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Crise de confiance par Abdelkrim Zerzouri Après une décennie d'accompagnement des efforts de paix au Mali,

Publié le 19/06/2023
Crise de confiance par Abdelkrim Zerzouri Après une décennie d'accompagnement des efforts de paix au Mali, la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est arrivée, en dehors du fait que son mandat expire en ce mois de juin, à un stade où sa mission se heurte à une crise de confiance avec les autorités maliennes. C'est l'argument avancé par le ministre malien des Affaires étrangères, quand il a demandé, le 16 juin, devant le Conseil de sécurité, le retrait, sans délai, de la MINUSMA. On s'attendait un peu à cette réaction des autorités maliennes depuis que le Haut Commissariat aux droits de l'Homme a établi un rapport accusant l'armée malienne et des combattants «étrangers» d'avoir exécuté en mars 2022 au moins 500 personnes lors d'une opération anti-jihadiste à Moura, dans le centre du pays. Le rapport en question est basé sur une enquête de la division des droits de l'Homme de la mission de ‘Casques bleus' au Mali depuis 2013 (Minusma). Les autorités maliennes ont rejeté ces accusations, décriant les «conclusions hâtives» du rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme sur l'incident de Moura, et la volonté de certains États d'instrumentaliser l'ONU pour «nuire et punir le Mali pour ses choix souverains», selon ce qui a été porté sur un communiqué des Nations unies. Les relations entre la mission de l'ONU et les autorités maliennes se sont détériorées, ces derniers temps, et ces accusations ont été la goutte qui a fait déborder le vase. La fin de mission de la MINUSMA, le Conseil de sécurité des Nations unies, doit la trancher le 29 juin prochain. Pour ne plus avoir à supporter la présence des ‘Casques bleus' de la MINUSMA, les autorités maliennes tentent d'engager le pays, le plus rapidement possible, sur la voie de la légalité constitutionnelle, et appliquer les termes de l'Accord pour la paix et la réconciliation, signé à Alger, en 2015, par tous les antagonistes. Au cours de cette séance du Conseil de sécurité, relève le communiqué des Nations unies, de nombreux appels ont été lancés, justement, en faveur de l'application de l'Accord pour la paix et la réconciliation, et de l'achèvement de la transition politique. Un pas important est déjà engagé, dans ce sens, avec la tenue, hier, 18 juin, du référendum constitutionnel, première étape, a rappelé le Représentant spécial, du processus devant aboutir à la restauration de l'ordre constitutionnel dans le pays. La souveraineté du Mali sera acquise lorsque le mot de la fin reviendra au peuple, à travers l'urne. D'ici là, il est à craindre que l'instabilité au Mali soit encouragée par des puissances étrangères, qui voient d'un mauvais œil le rapprochement entre Moscou et Bamako. Il ne peut pas y avoir de souveraineté sans une économie forte et un front intérieur uni. C'est valable pour le Mali et pour tous les autres pays rongés par les luttes des clans et les divisions des rangs.
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Les Commentaires

Mon tour d'horizon de lecture fini toujours par par "le Quotidien d'Oran"

Analyse
Editorial
Raïna Raïkoum

et ses fabuleux journalistes El Houari Dilmi, Abdou BENABBOU, Abdelkrim Zerzouri bien sûr sans oublier tout le monde de ce journal de nombreux talentueux experts du média mondialiste merci à tous pour tous les infos!.
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