laboratoires savants ne soient pas eux aussi des découvertes aux effets contradictoires. Comme l'ont été la poudre et l'atome pour que l'espèce humaine soit prise en étau entre le bien et le mal.
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Le plastique, le bien et le mal
par Abdou BENABBOU


Le serinage appuyé autour de la bataille contre le plastique va finir par avoir un air de plaisanterie. La matière reine a tellement accompagné, investi et envahi la moindre des consommations quotidiennes qu'il semble maintenant dérisoire de vouloir s'en détacher. Vouloir s'engager dans une répudiation forcenée avec un produit compris dans un passé récent comme une trouvaille de génie et se rendre compte aujourd'hui que la dulcinée est un poison pour l'écosystème démontre à l'évidence que les progrès s'emmêlent les pieds.

Le plastique est au cœur des gestes de tous les jours. Il est contenant et élément omniprésent serviable dans les majeures utilités de chaque instant, presque une première nature dont les courantes utilisations. Et on s'est aperçu qu'il pourrit les mers pour que le monde entier crie haro sur un compagnon créé par les hommes pour une fidélité que l'on croyait souveraine et à moindres frais.

Le déni est lourd de sens. Il s'avère que l'homme utilise souvent son savoir et son intelligence pour se détruire. Il faudra alors se demander comment créer un retournement salvateur. On a réfléchi à une nouvelle matière plastique biodégradable, mais il semble que l'idée avancée est une chimère. Retourner au lait en carafe en verre ? A l'eau en jarre pour renouer avec les vieilles pratiques d'antan ? Et comment revenir à tout le reste et ne pas contredire une invention trouvée censée avoir apporté a priori moult conforts financiers ? Sans doute est-ce là une sage recommandation faite à la civilisation de reculer d'un long pas pour que la vulnérabilité humaine soit enfin reconnue.

Il n'est pas certain, pour le bienfait de l'écosystème, que de nouveaux compensatoires dénichés par les laboratoires savants ne soient pas eux aussi des découvertes aux effets contradictoires. Comme l'ont été la poudre et l'atome pour que l'espèce humaine soit prise en étau entre le bien et le mal.


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